Qui n’aime pas prolonger son sommeil d’un peu plus des 7 heures recommandées de temps en temps ? Après tout, qu’y a-t-il de mal à faire la grasse matinée le week-end après une bonne semaine chargée ? Eh bien, cette étude semble indiquer le contraire !

L’étude a été réalisée par des chercheurs du King’s College de Londres. Elle révèle des liens entre la grasse matinée et la santé de notre microbiote intestinal. Publiés dans le European Journal of Nutrition, les résultats soulignent l’importance de maintenir des habitudes de sommeil régulières pour préserver un équilibre intestinal optimal.
Dans cet article :
Des conséquences que l’on n’aurait jamais imaginées…
L’étude, baptisée ZOE PREDICT 1, a impliqué 934 adultes en bonne santé âgés de 18 à 65 ans. Les chercheurs ont examiné leurs habitudes de sommeil. Parallèlement, ils ont également analysé des échantillons de selles, des prélèvements sanguins et leur microbiome intestinal.
Ils ont abouti à la conclusion selon laquelle le « décalage horaire social », causé par des modifications dans nos habitudes, perturbe notre horloge biologique interne, et impacte sur la composition du microbiote intestinal, la qualité de l’alimentation, et la santé cardiométabolique.
Ici, le terme décalage horaire social indique modifications dans les habitudes de sommeil et de vie quotidienne qui perturbent l’horloge biologique interne d’une personne. Il peut être associé à de petits changements dans le mode de vie, tels que des horaires de sommeil irréguliers, des heures de coucher et de réveil variables, en particulier pendant les jours de congé comme les week-ends ou les jours fériés.
VOIR AUSSI : Quelles sont les erreurs à éviter pour un sommeil de qualité ?
Les bactéries nocives se multiplient durant les heures de grasse matinée
En effet, le groupe présentant un décalage horaire social a montré des différences significatives dans la composition de son microbiome intestinal. En plus d’un temps de sommeil réduit, ces individus avaient des habitudes alimentaires moins saines. Ils consommaient plus de friture et de sucreries, et moins de fruits et de noix. Ce groupe était également constitué de plus de jeunes que l’autre.
Concrètement, le décalage horaire social semble être lié à un développement accru de neuf bactéries intestinales nocives. En même temps, huit bonnes intestinales étaient moins abondantes chez le groupe concerné.
Les chercheurs ont également noté que plus d’une heure et demie de grasse matinée est associée à des modifications de la flore intestinale.
Sarah Berry, l’auteure principale de l’étude, recommande de maintenir des habitudes de sommeil régulières pour la santé digestive optimale. Elle a précisé que la santé de nos intestins peut impacter sur la santé mentale.
BuzzWebzine est un média indépendant. Soutiens-nous en nous ajoutant à tes favoris sur Google Actualités :
4 commentaires
Wow, jamais pensé que dormir un peu plus pouvait affecter les intestins! Perso, je dors toujours plus le week-end… Peut-être que je devrais changer ça. Des conseils sur comment améliorer les habitudes de sommeil?
Je suis nutritionniste et je savais pas ça. Ça mérite plus d’attention. Par contre, vous auriez dû expliquer plus sur les types de bactéries et comment elles affectent la santé.
Pfff, une autre étude qui nous dit quoi faire… j’adore mes grasses mat’ et je vais pas changer. On a tous besoin de repos. Je pense que c’est plus compliqué que ça, non?
est-ce que l’impact est le même pour tout le monde? Genre les jeunes contre les plus âgés? Peut-être que vous pouvez explorer ça dans un futur article. 🙂