Dans le milieu animalier, il nous arrive souvent d’avoir des espèces particulières et c’est le cas de ces animaux capables de clonage.
Le clonage, c’est le fait de reproduire un être vivant à l’identique au niveau de l’ADN et donc aussi au niveau du physique. Et si vous ne le savez pas, il existe déjà une forme de clonage dans la nature. La nature est tellement belle et complexe qu’elle est capable de parthénogenèse, du moins pour certaines espèces animales ou végétales.
Qu’est-ce que la parthénogenèse ?
La parthénogenèse est une forme de clonage naturel et reproduit par les humains pour certaines plantes et mêmes animaux. L’idée de la parthénogenèse est simple : l’être vivant qui en est capable peut se reproduire sans partenaire, seul.
Pas besoin d’un mâle et d’une femelle, juste une femelle, donc uniquement d’un seul individu pour faire des bébés. Les enfants sont généralement la réplique de la mère au niveau de l’ADN. La femelle est capable de reproduire les gènes fournis par le sperme, mais sans le sperme. Non fécondée, la femelle est quand même capable de reproduire et de se diviser. Ou plutôt, de se multiplier !
Pour illustrer, vous voyez Jurassic World ? Dans les films, le vélociraptor Blue a reçu le gène d’un lézard qui est capable de parthénogenèse. C’est pour cette raison que Blue a réussi à se reproduire seule. Elle a donc fait un bébé en solo appelé Bêta.
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Des animaux déjà capables de clonage
Il existe plein d’espèces dans notre monde qui sont capables de parthénogenèse et donc d’une forme de clonage. C’est le cas d’espèces végétales, sauf les espèces à fleurs qui nécessite donc un organe mâle et un organe femelle qui se rencontre notamment par la pollinisation.
Et c’est aussi le cas chez certaines espèces animales comme certains insectes. Nous pouvons par exemple citer l’abeille, la guêpe, le puceron, ou encore la fourmi. Ces insectes alternent en fait entre reproduction sexuée et asexuée.
Exemple avec la fourmi : la reine est capable de se reproduire seule durant toute sa vie. Par contre, les mâles sont quand même utiles pour féconder les femelles, devenant ainsi des princesses qui par la suite deviendront des reines capables de se reproduire seules et parfois sous fécondation du mâle.
C’est aussi le cas de certaines espèces parmi les reptiles comme le gecko nain Lepidodactylus lugubris. Ce dernier est aussi capable de se reproduire en solo, sans partenaire. Les femelles pondent des œufs, lesquels donnent des répliques exactes de la mère. Nous pouvons aussi citer le dragon de Komodo, capable de faire ce qu’on appelle des naissances vierges.
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Peut-on utiliser la parthénogenèse chez les humains ?
Beaucoup d’humains aimeraient faire un multiclonage comme dans Naruto, mais est-ce vraiment possible de se cloner ou en tout cas de faire de la parthénogenèse (enfanter sans partenaire) en étant un humain ?
Alors qu’Elon Musk assure que Jurassic Park pourrait devenir une réalité, nous sommes en droit de nous demander si le clonage humain est pour bientôt. Déjà, nous savons déjà cloner des êtres vivants, notamment avec certaines plantes, mais aussi avec l’exemple de Dolly, la brebis clonée par l’homme.
L’idée du clonage humain, déjà étudié dans de nombreux pays, reposerait sur des principes similaires comme la division embryonnaire (d’un embryon fécondé) en plusieurs. En gros, vous créez des jumeaux génétiquement similaires, mais vous ne clonez pas un humain déjà existant.
Toutefois, l’utilisation de la parthénogenèse pour l’Homme est déjà à l’étude pour un clonage reproductif. Nous rappelons que la parthénogenèse n’est pas exactement un clonage, c’est ce qui s’en rapproche le plus. Et dans le cas des mammifères, c’est très rare.
En réalité, la parthénogenèse est le plus souvent possible auprès des ovipares. Pour les mammifères, cela résulte surtout d’accidents. Ainsi, pour le moment, le clonage par parthénogenèse n’est pas connu ni possible chez l’humain. Néanmoins, l’avancée scientifique le permettra peut-être un jour.
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