Il est compréhensible qu’une personne âgée en phase terminale de cancer veille terminer ses jours à son domicile plutôt qu’à l’hôpital. Cette démarche est possible mais demande une certaine organisation pour la famille.

Nombreux sont les seniors atteints d’une maladie incurable comme un cancer en phase finale à vouloir rendre leur dernier souffle dans le confort et l’intimité de leur domicile. Cette décision doit être mûrement réfléchie et prise avec l’accord de la famille, mais également du médecin traitant. Pour le cas d’un patient hospitalisé, le médecin est également le seul habilité à déterminer si un tel projet est réalisable ou non et qu’un séjour dans un hôpital n’est plus nécessaire. Pour s’assurer du maintien à domicile sans encombre de l’aîné en fin de vie, différentes dispositions doivent être prises.
S’assurer du confort physique de l’aîné
Bien qu’aucun traitement ne soit plus prescrit à l’aîné arrivé au stade terminal d’un cancer par exemple, pour lui apporter du confort au quotidien et soulager ses douleurs physiques, différents soins doivent lui être administrés. C’est une tâche dont peut s’acquitter un proche ou un infirmier à domicile.
Les soins octroyés sont généralement de support. Les soins de support visent alors à améliorer la qualité de vie des malades et prennent en compte la nutrition, la rééducation fonctionnelle, l’antibiothérapie et le traitement de l’hypercalcémie entre autres en cas de cancer en phase finale.
Des soins palliatifs sont également dispensés dans le but de ralentir la maladie et d’accompagner le patient vers la mort. Dans ce dernier cas, il peut être question de sédation profonde et continue, si le patient à l’approche de son décès subit d’intenses douleurs. Ainsi plongé dans un état de sédation, il rendra son dernier souffle sans souffrir, ce qui est par ailleurs un droit comme l’avance la loi Claeys-Leonetti. La sédation profonde est différente de l’euthanasie, puisque le sédatif administré ne doit pas en l’occurrence engendrer le décès du patient.
Il est essentiel de prendre l’attache d’un service spécialisé dans l’accompagnement en fin de vie. En région parisienne, l’association Adiam (association loi 1901) certifiée Afnor dispose des personnels qualifiés aptes à prodiguer les soins d’aide à domicile à paris et région parisienne. L’adiam dispose aussi d’une équipe de Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) qui sur prescription médicale et pris en charge par l’assurance maladie, contribue au maintien à domicile des personnes âgées en leur apportant des soins infirmiers à leur domicile.
Octroyer un accompagnement psychologique
Un soutien est indispensable pour soulager les douleurs psychologiques d’un aîné atteint d’un cancer incurable, surtout s’il est éveillé vers la fin de sa vie. Il n’est pas évident de faire face à cette situation source d’anxiété. La réaction des proches comme leur refus des visites peut aussi stresser et augmenter la détresse du malade. Les conseils d’un psychologue à domicile sont les bienvenus pour permettre au senior de mieux faire face à sa maladie.
Ce professionnel peut par exemple recommander la musicothérapie pour créer une ambiance relaxante et améliorer l’humeur. Mais en général, il est important d’encourager l’aîné à confier ses craintes et toutes ses inquiétudes ou simplement à parler. Il peut arriver que la conversation et les activités ne soient pas utiles. Le simple fait de ressentir la présence ou le contact d’une personne, d’un être cher, peut rassurer le patient.
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La question des obsèques
C’est un sujet assez délicat, mais qu’il est indispensable d’aborder pour décharger les proches, le moment venu. Nombreux sont les aînés à s’être déjà rapproché d’un professionnel pour l’organisation de leurs funérailles ou à avoir souscrit une assurance obsèques. Dans l’un ou l’autre cas, les proches du malade doivent s’assurer de différents points, notamment que le contrat soit mis à jour et à portée de main. Si le patient est sous tutelle, ce qui est généralement le cas dans de telles situations, il incombe au tuteur de trouver l’assurance obsèques en mesure de fournir les meilleures prestations entre autres.
Et qu’en est-il du côté de la famille ?
Quand un senior décide de passer la fin de sa vie à domicile, il est généralement entouré de sa famille, en plus du proche aidant. Pour que ce dernier puisse trouver du courage à affronter au quotidien la souffrance de son parent, il est important qu’il ne soit pas seul. Ainsi, il pourra toujours partager ce qu’il vit au chevet de l’aîné malade et ainsi bien tenir physiquement et psychologiquement.
Se confier à un personnel médical peut être d’une grande aide au vu de leur expérience. Il est par ailleurs important pour le proche aidant d’essayer de conserver autant que possible le même rythme de vie qu’auparavant, mais aussi de réaliser des activités en dehors du domicile pour ainsi prendre un peu de recul. Il peut en outre demander un congé de solidarité familiale pour assister un proche en fin de vie.
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