Volkswagen, le constructeur allemand lance sa nouvelle cuvée pour le modèle T-Cross 2025. La musique de la pub est la « Valse in A flat major, Op. 69, No. 1 » de Frédéric Chopin.

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La publicité Volkswagen T-Cross 2025
La nouvelle Volkswagen T-Cross sortie cette année se distingue comme un SUV urbain compact alliant modernité, confort et technologie, tout en restant fidèle à l’esprit de la marque allemande. Le restylage 2025 apporte des améliorations notables. Entre autres, de nouveaux feux LED à l’avant et à l’arrière, avec une barre lumineuse reliant les phares sur les versions Style et R-Line. Le modèle est disponible en nouveaux coloris : Grape Yellow, Clear Blue Metallic et Kings Red Metallic.
Les jantes sont de 16 pouces sur la version Life, de 17 pouces sur la Style et de 18 pouces sur la R-Line. On remarque aussi des badges distinctifs, des vitres arrière teintées et un mode de conduite sélectif.
Le film de la nouvelle campagne raconte l’histoire de Maxime, un petit garçon qui fête son anniversaire. Ses parents lui ont organisé une goûter d’anniversaire avec ses petits camarades. Il y a un magicien qui fait un tour avec des cartes. Puis, on le revoie à la cantine, ensuite sur un terrain de foot. En fait, chaque fois qu’il doit faire un choix au cours de sa vie, Maxime tombe dans les pommes.
« D’où vous n’avez jamais su faire de choix. Non, d’aussi loin que je me souvienne, non ! Même pas une fois. Une fois. Dites-moi tout. Enfin une décision facile à prendre… » Celle de la Volkwagen T-Cross. La fin de la pub montre Maxime, allongé sur le divan de son psy et lui faisant des révélations quant à ses difficultés à faire des choix.
Quelle est la musique de la pub ?
La musique que l’on entend tout au long de la pub VW T-Cross est la « Valse in A flat major, Op. 69, No. 1 » de Frédéric Chopin. Elle est aussi appelée la « Valse de l’adieu ». Il s’agit de l’une de ses œuvres les plus célèbres et poétiquement évocatrices. Elle combine une élégance mélodique propre à Chopin avec une mélancolie discrète, typique de ses valses postérieures. Composée en 1835 mais publiée à titre posthume, cette valse mêle légèreté, nostalgie et grâce. Elle s’ouvre sur une mélodie chantante et fluide, empreinte d’un sentiment d’adieu (d’où son surnom).
Le morceau alterne entre moments lyriques et sections plus rythmées, mais sans jamais perdre ce souffle romantique et aérien. Il ne s’agit pas d’une valse de salon frivole, mais d’un poème pour piano, comme souvent chez Chopin.
Štěpán, pianiste tchèque réputé pour sa sensibilité et clarté de jeu, donne à cette valse une lecture subtile et nuancée. Il l’a réinterprété avec délicatesse et un phrasé naturel empreint d’un respect.
Qui est l’interprète de la musique de la pub ?
Parler de Frédéric Chopin (1810–1849), c’est évoquer l’un des compositeurs les plus emblématiques du romantisme, et sans doute le plus grand poète du piano. Né en Pologne, Chopin est un pianiste virtuose et compositeur qui a passé l’essentiel de sa vie adulte à Paris, au cœur de la vie artistique et intellectuelle du XIXe siècle. Il a eu une vie relativement brève. Il meurt à 39 ans, mais son influence est immense. Chopin a presque exclusivement écrit pour le piano, avec quelques rares exceptions (dont un concerto, de la musique de chambre, et des œuvres avec voix).
Même s’il vivait à Paris, Chopin est resté profondément attaché à ses racines polonaises. Il puise dans les danses et rythmes populaires polonais (mazurka, polonaise) une grande part de son inspiration. Chopin était d’un caractère réservé, souffrant de tuberculose durant une grande partie de sa vie. Sa célèbre relation avec l’écrivaine George Sand (Aurore Dupin) a marqué sa vie autant que son œuvre. Chopin a profondément influencé Liszt, Debussy, Scriabine, Ravel et tous les pianistes du XXe siècle.
Pavel Štěpán (1925–1998) était un pianiste tchèque reconnu pour sa musicalité profonde, sa technique précise et son engagement envers le répertoire classique et tchèque. Štěpán était issu d’une famille musicale prestigieuse. Petit-fils du professeur Vilém Kurz, il était le fils de la pianiste Ilona Štěpánová-Kurzová et du compositeur Václav Štěpán. Cette lignée familiale influença profondément sa carrière. Il étudia au Conservatoire de Prague, où il développa une approche musicale raffinée et érudite. Štěpán se distingua par son interprétation des œuvres de compositeurs tchèques tels que Josef Suk et Vítězslav Novák, ainsi que par ses performances des concertos pour piano de Mozart. Sa technique précise et son style sobre lui valurent des distinctions, dont le prix Wiener Flötenuhr en 1971 et 1982 pour ses enregistrements mozartiens, et le Disque d’Or de Supraphon en 1978 pour l’intégrale des œuvres pour piano de Josef Suk.
Professeur à l’Académie des arts musicaux de Prague de 1964 à 1991, Štěpán forma de nombreux pianistes, dont Jaromír Klepáč, Tomáš Tvaroch et Marie Synková. Il participa également à des masterclasses en République tchèque, en Suède et en Belgique, et siégea dans les jurys de concours internationaux.
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