6 signes que votre enfant est beaucoup trop gâté !

Vous avez l’impression que votre enfant ou l’enfant d’un proche est trop gâté, voici les signes révélateurs à ne pas sous-estimer.

« Ton fils ou ta fille est trop gâtée », « tu gâtes trop tes enfants », « ton enfant est pourri gâté »… Vous avez déjà entendu ce genre de chose à propos de vos petits chérubins ? Ou peut-être, trouvez-vous que vos enfants ou ceux d’un proche semblent beaucoup trop couvés ? Voici les signes qui prouvent que vous avez affaire à un enfant à qui on ne dit quasiment jamais « non ».

Avoir un enfant gâté, est-ce vraiment grave ?

Premièrement, est-ce grave d’avoir un enfant gâté ? En soi, si l’enfant est en bonne santé et qu’il ne constitue pas un danger pour lui ou les autres, ce n’est pas tellement un problème. Mais, vous devez savoir que trop gâter et couver son enfant peut avoir des conséquences néfastes sur lui, mais aussi sur vous, ses parents. Par exemple :

• Un enfant gâté peut avoir des problèmes au niveau relationnel, avec les adultes, mais aussi avec les enfants. Il pourrait devenir méchant avec les autres, par exemple, ne pas partager, ne pas être courtois, etc.
• Il peut aussi avoir des soucis émotionnels qui impacteront son futur lui. A vouloir tout de suite, il n’aura pas de patience lorsqu’il sera plus grand, il pourrait devenir violent s’il avait l’habitude de faire des crises.
• L’enfant peut aussi entrer en conflit avec vous s’il n’a pas ce qu’il désire et le conflit peut aller loin, surtout lorsqu’il sera ado.
• Votre enfant risque le harcèlement scolaire puisque les enfants « pourris gâtés » sont souvent les plus sensibles aussi, très couvés par leurs parents. Ils prennent tout à cœur et cela peut encourager des enfants à être méchant avec lui. Attention, le harcèlement n’est jamais la faute du harcelé. Mais, le monde est ainsi, donc si vous pouvez éviter qu’il soit persécuté, faites-le.
• … Et ce n’est qu’un échantillon des problèmes que vous pourriez rencontrer.

Alors oui, il convient de reconnaître au plus vite les signes que votre enfant est trop gâté pour calmer un peu le jeu et y remédier.

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Les signes révélateurs d’un enfant pourri gâté

Certains signes ne trompent pas. Si votre enfant adopte ce genre de comportement, c’est qu’il est probablement trop couvé.

Un enfant gâté a du mal à gérer sa frustration

L’apprentissage de la frustration chez l’enfant peut être très compliqué pour certains parents. Il n’existe pas de guide « comment bien élever son enfant ». Alors, forcément, on peut faire des erreurs (qui sont toujours rattrapables). Et parmi les erreurs courantes, il y a le fait de ne pas du tout travailler la frustration chez votre enfant et de tout céder très rapidement.

Il ne sait pas attendre et être frustré

Si votre enfant, qu’il ait 2 ans ou 8 ans, n’accepte pas d’attendre, de ne pas avoir quelque chose qu’il convoite tout de suite, que vous lui refusiez quelque chose qu’il voulait… bref, qu’il n’arrive pas à être frustré et se dire « je n’ai pas cette chose, tant pis » et passer à autre chose ? C’est que vous l’avez trop gâté à un moment de sa vie.

Il peut alors faire des crises de larmes, taper du pied, et même crier, vous taper, vous « faire la tête », mais aussi se mettre à vous insulter, à faire une scène devant les autres. Il peut même rester rancunier et vous faire payer votre refus toute la journée en refusant de manger, en désobéissant constamment.

Certains enfants en arrivent même à se faire du mal ou à blesser les autres ou des animaux de compagnie pour se venger de ce refus et évacuer la frustration autrement. À ce moment-là, son comportement devient dangereux.

Comment y remédier ? Il n’y a pas 36 solutions à ce problème. Cela peut durer longtemps si l’enfant est déjà plus grand, mais c’est souvent plus rapide quand il est jeune et que ce n’est pas encore devenu une habitude chez lui.

Pour régler la frustration chez l’enfant, on procède comme pour le chien : on donne une récompense à l’enfant s’il se comporte bien. Donc, s’il est sage, gentil, qu’il est patient et qu’il gère sa frustration, il a droit à une récompense.

Exemple du jouet au magasin

Exemple : votre enfant veut un jouet dans le supermarché. Vous lui dites « non », mais il s’énerve. Pour le calmer, ne criez pas. Dites-lui simplement que s’il ne se calme pas, il n’aura pas l’autre cadeau que vous aviez prévu de lui offrir le lendemain. L’enfant devrait se calmer, déjà parce qu’en étant calme il aura un cadeau. Mais aussi parce que son côté curieux va prendre le dessus.

Bien sûr, s’il est calme jusqu’au cadeau, offrez-en-lui un. Sinon, il n’en a pas, mais il faudra qu’il sache ce qu’il a perdu en n’étant pas sage. À ce moment-là, montrez-lui le cadeau (qui doit être génial pour lui » et faites comme si vous alliez le donner ou le jeter. Gardez-le pour un Noël, ne le jetez pas bien sûr.

En bref : on apprend la frustration par une sorte de chantage. Si tu es calme ou que tu attends, tu as une récompense. Cette récompense doit toujours être cohérente par contre. Si l’enfant veut un jouet, un jouet encore mieux ou qui le rend curieux doit être la récompense. S’il veut aller jouer dehors, aller jouer dehors avec vous ou avec des amis (donc quelque chose de mieux que ce qu’il veut) sera la récompense, etc.

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Insatisfait, l’enfant gâté en veut toujours davantage

Un enfant trop gâté en veut toujours plus. Dès qu’il souhaite quelque chose, il voudra encore mieux la prochaine fois, il vous en demandera toujours trop et ses demandes seront même de plus en plus complexes à réaliser.

C’est un éternel insatisfait qui joue avec ses nouveaux jouets que pendant deux semaines avant d’en vouloir d’autres. Il se lasse vite parce que vous lui apportez tout ce qu’il veut et il ne sait pas se contenter de ce qu’il a.

C’est une bonne chose de faire plaisir à son enfant, mais cela ne doit jamais être excessif, au point de faire que chaque jour est un Noël.

Sinon, les cadeaux, vos petites attentions envers lui auront finalement moins de sens et d’impact.Là aussi, pour régler ce problème comportemental, il faudra user de patience et apprendre à dire non. Et ici aussi, la frustration est une étape clé. Commencez déjà à lui offrir moins de cadeaux à son anniversaire, ne lui en offrez qu’occasionnellement pour lui faire plaisir, en dehors. Mais, essayez de rendre vos cadeaux et la réalisation de ses désirs (non essentiels bien sûr) plus uniques, plus anecdotiques.

L’enfant gâté va chercher à vous tester en permanence

Un enfant qui est trop gâté par ses parents est aussi une vraie terreur à la maison. Souvent plus sage à l’école, il semblera avoir un autre visage à vos côtés. L’enfant gâté est très intelligent, il a compris la combine.

Il va donc vous tester en permanence pour évaluer vos limites, voir si vous lui donnez vraiment tout ou non.

Il peut même devenir très désagréable, voire méchant, avec vous ou d’autres, uniquement pour savoir si vous allez lui pardonner et céder à ses désirs à la vitesse de l’éclair.

Il n’hésitera pas non plus à faire une scène devant tout le monde, pour vous faire honte. Et oui, les enfants ont conscience de ce qu’est le sentiment de honte. Ils vous observent très bien et savent que vous voulez apparaitre comme de bons parents en public.

Pour ça, le mieux est de jouer le jeu de l’enfant ou plutôt de retourner la situation en imitant le comportement de votre enfant et, encore une fois, en ne cédant pas face à la pression. Si vous cédez, c’est perdu. Vous pouvez aussi l’ignorer à ce moment, cela marche aussi puisque l’enfant veut absolument toute votre attention lorsqu’il a ce comportement.

Votre fille ou votre fils ne veut pas partager avec les autres et être partout

Un enfant trop gâté ou couvé n’aime pas partager. Par exemple, il ne veut pas qu’on touche à ses jouets, que d’autres enfants prennent ses affaires. Il peut même montrer de la jalousie envers vous, par exemple lorsque vous et votre conjoint(e) vous embrassez ou faites quelque chose sans lui.

Et il veut l’attention de tout le monde, mais pas qu’on lui « pique » ce qu’il pense être à lui ou ce qui est vraiment à lui. Il peut même se mettre à voler les affaire d’un autre enfant pour se les accaparer.

La solution pour cela est toujours la même : votre enfant ne doit pas être mis sur un podium par rapport aux autres enfants.

Et il ne doit pas être privilégié en ayant plus de choses que les autres et plus de droits alors qu’il est avec d’autres enfants. Il doit aussi comprendre que ce n’est pas grave si un autre enfant prend momentanément ses jouets, il les retrouvera quoi qu’il arrive.

Acceptez aussi que l’enfant a le droit de ne pas vouloir prêter. Vous aussi, vous avez le droit de ne pas vouloir prêter vos affaires à d’autres adultes, c’est pareil. Mais, votre enfant doit l’accepter de temps en temps à son stade d’enfant pour apprendre une chose importante : le respect de l’autre et la solidarité.

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Votre enfant peut parler mal aux adultes ou vous traiter comme un copain ou une copine

Un enfant trop gâté peut vous prendre pour son copain ou sa copine. Pourquoi ? Parce que pour lui, vous n’avez pas d’autorité. Pour lui, vous n’êtes pas fiable puisque vous accédez à toutes ses demandes sans broncher. Il peut donc croire que les adultes sont de « bonnes poires ». C’est comme cela qu’un enfant peut se mettre à parler mal à un adulte, et aux autres enfants aussi.

Pour ce souci, pas de solution miracle, il faut rétablir une relation de confiance, mais aussi d’ordre. Vous devez imposer un cadre et des limites à l’enfant. Affirmez votre autorité, en adoptant un ton clair et ferme. Si l’enfant ne comprend pas et qu’il fait une bêtise ou parle mal, place à la sanction (une punition cohérente, quelque chose qu’il n’aime pas ou de l’ignorance, pas de violences !).

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Enfant roi : trop gâté, il peut être aussi beaucoup plus douillé

Les enfants trop gâtés sont également les plus douillés. Il tombe, il a mal directement et pleure, il fait la tête. Cela vient du fait que vous l’avez trop couvé. Maintenant, à chaque fois qu’il se fait un bobo, votre enfant va vouloir toute votre attention.

Là aussi, l’ignorance est la clé. Alors, il n’est pas question d’ignorer votre enfant s’il s’est fait vraiment ou faussement mal. Par contre, allez le voir et si besoin, soignez-le sans faire de grands gestes, sans crier, sans en faire trop. Ayez même l’air de ne pas être inquiet.

Bien évidemment, s’il semble avoir vraiment mal, qu’il ne pleure pas comme d’habitude lorsqu’il fait semblant, ne faites pas cela.

Voilà, vous savez comment reconnaître un enfant gâté et quelles sont les pistes pour y remédier efficacement.