Nous savons tous que le sport est un excellent purificateur pour le corps. Mais connaissez-vous les bienfaits du sport sur le cerveau ? Bouger agirait sur notre cortex préfrontal, le coordinateur de nos comportements et de nos émotions. En quoi le rapport sport cerveau nous est-il bénéfique ?

Dans cet article :
Le sport améliore la mémoire
L’activité physique régulière a un effet bénéfique sur la manière dont notre cerveau accède au souvenir.
Stimulation de l’hippocampe
Le sport contribue à stimuler l’hippocampe, une structure cérébrale qui impacte la mémoire. D’après Michel Cyme sur RTL2, des chercheurs néerlandais avaient démontré que le cerveau du cycliste mémorisait mieux que celui d’un sédentaire. 72 sujets étaient soumis à une épreuve sport cerveau. C’est-à-dire mémoriser 90 associations lieux-images. Les meilleurs résultats ont été observés chez les individus qui avaient pédalé quatre heures après le test.
Ralentissement du rétrécissement cérébral
Le rétrécissement du cerveau est un phénomène naturel, également à l’origine des troubles de la mémoire. Des chercheurs de la Boston University School of Medicine ont d’ailleurs constaté que les personnes inactives voyaient leur masse cérébrale s’amenuiser plus rapidement chaque année. Les travaux de cette étude sont par ailleurs publiés dans la revue Neurology du 10 février 2016.
Sport et cerveau équilibrent les émotions
Un sportif a un meilleur contrôle de soi qu’un sédentaire. Son cerveau régule son humeur et favorise son attention par différents mécanismes.
Libération de neurotransmetteurs de bien-être
Les exercices physiques incitent les glandes cervicales hypophyse et hypothalamus à produire des hormones de bien-être. Parmi elles, les endorphines et la dopamine contribuent à une sensation de plénitude. L’endorphine a un effet anxiolytique qui génère parfois de la somnolence chez certaines personnes. Ce qui aide à l’endormissement. Quant à la dopamine, on l’appelle la molécule du plaisir car elle suscite l’euphorie après l’effort.
Les ondes alpha en faveur de l’attention
Par conséquent, l’esprit paisible des athlètes leur apporte une plus grande attention. Effectivement, le cerveau émet continuellement des ondes électriques qui traduisent son activité. Or, les ondes alpha qui reflètent son apaisement sont plus nombreuses chez le sportif. D’autant plus que, plus elles sont significatives, plus l’activité cérébrale ralentie permet à l’athlète de maîtriser ses émotions. Il peut ainsi mieux se focaliser sur ses gestes.
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Résistance aux maladies neurodégénératives
Les modifications de l’activité cérébrale liée au sport est un remède contre des maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson.
Régénérescence des neurones
Contrairement aux anciennes croyances, l’hippocampe et le bulbe olfactif produisent de nouveaux neurones tout au long de la vie. Ce processus appelé neurogenèse réduit les maladies graves. Les neurones « neufs », vraisemblablement plus solides, réalisent de meilleures connexions cérébrales. Par ailleurs, ce sont des substances nutritives qui contribuent à cette régénérescence. Parmi elles, la BDNF (brain-derived neurotrophic factor) est très active lors de l’effort physique.
Production de dopamine
Le sport ralentit la progression de la maladie de Parkinson grâce à un apport de dopamine. En effet, cette maladie est caractérisée par une synthèse trop faible de la molécule. Or, nous avons vu que le sport permettait au cerveau d’en produire davantage. Une étude menée sur des patients soumis à des exercices intensives sur un tapis roulant, le confirme.
Les bienfaits du sport régulier sur le cerveau sont avérés. Le tonus musculaire n’améliorera pas votre QI, mais il permet de préserver la santé cérébrale. Sortez les baskets ! Trop violent ? Optez pour une pratique plus douce.
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