Face à la nécessité d’endiguer rapidement la propagation du Covid-19, diverses innovations destinées à détecter le virus ont vu le jour. Les inventions en attente de certification, destinées à intégrer les rangs des armes contre cette crise sanitaire mondiale, sont multiples.
Des masques capables de détecter la présence du SARS-CoV-2 vont probablement voir le jour à compter de ce mois de juin. Une poignée de scientifiques exploite des matières et des techniques différentes pour mener à bien chacun des projets y afférents. Il est tout naturel que ces approches on ne peut plus dissemblables donnent des résultats de toute espèce.
Dans cet article :
Des masques de protection qui détectent le Coronavirus ?
Les développements apportés aux masques de protection ont été dirigés par les scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) d’une part et de Harvard d’autre part. Ces objets, qui sont devenus un must-have au cours de ces derniers mois, vont seraient capables d’émettre un signal fluorescent une fois en présence de la séquence génétique du COVID-19. Le capteur assurant ce travail nécessite tout de même l’humidité provenant du système respiratoire pour se déclencher.
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Cette technique se montre bien plus efficace compte tenu du délai du diagnostic. Elle présente les résultats au bout d’une à trois heures, contre 24 heures pour la méthode appliquée actuellement. Les professionnels de la santé devraient pouvoir optimiser la procédure de détection avec cette technologie. Elle est non seulement plus fiable, mais aussi plus rapide.
Ce n’est pas la seule innovation sur laquelle le public peut compter en ce qui concerne les masques de protection. Une équipe de chercheurs marocains a récemment déposé une demande de brevet associé à un masque intelligent. Cette invention serait capable d’identifier le virus responsable de la pandémie à distance. Le dispositif a été baptisé Midad. Il est accompagné d’une application dédiée.
Des instruments de dépistage numériques du Covid-19
Après les masques viennent les accessoires modernes à l’instar de la bague connectée. L’équipe de l’institut de neurosciences Rockefeller mise sur l’intelligence artificielle. Les indicateurs utilisés pour le test ne sont autres que les symptômes de la maladie. Cela explique son efficacité confirmée à 90%.
Quoique la West Virginia University ne soit pas la seule entité qui se fie aux programmes informatiques. Environ 30 000 cas auraient déjà été étudiés par l’institut Scripps Research dans le cadre de ses tests sur les malades asymptomatiques. L’intention des experts travaillant sur ce projet étant de trouver l’outil révolutionnaire le plus efficient.
En outre, le CoviTwo vient s’ajouter à la liste des différentes applications ayant été lancées pour lutter contre la pandémie. Il s’agit d’un programme destiné à mieux organiser tout éventuel déconfinement. Pour ce faire, il compte combiner les trois éléments intrinsèquement liés au Covid-19, dont la toux, la température et la détection du masque de protection. La plateforme numérique associée au projet est actuellement en phase de test.
Il faudrait 200 000 essais sur des sujets différents pour pouvoir confirmer la signature sonore du virus, qui va agir via les Smartphones. Si ce projet de l’organisation Rcup venait à réussir, les entreprises et les endroits publics obligés d’ouvrir leurs portes pendant cette crise vont pouvoir bénéficier d’un instrument plus avancé, avec une portée de six mètres. D’ailleurs, la tablette qui prend en charge cette technique est déjà accessible moyennant 100 euros.
Des chiens renifleurs de SARS-CoV-2 ?
Les animaux contribueraient également à cette lutte commune si l’on se fie à l’avancée du programme de Riad Sarkis, chirurgien-oncologue. Il sélectionne plusieurs chiens qui suivent des entraînements particuliers dans les limites de Nosaïs. L’objectif serait de distinguer l’odeur corporelle des personnes testées positives, que ce soit avec ou sans symptôme.
Les exercices sont effectués avec des compresses imbibées de la transpiration d’individus confirmés positifs au Covid-19. Tout comme les autres initiatives précitées, celle-ci favoriserait le ralentissement de la transmission de l’épidémie en signalant l’état des sujets dans les temps.
Il faut croire que cette méthode se veut plus infaillible, en attendant la confirmation des autorités scientifiques. L’initiateur du projet affirme en effet une fiabilité à 100%.
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