Désormais, il n’est plus à exclure que des soldats dotés de capacités améliorées rejoignent les rangs des forces armées françaises. D’ailleurs, celles-ci ont reçu dernièrement l’autorisation de développer des soldats « augmentés ».
Dans le cadre du développement de ces soldats d’un nouveau genre, il faudra cependant que les responsables veillent à respecter certaines conditions. Des limites seront également à ne pas franchir.
Dans cet article :
Supers-soldats : bientôt une réalité !
C’est désormais chose faite ! Le comité d’éthique de la défense qui a vu le jour vers la fin de l’année 2019 a finalement donné son avis au sujet du développement de soldats « augmentés » au sein de l’armée française. Suite au rapport émis par ce comité, la Ministre des armées, Florence Parly, a ainsi fait savoir que l’autorisation de développer des « soldats augmentés » avait été donnée à nos forces armées.
À noter qu’avant de se prononcer, les membres de ce comité d’éthique se sont penchés sur plusieurs sujets. Parmi eux : l’utilisation de techniques invasives destinées à améliorer les capacités physiques ou cognitives d’un individu. Différentes questions ont ainsi été abordées telles que l’absorption de molécules, ou l’usage d’implants sous-cutanés.
Des soldats augmentés : oui, mais pas de manière définitive !
Que l’on se rassure toutefois, ce n’est pas demain la veille que nous verrons débarquer des soldats augmentés, dotés d’une force surhumaine ou à l’épreuve des balles. Effectivement, lors de son allocution, Mme Florence Parly a bien souligné le fait qu’aucune évolution invasive ne figurerait encore à l’agenda des forces armées françaises.
Ce n’est donc pas de sitôt que des soldats devront subir des opérations chirurgicales. Notons qu’il peut s’agir, par exemple, d’accroître leur acuité visuelle ou de placer des implants dans leur cerveau pour leur permettre d’avoir directement accès à des bases de données. Pour l’heure, il faut ainsi « mettre fin à tout fantasme », a notamment déclaré la Ministre des armées.
Du discours de Florence Parly, il faudra également retenir ceci :
- aucune technique invasive visant à améliorer les capacités des soldats ne pourra être réalisée sans leur consentement ;
- plutôt que d’effectuer une quelconque transformation invasive, la recherche et l’application de solutions alternatives seront privilégiées ;
- quelles que soient les augmentations prévues, celles-ci devront être réversibles ;
- les améliorations prévues ne devront en aucun cas nuire à la santé ou la sécurité des soldats.
« Plutôt que d’implanter une puce sous la peau, nous chercherons à l’intégrer à un uniforme. »
Florence Parly, Ministre des armées
Si la France a donc décidé de dire oui aux soldats augmentés, des conditions et des limites ont clairement été définies. En sera-t-il de même dans les autres pays souhaitant se doter du « soldat parfait » ? Difficile à dire ! Effectivement, aux États-Unis par exemple, l’usage d’implants sous-cutanés ou dans le cerveau a déjà été expérimenté par la DARPA. En Chine, des tests auraient également déjà été réalisés afin d’améliorer biologiquement les capacités de soldats.
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