Si vous suspectez que votre enfant est Haut Potentiel Intellectuel (HPI), voici les principaux signes qui ne trompent pas.
Être Haut Potentiel Intellectuel, ou HPI, implique un QI supérieur à la moyenne (plus de 130 de Quotient Intellectuel). L’enfant qui est HPI montre de nombreux signes de ses facultés cognitives, mentales et logique, à la maison comme à l’école. Et il vaut mieux faire diagnostiquer cette neuroatypie (fonctionnement neurologique différent) avant l’âge adulte.
Non seulement pour que l’enfant puisse bénéficier d’une éducation adaptée. Mais aussi pour, qu’en tant que parents, vous preniez le fonctionnement mental de votre fils ou de votre fille en compte au quotidien et donc assurer son bon développement et sa bonne insertion dans la vie adulte.
Qu’est-ce que c’est qu’être Haut Potentiel Intellectuel (HPI) ?
Le haut potentiel intellectuel, ou abrévié HPI, est une caractéristique qui définit une personne qui a un quotient intellectuel (QI) supérieur à la moyenne de 130. Notez que la moyenne de QI est réellement fixé à 100, mais on considère qu’un HPI a un QI de 130 au minimum.
Plus largement, une personne qui a un fort QI après tests diagnostics auprès de psychologues ou médecins, a une intelligence supérieure à la moyenne. Elle peut présenter plusieurs formes d’intelligences et en cumuler. On dit souvent que les enfants HPI sont des enfants avec douance, surdoués. En réalité, un enfant HPI peut tout à fait être en retard à l’école et beaucoup plus fort dans d’autres domaines.
Le HPI s’ancre dans la neuroatypie pour beaucoup de professionnels de la santé mentale. Une personne neuroatypique a un fonctionnement de cerveau différent d’une personne classique, neurotypique. Et parmi les personnes neuroatypiques, nous comptons également les personnes autistes ou qui présentent une forme d’autisme. Le HPI a un comportement, des symptômes et des fonctions cognitives très proches d’un Asperger (autisme sans retard intellectuel, pour vulgariser), par exemple.
Qu’est-ce que cela implique d’être HPI ? Comme pour beaucoup de neuroatypiques, cela implique donc des comportements qui peuvent ne pas entrer dans les codes sociaux, des talents et un intérêt pour certains sujets, une douance pour certains domaines… Mais aussi, le HPI peut être sujet à une hypersensibilité, aux angoisses, à des crises. Un enfant HPI sera forcément différent d’un enfant non HPI, il se sentira aussi différent lui-même, ce qui n’arrangera pas sa carence sociale, et il aura une évolution adulte différente pareillement.
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Les principaux signes révélateurs d’un enfant HPI
Il y a plusieurs signes qui ne trompent pas lorsqu’on est face à un enfant HPI. Par contre, attention, un enfant qui a un haut potentiel intellectuel peut aussi avoir d’autres « troubles » tels que l’anxiété et de l’autisme.
Ces neuroatypies peuvent se cumuler. Aussi, il est possible de les confondre puisque les symptômes se ressemblent. Aussi, chaque enfant HPI est différent, comme pour un adulte, il n’existe pas vraiment de portrait robot du HPI. D’où l’intérêt de faire diagnostiquer son enfant (et se faire diagnostiquer adulte), pour savoir exactement son modèle mental. Mais voici les signes les plus communs :
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Plusieurs signes de l’enfant haut potentiel intellectuel
- Un enfant à haut potentiel intellectuel a une façon de parler particulière. Il peut avoir un vocabulaire très varié pour son âge, savoir déchiffrer des mots sans les connaître, comprendre des expressions sans qu’on lui explique.
- Il fait des liens logiques entre plusieurs concepts seul et rapidement. Vous pourriez même vous sentir perdu lorsqu’il parle et lorsqu’il fait des raccourcis sur un sujet qu’il a déjà détaillé dans sa tête.
- L’enfant HPI peut s’ennuyer plus rapidement que les autres enfants, être distrait en classe, se lasser vite.
- Il est très curieux et pose beaucoup de questions, s’intéresse aux choses en profondeur et cherche à savoir comment fonctionne la mécanique derrière chaque chose.
- La solitude. L’enfant aime être seul et être dans sa bulle. Il est en tout cas capable de jouer seul. Néanmoins, être solitaire ne veut pas dire qu’il n’a pas du tout d’amis ou qu’il ne vous colle pas de temps en temps. Les HPI sont souvent très attachés à leurs parents, ou à un de leurs parents.
- Troubles du comportement alimentaire possibles.
- Hyperactivité possible.
- Dépression possible.
- La créativité et beaucoup d’imagination.
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D’autres symptômes à prendre en compte
- Un enfant haut potentiel intellectuel a souvent un sens de l’humour très développé à son âge, mais pas toujours bien compris.
- Il peut avoir des soucis avec les codes sociaux. Ne pas comprendre certaines pratiques, ne pas avec de tact, être trop franc, ne pas avoir d’amis à cause de cela ou, au contraire, avec beaucoup d’amis avec qui il s’adapte au niveau du comportement pour chacun.
- Des potentielles difficultés scolaires ou, au contraire, de très bonnes notes. Souvent, l’enfant HPI n’aime pas suivre les règles, y compris les formules prémâchées. Il va donc souvent avoir une méthodologie différente de son professeur, par exemple en math. Ce qui ne l’empêche pas de trouver la solution à un problème très rapidement.
- Des symptômes relatifs à l’anxiété sociale. Par exemple, les crises d’angoisse sont possibles, la peur liée au social comme la peur du jugement…
- Une hypersensibilité émotionnelle et/ou physique.
- On peut le prendre pour un enfant déficient mental. Les personnes HPI font souvent l’effet d’être « bêtes » car elles ont des comportements que beaucoup de gens ne comprennent pas.
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Comment faire pour faire diagnostiquer le Haut Potentiel Intellectuel ?
Pour être certain que votre enfant est bien HPI, ou qu’un adulte l’est, il faut se faire diagnostiquer par un professionnel. Le test reconnu pour le diagnostic des hauts potentiels est le WISC V. Il peut être passé entre 6 et 16 ans auprès d’un médecin généraliste, un psychiatre, à l’hôpital ou un psychologue. Pour les adultes, il s’agit du test WAIS-IV. Vous pouvez faire un pré-diagnostic chez n’importe quel professionnel de la santé mentale, surtout auprès de spécialistes du sujet.
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