Si vous n’avez toujours rien compris du conflit qui oppose Israël à la Palestine, vous êtes au bon endroit.
Aujourd’hui, nous nous attaquons à l’un des plus grands, longs et complexes conflits du monde. Il est sans cesse ravivé par les tensions entre les deux pays. Après l’attaque de l’Hamas contre Israël, vous avez sûrement vu des gens afficher leur soutien pour tel ou tel autre pays, sans vraiment rien comprendre. Dans le présent article, nous allons essayer d’expliquer le sujet de la manière la plus détaillée possible.
Dans cet article :
Au commencement étaient les juifs
Le plus grand livre qui nous rapporte l’histoire au sujet des juifs est sans aucun doute la Bible. Dans l’Ancien Testament, nous apprenons que le peuple a subi une déportation à Babylone. Ceci s’est déroulé entre 597 et 538 avant Jésus-Christ. Ils ont ainsi été contraints de quitter leur Terre d’Israël pour vivre en exil.
À la fin de cet exil et selon plusieurs autres circonstances historiques, les juifs ne sont pas retournés chez eux, même si certains y sont demeurés. La majorité du peuple s’est éparpillée à travers le monde. Plusieurs ont vécu en Europe , en Afrique du Nord, en Asie et aux Amériques. Mais malgré cette dispersion, les israélites n’ont pas abandonné leur identité culturelle et religieuse. Ceci était de sorte qu’on pouvait facilement les identifier.
Au XIXe siècle, un mouvement voit le jour pour inviter les juifs à rentrer à la maison pour construire un pays juif. C’est ce que l’on appelle le Sionisme «retour à Sion», propulsé par Theodor Herzl. Ce mouvement invite les juifs du monde entier à retourner sur leur Terre d’Israël pour construire un pays qui sera le leur. Ceci permettrait de mettre fin à l’antisémitisme qui ne cessait de gagner en puissance, surtout depuis l’affaire Dreyfus.
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La Terre d’Israël a changé depuis longtemps
Le mouvement nationaliste juif appelle les juifs du monde entier à retourner sur la Terre d’Israël. Cette terre en question correspond à peu près à Canaan, la terre sainte, et une partie du territoire occupé par la Palestine. À la suite de l’appel, un grand nombre de juifs retournent donc sur ladite Terre d’Israël, grandement occupés par les Arabes. Cette immigration est vite devenue préoccupante pour les autochtones qui craignent que leurs droits sur le territoire soient compromis. L’immigration juive ne s’est pas arrêtée. Au fil du temps, cela a donné naissance à de petits différends sur la propriété du territoire. Néanmoins, les deux groupes (arabes et juifs) parviennent à vivre pacifiquement ensemble. Enfin, jusqu’en 1948.
L’impact de la Première Guerre mondiale
Au moment du retour des juifs en Terre d’Israël, le territoire était dirigé par l’Empire ottoman. Malheureusement, celui-ci chute durant la Première Guerre mondiale. La Société des Nations (ancêtre de l’ONU) va confier la gestion de la Palestine à la Grande-Bretagne. Pendant ce mandat britannique, l’immigration juive devient encore plus grande. C’est ce qui va ouvrir la voie à des bouleversements territoriaux. Des frictions naissent entre les deux groupes arabes juifs et les revendications sur la terre deviennent plus vives.
En 1917, le gouvernement britannique publie la déclaration de Balfour et exprime son désir de voir un « foyer national juif ». Les bases du conflit sont ainsi durablement posées.
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Création de l’État d’Israël
Afin de régler les nombreux problèmes qui ont vu le jour durant le mandat britannique, l’ONU prend la résolution en 1947 de scinder la Palestine mandataire britannique en deux États : un pour les Juifs et un autre pour les Arabes. Mais aucun des deux n’aura le droit sur la ville Sainte, Jérusalem. Puisqu’il s’agit d’une zone importante pour les deux peuples.
Mais contrairement à la résolution 181 de Nations Unies de 1947, l’État souverain de la Palestine ne voit pas le jour. Seul l’Israël proclame son indépendance en 1948. Ce qui déclenche une guerre entre les forces israéliennes et celles des pays arabes voisins tels que l’Irak, l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban. Ceci entraîne l’exode de nombreux Palestiniens qui sont chassés de leurs maisons et leurs territoires pour devenir aujourd’hui des réfugiés. C’est ce que l’on désigne par le Nakba.
Israël va alors entreprendre d’étendre les limites de son territoire. Il va jusqu’à dépasser les frontières tracées par le Plan Partage des Nations Unies, entre à Jérusalem et y dispose certaines de ses administrations. Il conquit également plusieurs territoires voisins.
La Palestine, par contre, ne voit pas officiellement le jour et doit se contenter de vivre dans l’ombre. D’ailleurs, le statut de pays ne lui a pas été reconnu pendant des années. Aujourd’hui encore, plusieurs ne lui accordent pas ce titre. Mais les Palestiniens n’acceptent pas leur sort et revendiquent leur droit à l’autodétermination. Depuis, le conflit persiste et prend diverses formes. De nombreuses tentatives pour la Paix ont été menées, mais aucune n’a porté ses fruits.
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