La pandémie du Covid-19 a conduit de nombreux développeurs à créer des applications mobiles. Il s’agit essentiellement de plateformes de distanciation sociale disponibles sur iOS et Android.
Malgré les mesures de distanciation sociale appliquées depuis quelques mois, de nouveaux cas positifs au Covid-19 ne cessent d’être signalés dans le monde. Pour cette raison, des solutions novatrices sont en train de se mettre en place pour éviter au maximum la contamination. Celles-ci ont pris la forme d’applications mobiles qui, d’une manière générale, alertent les utilisateurs sur la présence de cas positifs au Coronavirus aux alentours.
Dans cet article :
Les applications d’alerte sur les cas d’infection au Covid-19
L’initiative StopCovid, née en France, se montre comme une des références en Europe. Celle-ci serait en mesure de prévenir les utilisateurs que des personnes atteintes du Coronavirus se trouvent à proximité d’eux. Cependant, dans le souci du respect de la vie privée, l’application ne dévoilerait pas l’identité des individus en question. Dans la pratique, il faudrait évidemment que tout le monde ait installé StopCovid sur leur smartphone afin d’être interconnecté. Pour l’heure, le projet n’est pas tout à fait terminé.
Selon de récentes nouvelles, l’Italie utiliserait aussi bientôt une application mobile nommée Immuni pour le suivi des personnes testées positives au Covid-19. L’application devrait aider le gouvernement à mieux gérer la propagation de la maladie, une fois le confinement levé. Les utilisateurs seraient informés si un contact avec une personne infectée a eu lieu.
Les applications de recueil de données sur la propagation de la pandémie
Les autorités du Nouveau-Brunswick sont également en train de concocter leur nouvelle formule pour traiter au mieux le Coronavirus. Avec leur application SafeContact, le gouvernement souhaite agir sur trois fronts. SafeContact devrait, dans un premier temps, avoir une fonctionnalité GPS pour suivre les déplacements des utilisateurs. Ces derniers seraient ensuite en mesure d’enregistrer leurs symptômes, mais surtout d’être prévenus s’ils entrent en contact avec des individus déjà malades. Le développement de l’application est, en ce moment, pris en charge par la startup Gray Wolf Analytics.
Au Canada, la Santé Publique d’Ottawa (SPO) prend aussi part à l’aventure des applications mobiles, en mettant au point un produit sans nom pour le moment. Cette fois-ci, l’objectif ne serait pas d’informer les utilisateurs s’ils ont fréquenté des victimes du Covid-19. Ceux qui auront installé la future application sur leur smartphone auraient plutôt la possibilité de déclarer qu’il y a eu contact avec des personnes atteintes de la pandémie. Les données recueillies seraient utilisées afin de dresser une cartographie des zones les plus troubles. Cet outil devrait bien sûr être accessible au grand public, toujours dans le but de limiter l’expansion du Coronavirus.
Même si ces différentes applications sont déjà en cours de finalisation, des polémiques continuent d’exister autour d’elles. Les préoccupations s’articulent particulièrement sur du respect de la vie privée et la transparence.
Les utilisateurs seront amenés à participer volontairement à ces initiatives. En effet, ils devront, entre autres, accepter de fournir leurs données de géolocalisation. L’usage d’un smartphone sera aussi indispensable, ce qui demeure problématique pour les pays en développement de grandes parties des populations ont à peine de quoi subvenir à leurs besoins.
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