La nature a doté certains animaux sauvages de l’incroyable capacité de se reproduire tout seul, c’est-à-dire sans avoir besoin de partenaire. Découvrez ces espèces rares.
À l’école comme dans la vie active, nous avons appris un principe “universel” qui semble s’appliquer aux animaux et aux humains : il ne peut avoir reproduction qu’avec l’union d’un être mâle et femelle. Les deux sexes doivent s’accoupler pour donner naissance à leur descendance. Il s’agit là effectivement d’un principe qui s’applique à la majorité des êtres. Néanmoins, la nature incroyable dans ses œuvres a mis en place quelques exceptions au sein des animaux. Chacun est unique en son genre. Voici les animaux qui peuvent procréer seuls.
Dans cet article :
Se reproduire seul : il existe différents cas
La capacité d’un animal à se reproduire seul est désignée par : la parthénogenèse. Généralement, ce terme désigne le fait que les femelles peuvent féconder elles-mêmes un de leurs propres ovules pour donner naissance à des petits. Mais dans les faits, cette parthénogenèse existe sous différentes formes. Nous avons la parthénogenèse obligatoire et la parthénogenèse facultative.
La parthénogenèse est dite facultative pour des animaux qui peuvent donner naissance de la manière classique, mais qui peuvent aussi choisir la parthénogenèse pour assurer leur postérité. Elle devient obligatoire pour ces animaux qui ne peuvent avoir une descendance qu’en recourant à la parthénogenèse.
Par ailleurs, cette parthénogenèse sous deux types : la parthénogenèse thélytoque et la parthénogenèse arrhénotoque. Le premier type est utilisé pour désigner le cas où une femelle n’engendre que des femelles. Pour le deuxième cas, l’animal choisit de féconder ou non un ovule avec du sperme qu’elle a stocké. L’ovule fécondé donne naissance à des femelles. Sinon, il en naît des mâles.
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Se reproduire seul : comment cela se passe-t-il ?
Donner naissance sans s’accoupler avec un mâle est une capacité unique que possèdent seulement quelques animaux. Mais la procréation n’est pas unique. Ici aussi, nous devons distinguer deux différentes versions de parthénogenèse. Il existe un cas où la femelle recueille des spermes de mâles et choisit après de les utiliser ou non pour féconder un ovule et ainsi produire des descendants. Dans le deuxième cas, dit parthénogenèse stricte, il s’agit de tout un processus désigné par la méiose. Ici aussi, les choses existent en deux différentes façons.
Dans le premier cas, et c’est ce qui arrive généralement, aucun gamète mâle n’entre en jeu. Tout se fait par les ovaires qui génèrent des ovules. C’est là que les cellules se répliquent et s’organisent pour conduire à la formation de petits qui deviennent grands. Ces derniers sont des copies identiques de leur mère.
Dans le second cas, le processus de la méiose conduit à la génération de cellules appelées corps polaires. Elles ne sont pas l’œuf fertile. Quand elles se mélangent à l’œuf fertile, ceci donne naissance à des rejetons qui se distinguent de leur mère : ils n’en sont pas des copies conformes.
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Les animaux capables de reproduire seuls
Vous savez dorénavant que la parthénogenèse n’existe pas sous une seule forme. Il est donc possible que certains animaux ne soient pas encore identifiés comme ayant recours à ce processus pour assurer leur postérité. Néanmoins, sept qui ont étudié par les scientifiques comme l’utilisant.
L’abeille domestique
L’abeille domestique, également connue sous le nom d’Apis mellifera, est une espèce fascinante qui possède la capacité unique de se reproduire sans l’aide d’un partenaire. Elle fait recours à la parthénogenèse arrhénotoque pour garantie survie et leur prospérité dans des conditions variables et parfois hostiles.
Le petit lézard du Mexique
Espèce ayant pour nom scientifique aspidoscelis uniparens, le petit lézard du Mexique a une population essentiellement composée de femelles. Elle fait donc recours à la parthénogenèse obligatoire pour procréer.
Le dragon de Komodo
Redouté pour sa forme, ses capacités féroces et son venin sans merci, le dragon de Komodo est un animal dont les femelles se reproduisent à l’identique. Leur processus de procréation ne donc pas appel aux corps polaires.
Le condor
Majestueux oiseau des Andes, le condor est un animal le plus souvent entouré de mâles fertiles. Mais fortes de leur indépendance, certaines femelles recourent à la parthénogenèse facultative pour procréer.
Le requin-zèbre
Il s’agit d’une espèce de requins qui vit dans les océans Indien et Pacifique. En 2016, un cas de procréation par parthénogenèse a été documenté, mais dans un aquarium.
Le serpent marin à ventre jaune
C’est en 2015 que les scientifiques ont pu observer une femelle se reproduire seule deux années de suite dans le Missouri. Elle a recouru à la parthénogenèse facultative.
Les phasmes
C’est un terme utilisé pour désigner quelques oiseaux et insectes capables de se fondre dans la nature grâce à leur mimétisme. On y trouve des sauterelles, des scorpions ou encore des grillons. Ces derniers ont aussi la possibilité de donner naissance sans la contribution d’un mâle. Les pucerons femelles, par exemple, peuvent produire des clones d’elles-mêmes sans l’intervention d’un mâle, permettant une reproduction rapide et efficace en cas d’environnement favorable.
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