Tous les enfants nés depuis le 1er janvier 2018 sont soumis au nouveau calendrier vaccinal. Ce dernier est régulièrement revu afin de protéger au mieux la population. Mais depuis le début de l’année, 11 vaccins sont devenus obligatoires. Une mesure qui divise…
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Vaccinations des bébés : les grands changements
Jusqu’à la fin de l’année 2017, seuls trois vaccins étaient obligatoires. Parmi eux il y avait la diphtérie, obligatoire depuis 1938, le tétanos, imposé depuis 1940, et la poliomyélite, obligatoire depuis 1964. Ils sont aujourd’hui regroupés dans une seule et même injection connue sous le nom de DTP. Huit autres vaccins étaient recommandés : la coqueluche, le ROR (rougeole-oreillons-rubéole), l’hépatite B, la bactérie Haemophilus influenzae, le pneumocoque et le méningocoque C. Ces huit vaccins sont depuis le 1er janvier 2018 imposés. C’est pourquoi nous avons maintenant 11 vaccins obligatoires pour les tout-petits, ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Certains parents préfèrent garder le choix de vacciner ou non leurs enfants plutôt qu’on leur impose cette décision.
Pourquoi imposer la vaccination aux enfants ?
Si le gouvernement a choisi d’étendre la couverture vaccinale des plus jeunes, c’est que bon nombre de maladies qui avaient disparu reviennent et sont responsables de plusieurs décès. Actuellement c’est l’épidémie de rougeole qui inquiète le plus. En 10 ans, près de 25 000 cas de rougeole ont été déclarés en France. Mais ce n’est pas tout ! On dénombre aussi plus de 30 encéphalites. Les conséquences de ces épidémies sont graves puisqu’elles sont la cause de 10 décès. Le manque de vaccination impacte donc la population, d’où la décision de rendre obligatoires 11 vaccins.
Aucune sanction ni amende ne sera appliquée aux parents qui refusent la vaccination. En revanche, les enfants non vaccinés ne seront pas admis en collectivité ce qui inclut la crèche et l’école.
Informations pratiques autour du nouveau calendrier vaccinal
Les 11 vaccins obligatoires sont administrés selon le calendrier vaccinal grâce à 10 injections réparties entre 2 mois et 2 ans. Comme la majorité des vaccins, ils sont pris en charge à 65% par l’Assurance maladie et à 35% par les mutuelles. Parce que la rougeole fait l’objet d’une surveillance particulière, le vaccin ROR est actuellement pris en charge à 100% pour les mineurs par l’Assurance maladie.
Pour les familles qui ne possèdent pas de complémentaires santé, des solutions existent. Ils peuvent bénéficier de la vaccination gratuite assurée par les centres de vaccination et les PMI.
Il est essentiel de rappeler que 70% des enfants recevaient déjà ces vaccins. Il y a donc peu de changements en réalité. Même si la polémique est bel et bien là, il faut prendre le temps de discuter avec son médecin.
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