Le cancer de pénis, bien que moins commun que d’autres types de cancer, reste une maladie grave qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur la vie d’un homme.
Le cancer du pénis est considéré comme une forme rare de cancer : plus rare que les autres types. Il ne touche seulement qu’un homme sur 100 000 en Europe ou aux États-Unis. En France, selon les données de Santé publique France datant de 2018, le nombre estimé de nouveaux cas de cancer du pénis était de 449. Bien que moins rare que d’autres formes de cancer, il nécessite une attention particulière. Son diagnostic précoce peut faire toute la différence dans les chances de guérison. Voici les symptômes caractéristiques de cette maladie souvent méconnue.
Dans cet article :
Le cancer de pénis : c’est quoi ?
Aussi désigné comme carcinome pénien, le cancer du pénis se caractérise par une multiplication anormale de cellules dans la zone de la verge. Il est couramment observé sur le gland ou à l’intérieur du prépuce. Les tumeurs au niveau du pénis sont principalement des carcinomes épidermoïdes, mais d’autres types de cancers comme le cancer de la peau, le lymphome ou l’adénocarcinome peuvent aussi se développer dans cette région. Ce n’est qu’après une biopsie de la tumeur que le médecin pourra déterminer la nature exacte des cellules tumorales.
Il faut noter que le cancer du pénis est plus fréquent chez les hommes plus âgés, avec une moyenne d’âge au moment du diagnostic oscillant entre 60 et 70 ans. Il est relativement peu fréquent chez les individus de moins de 40 ans. Cette constatation est confirmée par le centre hospitalier universitaire de Reims.
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Quelles manifestations indiquent la présence d’un cancer du pénis ?
Les symptômes du cancer du pénis comprennent l’apparition de lésions, souvent sous forme de verrues. Il est aussi possible de remarquer une zone rougeâtre et irritante sur la verge ou encore une petite masse accompagnée de sensations de brûlure au niveau du prépuce. Des saignements ainsi qu’un écoulement persistant et malodorant sous le prépuce peuvent également être des symptômes à prendre en compte. Il faut aussi surveiller toute enflure des ganglions lymphatiques dans la région inguinale (pli de l’aine notamment).
Il est important de se soumettre à des dépistages réguliers pour augmenter les chances de détection précoce et de traitement efficace du cancer du pénis. D’après les données de Santé publique France, le cancer du pénis, une fois pris en charge, ne constitue pas un risque de décès pour environ 79% des patients de 50 ans et environ 60% des individus âgés de 80 ans.
Le premier diagnostic est souvent clinique. Il est réalisé par un examen physique par un médecin, afin de détecter toute suspicion de carcinome du pénis. Une fois le diagnostic posé, diverses méthodes d’examen sont utilisées pour évaluer l’étendue de la maladie. L’échographie est fréquemment pratiquée pour évaluer l’infiltration tumorale des tissus environnants, en particulier en présence d’un gonflement des ganglions lymphatiques associé à des modifications cutanées. Afin d’obtenir une évaluation plus détaillée de la profondeur de la tumeur et de déterminer le type de cellules impliquées, une biopsie est réalisée. Dans les cas plus graves, un scanner peut être requis pour établir un diagnostic complet et précis.
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