Certaines personnes sont plus à l’aise la nuit, que ce soit pour le travail ou juste pour vivre, Amandine témoigne.
Comme nous, Amandine est journaliste à son compte. Et comme nous, elle est donc rédactrice indépendante, libre de ses horaires au quotidien. Mais, depuis quelque temps, elle a décidé d’adopter un mode de vie en dehors de la norme : le travail de nuit et, surtout, vivre la nuit. Elle témoigne auprès de France Télévision, chez France 3.
Dans cet article :
Travail de nuit et vie nocturne : Amandine travaille et vit la nuit
En mars 2023, Amandine a décidé de briser le silence auprès de France Télévisions. La journaliste, qui était âgée de 42 ans au moment de son témoignage, vit une vie en dehors des normes sociétales. Non seulement elle est entrepreneure, ce qui n’est pas la majorité des travailleurs en France, mais aussi elle a pour habitude de travailler et d’évoluer lorsque le soleil se couche.
En France, il existe quand même des travailleurs de nuit, malgré le fait que peu d’établissements soient ouverts après minuit, contrairement à d’autres pays où il est possible d’aller acheter son paquet de pâtes à 2 heures du matin.
Le travail de nuit ne convient pas à tout le monde, il y a des avantages et des inconvénients notables. Mais, certaines personnes semblent plus à l’aise quand il fait sombre, c’est un fait. Actuellement, il est 1 h 59 à l’écriture de ces lignes. Comme vous pouvez le constater, certains d’entre nous font également partie du club des noctambules.
Un rythme de vie contre-nature ? Pas forcément !
Certaines diraient que vivre et travailler de nuit serait contre-nature, car l’humain a toujours vécu de jour. Dans notre article sur les bienfaits d’adopter un rythme de vie instinctif, sans horaires, nous explorions justement cette hypothèse.
En réalité, il semble surtout que le fait de vivre exclusivement de jour soit un conformisme issu de l’industrialisation. Les horaires de travail sont, par exemple, le résultat de l’industrialisation. Difficile de faire tourner une usine si tous les travailleurs arrivent quand ils veulent et partent en pause déjeuner à n’importe quelle heure.
C’est cette philosophie qui a vraisemblablement motivé Amandine. « ‘Éteins la lumière’ est la phrase que j’ai le plus entendue dans ma vie », commence par décrire la journaliste à France 3.
Évidemment, il faut pouvoir se permettre de rythme de vie. Si vous avez des horaires fixes de jour, c’est compliqué. Dans le cas d’Amandine, elle a justement choisi l’indépendance au travail pour rythmer sa vie comme elle l’entendait, ne plus être tributaire des horaires salariales.
Dans ce sens, elle voulait surtout mieux écouter son corps et « répondre à deux injonctions très claires : manger quand j’ai faim, dormir quand j’ai envie de dormir ».
Une meilleure productivité et créativité pour elle
Elle explique qu’elle a très souvent expérimenté le travail de nuit avant d’en faire son mode de vie. Par expérience, elle assure que c »est ce qui lui convient le mieux. « Je ne suis pas insomniaque, je dors très bien. C’est juste que je suis plus productive la nuit« , ajoute Amandine.
« J’étais soumise au rythme de la famille pour commencer. Il a fallu que mes parents acceptent que je sois celle qui se lève plus tard, qu’on ne peut pas forcément attendre pour les repas de famille, parce qu’avant midi, il ne fallait pas compter sur moi », relate la rédactrice.
« Au lycée, je faisais déjà une sieste après manger et je commençais mes devoirs à 23 h-minuit. Je travaillais parfois jusqu’à 4 h du matin, ou je bouquinais. Puis, il fallait se lever à 7 h pour aller à l’école. Ça reste des souvenirs assez difficiles », peut-on lire. Une situation que nous connaissons, il faut l’avouer.
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Travailler et vivre de nuit, c’est toute une organisation
Elle aurait ainsi une organisation bien différente de la plupart des gens. « L’après-midi pour les interviews et activités sociales et la nuit pour produire, écrire« , lit-on. Amandine ferait quand même une petite sieste réparatrice aux alentours de 19 h / 20 h. Une information drôle puisque c’est aussi le cas de beaucoup d’autres personnes qui optent pour ce rythme.
« Une sorte de sas de décompression qui me permet de passer d’une journée à l’autre. Et à minuit, tout s’éclaire ! Mon cerveau se rallume et je me remets au travail », explique la journaliste.
La seule chose qui dérange vraiment la journaliste, c’est de vivre la nuit quand on est une femme. « Quand je suis en pleine forme, j’aimerais aller me promener la nuit. Mais, c’est plus compliqué car je suis une femme« , explique-t-elle.
Malheureusement, de nos jours, les femmes ont souvent peur de sortir la nuit en solitaire, notamment par peur de se faire agresser.
« Je pose aujourd’hui la question de la place de la femme dans l’espace public la nuit », ajoute alors la journaliste dans cette interview que vous pouvez trouver en intégralité ici.
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