Photographier des insectes fait partie de la macrophotographie ou « Macro Photo ». En effet, on parle de macrophotographie à partir du moment où votre sujet à un rapport de grandissement égal à 1/1. Cela signifie que le sujet de l’image mesure au moins sa taille dans la réalité.
L’objectif macro permet de capturer des détails infimes et de les rendre visibles, comme les poils d’une mouche par exemple.
Dans cet article :
Comment avoir une bonne photo macro ?
Photographier des insectes dans la nature semble être quelque chose de futile quand on voit le rendu final des photos. Effectivement, quand on est face au format JPG ou autres, on est loin d’imaginer qu’en pratique, un photographe doit simultanément faire preuve de créativité et de technicité pour obtenir ces résultats.
Si vous êtes un amateur de macrophotographie, heureusement pour vous, tout cela peut s’apprendre. Les conseils qu’on vous donnera dans cet article ne feront pas de vous un photographe accompli. Cependant, ils vous guideront sur les éléments essentiels à considérer pour mener au mieux votre pratique.
La phase de préparation
Généralement, la photographie d’insecte a pour objectif de mettre en valeur les couleurs, les différentes parties de leur corps et leur mode de vie. Pour une prise de vue macro, une préparation est nécessaire afin d’obtenir le meilleur plan et le grossissement convenable. Il est aussi utile d’avoir la possibilité de photographier un insecte en mouvement.
Renseignez-vous sur le comportement des insectes
S’informer à l’avance sur le mode de vie de votre sujet peut vous faciliter la tâche si vous voulez le prendre en photo. Ces détails vous permettront de planifier l’endroit et le moment de vos clichés. Certains insectes comme les mouches, les abeilles et les papillons décrivent un mouvement irrégulier et imprévisible. Dans ce cas, il est préférable de les photographier au début de la journée, car à ce moment, ils sont plus lourds et moins mobiles, à cause de la rosée.
Par contre, d’autres insectes empruntent les mêmes chemins et reviennent souvent au même endroit. Les libellules illustrent bien cela. Pour les prendre en photo, vous n’avez qu’à vous installer près des fleurs ou des endroits où elles aiment se poser et le tour est joué.
Comment choisir le bon matériel ?
Il n’est pas indispensable d’investir une fortune pour réussir des images macro de bonne qualité. La plupart des appareils photo actuels proposent des objectifs plus ou moins adaptés à ce genre de pratique.
Les appareils photo compacts
Ce sont sûrement les appareils les plus faciles à utiliser et aussi les moins chers du marché. Ils permettent d’obtenir un résultat surprenant à la focale minimale, malgré la taille du capteur. De plus, leur automatisme laisse au photographe la liberté de se concentrer sur le sujet plutôt que sur les réglages.
En guise d’exemple, on a le Panasonic Lumix DMC-LX15 dont l’ouverture de l’objectif s’ouvre à f/1,4-2,8.
Il propose également un système de stabilisation permettant à son utilisateur d’obtenir des images notablement fluides.
Les appareils de type reflex
Bien connus pour leur image de qualité, les appareils reflex sont la plupart du temps vendus avec des objectifs 18-25 mm en APS-C ou 14-42 mm en micro 4/3. Ces objectifs sont le plus souvent interchangeables. Vous aurez accès à tous les réglages comme les boutons, le déclencheur et l’écran. Le Nikon D7500 en est le parfait exemple. En effet, sa gamme ISO de 500 à 51200 lui permet de capturer des images détaillées même à une faible luminosité. Aussi, son capteur RVB lui procure une exposition toujours correcte et un autofocus relativement stable et précis. Dans la même catégorie, on a aussi le Canon EOS 77D et le Canon EOS 800D.
Les hybrides
Ces appareils combinent la maniabilité d’un appareil compact et la qualité de l’image de celui d’un reflex. Ils possèdent ainsi un plus grand capteur et des objectifs interchangeables. Également, un système de suivi automatique leur permet de se focaliser sur des sujets en mouvement. C’est d’ailleurs le cas de l’Olympus PEN E-PL8.
Les accessoires pratiques
Le flash
Le soleil peut quelques fois favoriser des bruits lumineux ainsi que des contrastes élevés dans les zones exposées. Le flash peut les faire diminuer et permet de bien répartir la lumière sur l’insecte et ce qui l’entoure. Si presque tous les appareils possèdent un flash intégré, de nombreux photographes préfèrent les flashs externes. En effet, ces derniers sont plus puissants et peuvent être utilisés de manière créative pour jouer avec la luminosité.
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Le flash cobra en est un. Il est facilement maniable et puissant. Toutefois, il peut générer des zones d’ombres si vous le situez dans l’axe optique. Ainsi, le décaler de ce dernier lui permettra de corriger ce détail. Quand il est question de qualité, le flash studio est le meilleur. Il est en revanche difficile à déplacer et nécessite parfois un trépied lumière et une installation au préalable. De ce fait, si vous voulez prendre en photo des papillons ou des insectes très volatils, il est préférable d’opter pour les modèles pliables.
Le trépied
C’est l’un de vos meilleurs alliés quand vous recherchez la stabilité et le bon plan sur vos photos. Il vous évitera les images floues causées par les vibrations. De plus, si vous associez votre appareil à une télécommande comme le Canon RC-6, vous pouvez photographier les insectes dangereux à 5 mètres de distance sans les déranger.
La prise de vue
Ajustez la lumière et la couleur
Le grossissement a de temps en temps tendance à réduire la quantité de lumière qui arrive au capteur de votre appareil. Il vous faut alors trouver la meilleure configuration pour l’emplacement de votre flash externe. C’est la meilleure façon d’avoir l’angle convenable pour générer la lumière dont vous avez besoin.
La couleur et le contraste sont deux éléments à ne pas négliger lors d’une photographie dans la nature. Recherchez des couleurs vives et un arrière-plan en contraste avec la couleur de votre insecte, comme des fleurs par exemple.
Les réglages de l’appareil
En macrophotographie, ces trois options sont à prendre en compte pour les appareils à réglages manuels. Ils peuvent être utilisés de manière créative pour une photographie en extérieur.
L’ouverture focale
Ce paramètre permet de contrôler la taille de l’ouverture et réguler la quantité de lumière qui arrive dans l’appareil. Une ouverture plus petite fera une meilleure mise au point de l’arrière-plan, tandis qu’une grande ouverture sera plus efficace pour une mise en valeur des détails de l’insecte. Il faut préciser qu’un plus grand nombre dans l’unité de mesure de l’ouverture correspond à une ouverture plus petite et vice-versa.
L’ISO
L’utilisation de l’ISO permet de régler la sensibilité de votre appareil à la lumière. Si la valeur de celle-ci est basse, la qualité de votre image sera plus nette, mais cela nécessite une bonne source de lumière. À l’inverse, une valeur élevée de l’ISO permet de photographier à une faible lumière, mais au risque de voir apparaître des bruits sur vos photos. À vous de trouver la bonne technique selon l’endroit et la source de lumière disponible.
La vitesse d’obturation
Mesurée en fraction de seconde, la vitesse d’obturation correspond à la durée à laquelle vous allez autoriser la lumière à entrer dans le capteur de votre appareil. Une vitesse d’obturation plus élevée va ainsi laisser passer plus de lumière et une vitesse lente réduira les flous. Pour les insectes en mouvement, il faut augmenter la vitesse d’obturation selon leur vitesse de déplacement. En référence, pour un papillon, l’idéal serait une vitesse d’au minimum 1/500. Par contre, pour les libellules en plein vol, il serait préférable de le régler sur 1/1000 au moins.
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Un commentaire
Belle merde cet article quand on est photographe…