Alors que nous sommes encore loin d’être débarrassés du coronavirus, de nombreux fumeurs de cigarette électronique se posent des questions sur leur consommation de e-liquide. Entre santé et transmission du virus, faisons le point sur la vape et son impact sur le covid-19.
Nous sommes fixés sur les ravages du Covid-19, mais en qui concerne les éventuels traitements et les vaccins, les recherches sont encore en cours. Cette maladie infectieuse suscite alors encore beaucoup d’interrogations, notamment auprès des vapoteurs. Voici les principales interrogations en ce qui concerne la cigarette électronique et le coronavirus sur le sujet avec des les éléments de réponse connus à ce jour…
Dans cet article :
Le vapoteur est-il mieux protégé du coronavirus ?
Le vapotage ne protège pas d’une contamination au coronavirus ou d’autres maladies infectieuses d’ailleurs, bien qu’un des composants des e-liquides — le propylène glygol (PG) — soit doté de propriétés fongicides. Le PG est en effet utilisé dans différents secteurs, notamment dans l’industrie cosmétique pour éviter la prolifération des moisissures. Si le PG prévient également la multiplication des champignons dans un e-liquide, une exposition permanente et à des doses élevées est nécessaire pour bénéficier des vertus fongicides du composé comme le confirment deux études. L’une d’elles a été menée dans des baraquements de l’armée de l’air canadienne en 1945 et l’autre dans une maternité américaine en 1947. Les résultats des recherches recourant au PG pour assainir l’air ambiant étaient insatisfaisants et les études abandonnées. On peut donc en déduire que vapoter n’aura pas d’impact positif en ce qui concerne la prévention du coronavirus.
La e-cigarette augmente-t-elle les risques de transmission du coronavirus ?
Certaines recettes de e-liquides, surtout celles avec un taux élevé de glycérine végétale, produisent une vapeur plus dense qui peut être qualifiée de vecteur de transmission du coronavirus selon certains scientifiques, comme la fumée de cigarette d’ailleurs. Le département de santé britannique pour sa part affirme que le nuage de vapeur ne représente aucun danger pour le vapoteur passif dans le cas du Covid-19.
Cependant, cette maladie encore récente cache encore de nombreux secrets que la science n’a pas encore percés… Pour écarter tous les risques, il est donc conseillé d’éviter de vapoter près d’une autre personne, en extérieur ou dans une pièce bien ventilée. Le but étant d’éviter que d’autres personnes ne respirent la vapeur que vous venez d’expirer.
Le fumeur, le vapo-fumeur et les anciens fumeurs sont-ils plus sensibles au coronavirus ?
Le coronavirus s’attaque aux poumons, qui chez les fumeurs sont en partie affaiblis par l’inhalation des composés toxiques contenus dans la fumée de cigarette. Des complications peuvent ainsi survenir en cas d’infection chez les fumeurs et ceux qui alternent le tabagisme et le vapotage. Pour ceux qui ont abandonné le tabagisme pour le vapotage, les risques de complications semblent moins accrus. Si vapoter est moins dangereux que fumer, il n’en demeure pas moins que le vapotage n’est pas sans risque sur la santé, surtout en cas de mauvaise utilisation du matériel conduisant à la production accrue de produits de dégradation dangereux pour la santé comme les aldéhydes. Bien que la nicotine ne soit pas nocive à faible dose, il est tout de même recommandé d’éviter les pics trop rapides qui représentent un risque pour le système cardiovasculaire. Les personnes présentant des problèmes à ce niveau sont plus sensibles au coronavirus. Le sujet de la contamination au Covid-19 chez les vapoteurs a d’ailleurs l’objet de nombreux articles sur la toile<.
Où peut-on réaliser des achats de e-liquides et d’équipement de cigarette électronique en période de confinement ?
Entrant dans la catégorie des commerces de première nécessité en France, les boutiques physiques de vape proposant tout le matériel (e-cigarettes et e-liquides) sont pour la plupart ouvertes en France. Il reste bien sur possible de passer commande en ligne d’Eliquides pour se ravitailler en se faisant livrer chez soi ou en point relais ou de se faire livrer le colis, il convient d’opter pour ces alternatives. De nombreux e-boutiques de vape sont toujours en activité. Toutefois, le matériel étant généralement fabriqué en Chine, le stock peut ne pas être suffisant, notamment pour les accessoires les plus populaires, même si certaines usines maintiennent leur activité. Le ravitaillement en e-liquide peut également être perturbé, les commandes étant très importantes en cette période. De plus, certaines marques ont quelque peu ralenti leur production de e-liquides pour fabriquer du gel hydroalcoolique.
Peut-on contracter le coronavirus avec un colis lors d’un achat en ligne ?
Les risques de contamination sont très faibles comme l’indique l’Institut Pasteur. Si le coronavirus peut survivre jusqu’à 2 voire 3 jours sur les surfaces en plastique et le fer, sa durée de vie est d’environ 24 heures sur le carton et de seulement quelques heures sur les surfaces sèches et inertes en milieu extérieur. Pour les colis provenant d’une zone infectée, le risque d’infection est très faible. Des colis reçus des fournisseurs sont isolés quelques jours par précaution. Au moment de la livraison, il est tout de même plus sûr de respecter certaines règles si vous choisissez de vous faire livrer à domicile. Ainsi, quand un livreur frappe à votre porte, laissez-lui le temps de déposer le colis et de reculer d’un mètre minimum. Il s’assurera, toujours à bonne distance, que vous avez bien réceptionné votre commande. En ces temps, la remise contre signature est suspendue.
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