Incroyable affaire en Angleterre, une mère de famille est condamnée à 7 ans et 6 mois de prison pour « négligence extrême » sur sa dernière fille depuis 3 ans qu’elle est née.
C’est dans le Cheshire, comté du nord-ouest de l’Angleterre, que s’est déroulée la tragique histoire. Une fillette de 3 ans, depuis sa naissance, a vécu couper totalement du monde extérieur. Selon les propos d’une assistante, « elle ne savait pas à quoi ressemblait la nourriture », n’a jamais vu la lumière du jour ni à quoi ressemblait l’air ambiant et ignorait entièrement son prénom. Elle vivait dans un tiroir jusqu’à ce qu’une amie de sa mère vienne mettre fin à ses supplices.
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Pour sa mère, elle « ne faisait pas partie de la famille »
Selon l’article de la BBC, la petite fille est née en mars 2020, à la maison, dans la baignoire familiale. Sa mère expliquait avoir choisi cette option, car elle ignorait qu’elle était enceinte jusqu’à l’approche de l’accouchement. Au moment de la délivrance, elle disait avoir eu « vraiment peur ».
Considérant comment les choses ont évolué, elle s’est simplement dite que l’enfant « ne faisait pas partie de la famille ». Elle a donc choisi de la cacher dans le tiroir du sommier du lit et ne l’en sortait de temps à autre que pour lui changer ses couches et la nourrir. Si les absences étaient courtes au départ, elles ont fini par s’allonger, quand la mise en cause a repris le travail. La mère affirme néanmoins qu’elle n’y reste pas en permanence, même si elle n’a jamais osé avouer son existence à ses autres enfants desquels elle continue toujours de s’occuper.
Pendant trois ans, la petite est restée cachée dans le tiroir du sommier du lit. Son calvaire a pris fin le jour où une amie de la mise en cause est montée à l’étage pour utiliser les toilettes. Alertée par les cris de l’enfant, elle est allée la retrouver déshydratée, mal nourrie avec une malformation du visage.
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Une enfant de 3 ans comparée à un enfant de 10 mois
Selon l’assistante sociale arrivée premièrement sur les lieux, la mère ne présentait aucune émotion quand elle a été confrontée au sujet de son acte. « J’ai demandé si quelqu’un d’autre avait déjà vu [l’enfant] ? Elle a répondu : « Non ». C’était une horreur accablante de savoir que j’étais probablement le seul autre visage que [la fille]avait vu en dehors de celui de sa mère », a-t-elle affirmé.
Ce sont trois années de souffrances et de développement perdues. Puisque les examens médicaux ont révélé qu’elle ne pouvait pas parler, ramper ou encore moins marcher. Selon celle qui s’occupe de l’enfant, désormais placée en famille d’accueil, l’enfant « ne savait pas à quoi ressemblait la nourriture ». Elle a dû apprendre à sourire, ainsi que d’autres rudiments de la vie.
Pour le procureur, « la négligence extrême » subie l’a empêché de se développer normalement. Son développement, à 3 ans environ, est semblable à celui d’un enfant de 10 mois. En conséquence, la mère a été condamnée à 7 ans et 6 mois de prison.
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