Et si Stephen Hawking avait raison, courons-nous à notre perte ?

Le scientifique Stephen Hawking avait fait une prédiction glaçante sur notre futur, et nous serions justement sur la mauvaise voie.

En plus de ses découvertes scientifiques majeures, le brillant et regretté Stephen Hawking n’a jamais hésité à parler des sujets qui fâchent. Avant de nous quitter en 2018, il avait fait une prédiction qui glace le sang : selon lui, si on continue comme ça, la Terre pourrait devenir une immense « boule de feu » d’ici l’an 2600. Rien que ça. Entre surpopulation, explosion de la consommation d’énergie et réchauffement climatique, il nous dresse un tableau où la planète finit surchauffée, saturée et presque invivable. Exagéré ? Pas si sûr…

L’avertissement de Stephen Hawking : où est le problème ?

Hawking explique que notre croissance démographique est déjà un problème sérieux. Aujourd’hui, on est environ 8 milliards, et ça grimpe vite. Selon lui, d’ici 2600, il n’y aurait plus assez de place sur Terre pour respirer ! Chaque mètre carré serait occupé, chaque ressource surexploitée.

En prime, on consomme toujours plus d’énergie pour alimenter cette population en hausse. Ce besoin d’énergie constant risque, selon lui, de nous transformer en une planète brûlante, éclairée d’un rouge ardent, visible depuis l’espace.

Ce n’est pas qu’une idée folle : des études du MIT et de l’Agence internationale de l’énergie montrent que notre demande énergétique augmente constamment. Elle pousse à produire plus, émet plus de CO₂ et accélère le réchauffement climatique.

Les projections du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) confirment que les conséquences de ce réchauffement risquent de rendre de vastes zones habitables, avec des températures extrêmes et des ressources en eau limitées. Une « boule de feu » n’est donc peut-être pas qu’une image.

Une Terre surchauffée, surpeuplée, surexploitée

La théorie de Stephen Hawking repose aussi sur l’idée que nous serons tellement nombreux qu’on ne pourra plus se nourrir ni se loger correctement. Aujourd’hui, la planète commence déjà à craquer sous la pression de 8 milliards d’âmes.

En 2050, nous pourrions être 10 milliards, et après ? L’ONU met en garde contre l’impact de cette surpopulation : ressources alimentaires limitées, pénuries d’eau, conflits pour les terres cultivables.

Hawking a même ajouté qu’à ce rythme, on devra peut-être bientôt coloniser d’autres planètes. Une idée qui semble sortir tout droit d’un film de science-fiction, mais qui pourrait devenir une nécessité. Sans parler du fait que ces « nouvelles terres » ne sont pas prêtes à nous accueillir du jour au lendemain.

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Le climat et l’effet boule de neige

Le changement climatique est aussi au centre des prédictions d’Hawking. Il voyageait le réchauffement global comme une menace directe. Avec l’effet de serre, nos émissions de CO₂ et de méthane transforment l’atmosphère en un manteau de chaleur qui enveloppe la planète.

Et ce n’est pas près de s’arranger. Chaque année, la température mondiale monte un peu plus, et les conséquences sont déjà visibles : sécheresses, inondations, incendies, et vagues de chaleur.

Les scientifiques sont de plus en plus inquiets. Les effets de ce réchauffement pourraient non seulement rendre certaines régions invivables, mais provoquer des migrations massives.

Ce phénomène, que certains appellent « le dérèglement climatique », n’est donc pas juste un concept abstrait : il bouleverse déjà la vie de milliers de gens et menace de le faire à une échelle bien plus grande.

Et s’il était déjà trop tard ?

Hawking pensait que même si le risque de catastrophe dans l’immédiat est faible, il devient inévitable sur le long terme. Selon lui, le dégagement, les guerres nucléaires potentielles et les avancées technologiques incontrôlées (l’intelligence artificielle par exemple) sont toutes des menaces qui s’accumulent.

Aujourd’hui, peu de choses ont changé. La crise climatique est encore vue comme un problème lointain par beaucoup, et les engagements pour réduire notre impact sont trop timides pour inverser la tendance. La NASA, bien qu’elle n’ait pas confirmé les dires de Hawking, continue de surveiller de près l’évolution du climat, rappelant que l’avenir de la planète dépend de nous.

Certains font déjà des efforts pour rendre le monde plus vivable, alors qu’il est surpeuplé. C’est le cas notamment du projet Biosphere Experience :

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Alors, on fait quoi ?

La prédiction de Hawking n’est pas une phrase inévitable. Elle est surtout un avertissement : si l’on continue à détruire notre environnement et à consommer sans réfléchir, la Terre finira par le payer au prix fort.

Mais il n’est jamais trop tard pour changer.

Pour lui, comme pour les scientifiques, la solution est passée par des actions concrètes : réduire notre consommation d’énergie, maîtriser notre impact, et investir dans des technologies durables. La balle est dans notre camp.

Réduire nos consommations non essentielles, aller à l’essentiel, privilégier le local plutôt que l’importation, abaisser nos exigences… Tout cela peut faire une différence.

Car finalement, le problème du manque démographique (le fameux réarmement démographique de Macron) n’est pas lié au fait que nous ne sommes pas assez sur Terre, c’est lié au fait que nous avons une économie qui nécessite des travailleurs et des consommateurs.

En changeant notre manière de voir le monde, trop capitaliste, nous n’aurions pas besoin d’autant de personnes pour supporter l’économie.