Comment punir son chien ? 3 méthodes d’éducation efficaces

Vous voulez dire à votre chien que ce qu’il fait n’est pas bien et donc vous souhaitez le punir, voici les méthodes à appliquer.

Vous avez adopté un chien et vous ne savez pas trop comment lui faire comprendre que certaines de ses actions ne sont pas les bonnes, que certains de ses comportements ne suivent pas vos règles. Ainsi, vous souhaitez apprendre comment punir son chien pour qu’il comprenne enfin qu’il ne faut pas faire telle ou telle chose ou qu’il faut qu’il écoute vos ordres. Pas de panique. Voici un petit guide pour apprendre la punition à son chien.

Pourquoi faut-il punir son chien ?

Punir son chien est une nécessité dans certaines situations. Le fait de punir son chien n’est pas en désaccord avec une éducation positive. Au contraire. Vous allez comprendre pourquoi.

Pour faire comprendre à votre toutou quels sont les bons comportements à adopter dans notre société humaine, tout simplement pour sa sécurité (par exemple lui apprendre à attendre votre ordre avant de traverser une rue), il faut passer par deux étapes : la récompense et la punition. Lorsque nous parlons de punition, cela est plus au sens de frustration.

Dites-vous que vous et votre chien ne parlez pas la même langue, vous n’avez pas les mêmes codes et, au début, le chien ne comprend pas instinctivement les codes humains et il ne connait pas vos règles propres que vous voulez lui inculquer (nous avons TOUS des règles différentes à apprendre à nos chiens en fonction de chacun).

La récompense et la punition servent donc à apprendre à votre chien quel est le bon chemin de comportement qu’il doit adopter selon VOS règles.

Punir son chien sert à lui montrer qu’il a emprunté le mauvais chemin (mauvais comportement n’allant pas avec vos règles, n’a pas exécuté un de vos ordres que vous lui avez appris).

Au contraire, la récompense sert à dire à votre chien qu’il a emprunté le bon chemin de comportement, qu’il a bien fait une action.

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Inciter le chien à reproduire les bons comportements

La récompense sert à valoriser le comportement pour l’inciter à le reproduire. Et la punition sert à frustrer le chien, lui faire ressentir quelque chose de plus négatif que lorsqu’il est récompensé pour, ainsi, éviter qu’il ne reproduise le mauvais comportement.

La punition, comme la récompense, doivent marquer le coup et rester constantes.

Si vous récompensez votre chien pour une action, vous le récompenserez toujours pour cela, pareil pour la punition, jusqu’à ce qu’il comprenne et fasse la bonne action.

À terme, le but est d’arriver à ne faire QUE récompenser son chien et ne plus le punir car il ne reproduit plus les mauvais comportements, mais que les bons. Oui, l’éducation d’un chien est difficile, longue et il faut le savoir avant d’adopter.

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Apprendre la récompense avant la punition

Il faut d’abord apprendre le système de la récompense, de la satisfaction à son chien AVANT de lui apprendre le système de punition, de frustration.

Pourquoi ? Pour punir un chien, le frustrer, et donc lui donner un sentiment négatif suite à une mauvaise action de sa part, ainsi lui faire comprendre que ces actes ont des conséquences, il faut d’abord que le chien connaisse le sentiment de satisfaction, de bonheur, d’être récompensé pour une action bonne.

Ainsi, il faut lui apprendre la joie avant la désillusion, la satisfaction avant l’insatisfaction, le positif de ses actions avant le négatif de ses actions.

C’est comme cela qu’on frustre quelqu’un, on lui donne quelque chose et après on lui enlève ou ne lui donne pas. Ici, c’est pareil.

On montre la récompense au chien, il est heureux en l’ayant, et il sera frustré en ne l’ayant pas. Il va donc se demander « quelle action a fait que je n’ai pas eu la récompense ? ».

Si vous lui avez montré les bons et mauvais comportements, sans chichi, sans vous prendre la tête, de manière cohérente et simple, il saura donc que CE mauvais comportement qu’il a eu a mené à sa frustration. Il va donc par la suite éviter d’être frustré et évitant ce comportement.

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Première technique : la non-récompense

Maintenant que vous avez compris le principe, voyons 3 techniques de punition pour apprendre la frustration et les mauvais comportements au chien.

Une récompense que veut le chien

Du coup, vous l’avez compris, l’une des meilleures méthodes pour punir un chien, c’est de ne pas le récompenser parce qu’il n’a pas écouté ou pas eu le bon comportement. Pour cela, il doit donc connaître le sentiment d’être récompensé avant celui d’être frustré pour la non-obtention de la récompense.

Attention, selon les situations et selon chaque chien et sa personnalité propre, les récompenses ne seront pas les mêmes.

Par exemple, un chien sera plus réceptif à la friandise et un autre au fait de jouer avec vous. Dans tous les cas, selon la situation (nous vous encourageons à en tester plusieurs sur différentes situations pour apprendre à connaître mieux les préférences de votre toutou), la récompense doit être ce que veut VRAIMENT le chien.

Exemple pratique avec une récompense adaptée

Un exemple concret. Votre chien est en laisse et vous arrivez dans un lieu où vous pouvez le détacher. Il commence à tirer car il voit d’autres chiens en train de jouer au loin et il veut y aller. Toutefois, vous voulez qu’il se calme avant de la détacher.

Vous lui demandez donc un assis (ou autres mot, peu importe, ça dépend de vous) pour qu’il attende d’être détaché et votre ordre pour avoir droit d’y aller.

Dans ce cas précis, sa récompense est d’aller jouer librement avec les chiens détachés.

Si vous lui présentez une friandise pour qu’il s’assoie, il s’en fichera car ce qu’il veut le plus, à cet instant précis, c’est être détaché et courir vers les autres.

Que faire ? Tout simplement, le chien ne sera pas détaché tant qu’il n’aura pas exécuté le « assis » (bon évidemment il doit connaître cet ordre avant). Cela peut prendre longtemps, mais il va commencer à être frustré à force d’attendre et va finir par faire ce que vous voulez.

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Seconde technique : l’ignorance

Deuxième technique qui fonctionne surtout si la situation ne comprend pas de récompense. Le but est de dire à votre chien que son comportement n’est pas bon, par exemple en lui disant « non ». Et, s’il continue, vous allez lui redire « non » puis complètement l’ignorer, faire comme s’il n’était pas là.

Si possible, avant cela, enlever l’objet du problème de sa portée avant même le second « non ». Le but, c’est qu’il n’est pas la satisfaction de continuer sa bêtise ni la satisfaction d’avoir votre attention. Des fois, les chiens font des bêtises pour nous tester, pour nous faire réagir, avoir notre attention.

Un exemple. Votre chien est en train de détruire une de vos chaussures. Vous le surprenez sur le fait, vous lui dites « non » de manière ferme. Il continue. Vous lui redites « non » et vous lui enlevez la chaussure pour la mettre en sureté.

À partir de là, il va peut être essayé d’attraper à nouveau la chaussure, de jouer avec vous : ignorez-le à partir de là. Évitez donc de lui parler, de le caresser, même de la regarder. Dès qu’il sera calmé, vous pourrez revenir vers lui (vous, ce ne doit pas être parce qu’il vous sollicite) et vous mettez fin à la punition (câlin, caresses, bisous, jeu…)

De ce fait, vous valorisez le fait qu’il soit calme et vous dévalorisez le fait de détruire une chaussure ET de vous embêter s’il l’a fait par la suite.

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Troisième technique : au coin !

C’est la dernière option, celle qui est la moins indiquée à notre sens. Cette technique est un dernier recours si votre chien va trop loin, qu’il n’a pas réagi à toutes les punitions. En gros, c’est l’équivalent du « au coin » pour un enfant.

Le but est donc de faire les autres techniques de punition et si elles ne fonctionnent pas, vous montrez à votre chien que vous perdez patience en le mettant dans une pièce fermée sans distraction et sans votre attention. Il demeure donc seul avec sa propre culpabilité.

Souvent, un chien un peu têtu et qui aime tester va continuer sa bêtise même après que vous lui ayez ouvert la porte 5 minutes après l’avoir puni. On recommence jusqu’à ce qu’il ne fasse plus la bêtise, qu’il laisse tomber car la bêtise ne vaut pas le coup d’être enfermé dans une pièce.

Encore une fois, c’est en dernier recours. Ce genre de technique est à éviter le plus possible.