Quels sont les avantages des statuts juridiques des entreprises ? Pas toujours simple de faire un choix au moment de créer sa société. Suivez le guide !
Le choix est toujours complexe au moment de lancer sa société. En effet, avant d’entamer les différentes démarches administratives, il est impératif de bien choisir son statut juridique en fonction de ses différents besoins et du projet en lui-même.
L’importance de bien choisir son statut juridique
Il n’est jamais simple de choisir son statut juridique pour différentes raisons. Parfois, l’aspect financier prime avec l’obligation de mettre sa situation et ses biens personnels à l’abri quand dans d’autres cas, le potentiel d’exploitation de l’entreprise peut être rudimentaire ou à l’inverse, trop important. Dans tous les cas, il conviendrait presque d’effectuer ces réflexions au cas par cas, bien que certains statuts soient particulièrement attractifs pour des secteurs d’activité avec des explications logiques sur lesquelles nous reviendrons.
Fort heureusement de nos jours, plusieurs plateformes spécialisées ainsi que l’accès plus aisé à de précieux conseils permettent de mieux choisir son statut et de réellement adapter sa situation aux besoins de la future entreprise. Naturellement, il convient de décider du statut de sa société avant de se lancer dans les tâches administratives puisque par exemple, la publication officielle ou encore l’envoi des statuts au greffe du tribunal de commerce compétent mentionnent logiquement le type de société créée.
Que cela soit en fonction du secteur d’activité ou des besoins futurs, quels sont les principaux avantages des statuts juridiques disponibles au moment de lancer sa société ?
À noter : cette liste exclue le régime de micro-entrepreneur, qui relève d’un régime fiscal et non d’une entreprise juridique en elle-même, aussi intéressante que cette entreprise individuelle puisse être pour les indépendants.
EI : Avantages de l’entreprise individuelle
Très appréciée chez les artisans et les commerçants, à savoir le plus grand secteur d’activité en termes du nombre d’entreprises en France, l’entreprise individuelle ne nécessite que très peu de démarches administratives pour sa création.
Par la suite, il en va de même puisque le gestionnaire de l’EI n’est pas dans l’obligation de publier les comptes annuels de l’entreprise concernée. De plus, ce statut est réellement adéquat pour les entreprises aux faibles chiffres d’affaires, leur permettant en exemple, de progressivement faire grandir leur société.
EIRL : Avantages de l’entreprise individuelle à responsabilité limitée
Si elle comporte beaucoup de similitudes avec l’EI, l’EIRL possède un avantage supplémentaire qui peut se montrer non-négligeable, notamment auprès des artisans. En effet, il est possible avec ce statut juridique, d’affecter un patrimoine à l’activité. Ainsi, les biens personnels et professionnels ne sont pas mis dans le même panier et en cas de difficultés financières, aucune créance n’est possible sur un bien personnel.
De plus, l’EIRL laisse place à un choix plus vaste en ce qui concerne les charges fiscales : le dirigeant décide entre les impôts sur les sociétés ou les impôts sur le revenu.
EURL : Avantages de l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée
Vraie société de ce nom aux yeux de la loi, l’EURL oblige la tenue de rapports et d’assemblées générales chaque année, au contraire de ce qui est obligatoire avec les options tout juste citées.
Cependant, cet inconvénient peut laisser place à un avantage certain en fonction des cas. Sans capital minimum requis, l’EURL permet à tous de sauter le pas vers la création d’une société digne de ce nom et dissociant logiquement, les biens personnels et professionnels.
La responsabilité dépend elle, du montant de l’apport introduit au moment de la création de l’entreprise. De par sa simplicité, le statut EURL est bien adapté pour devenir freelance.
SARL : Avantages de la société anonyme à responsabilité limitée
S’il ne fallait retenir qu’un seul avantage de la SARL, il s’agirait probablement de sa capacité légale à limiter la responsabilité des associés, comme son nom l’indique. Ainsi, la protection est totale en cas de problèmes financiers et ce, notamment grâce à la séparation des biens comme cité en exemple pour d’autres statuts juridiques.
À l’instar de l’EIRL, la SARL ne demande aucun montant minimum pour constituer le capital social, ce qui peut permettre à plusieurs associés d’investir dans la société sans forcément, une grande entrée d’argent.
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SAS / SASU : Avantages d’une société par actions simplifiées et d’une SASU
La SAS est un statut fréquemment choisi par les sociétés du secteur tertiaire. Pourquoi ? Puisque majoritairement, le fonctionnement d’une SAS ou d’une SASU lorsque plusieurs personnes sont en charge de la société, peut être géré de la manière dont les dirigeants le souhaitent. Il s’agit à ce niveau et d’un point de vue administratif et financier, des deux statuts juridiques qui laissent le plus de place aux possibilités et aux choix parfois précis des dirigeants.
Pour ce faire, seule une inscription dans les statuts du fonctionnement précis de la société dans certains cas est nécessaire.
De plus, l’entreprise est directement reliée à l’impôt sur les sociétés et permet aux dirigeants de choisir ou non, le versement des dividendes. Cependant et comme le prouve la capacité presque illimitée de modification de ce genre d’entreprises, il est également possible d’opter pour l’impôt sur les revenus.
Enfin et puisque l’on sait que les dirigeants de société ne sont pas toujours protégés du mieux possible, le choix de ce statut permet au président d’être dépendant du régime général de la Sécurité sociale. En cas de problème éventuel, cet aspect peut être d’une grande aide pour la personne en question et logiquement, pour la pérennisation de l’entreprise.
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