Le labrador serait l’une des races de chien les plus sujettes à l’obésité. Des chercheurs ont découvert pourquoi.
Pourquoi le labrador est davantage sujet à l’obésité ?
Vous l’avez certainement remarqué si vous avez un labrador ou que vous en connaissez un, mais ces chiens sont bien plus sujets à l’obésité et au surpoids. Comme leurs cousins les golden retriever, les labradors sont davantage sujets à l’embonpoint.
Si, en général, ce chien doit peser entre 25 et 36 kg, il arrive fréquemment de croiser des labradors qui font plus de 40 kg. Et selon des scientifiques, il y aurait une raison à cela.
En 2016, des chercheurs britanniques se sont penchés sur la question de l’obésité chez le labrador. Dans une étude menée par Eleanor Raffan, chercheuse à l’Université de Cambridge, il est finalement révélé que le surpoids chez cette race serait lié à une question biologique.
Certaines races auraient plus de chance de développer du surpoids à cause d’une mutation dans le gène de la pro-opiomélanocortine (POMC). Et ce serait donc le cas pour le labrador. L’étude explique qu’un quart des labradors seraient touchés et que deux tiers des goldens aussi.
Métabolisme plus lent et plus gros appétit
Publiée dans Science Advances, l’étude canine a été réalisée en analysant 87 Labradors domestiques. Certains étaient porteurs du gène et d’autres non. Et effectivement, ceux qui portaient le gène avaient davantage tendance à grossir.
D’ailleurs, ils avaient davantage tendance à manger en grosse quantité, à engloutir leur gamelle. Avec une saucisse en guise de friandise, notamment, les chercheurs ont découvert que les chiens porteurs du gène étaient bien plus attirés par la saucisse que les autres. Il semble aussi que les chiens porteurs avaient un métabolisme plus lent que les autres chiens au repos.
Une étude importante pour comprendre l’obésité chez l’humain ?
Notez que cette étude pourrait aider la science à mieux comprendre l’obésité chez les humains puisque ce gène existe aussi chez nous. Effectivement, nous savons que le surpoids chez les humains est causé par un déséquilibre entre dépense calorique et consommation calorique.
Nous savons aussi que les hormones, le stress et le métabolisme ont un impact indéniable sur la sensation de satiété. Mais, il se pourrait que la prise de poids soit favorisée chez certains humains, à cause de ce gène.
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