La Gestation Par Autrui (GPA) permet aux femmes qui ne peuvent pas faire d’enfants de passer par une mère porteuse afin de réaliser leur rêve d’avoir un enfant. Voici tout ce que vous devez savoir à ce sujet.
Qu’est-ce que la Gestation Par Autrui (GPA) ?
Les parents d’intention qui éprouvent de la difficulté à concevoir un enfant se voient souvent contraints à recourir aux services d’une mère porteuse pour réaliser leur rêve de fonder une famille. C’est que ce qu’on appelle communément la Gestation Par Autrui (GPA).
Une femme, appelée mère porteuse ou gestatrice, est inséminée par des embryons, puis est enceinte et accouche d’un enfant qui est remis à la naissance à la personne ou au couple infertile, appelés aussi « parents intentionnels ».
Or, la gestation pour autrui (GPA), bien que désormais très répandue aux quatre coins du globe, ne jouit pas pour autant du même statut juridique partout. Par conséquent, il est conseillé de bien s’informer sur les particularités de chaque nation avant de recourir à la maternité de substitution. Voici un exposé de quelques critères pouvant aider les parents d’intention qui songent à se tourner vers la gestation pour autrui.
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Le profil de la famille d’intention : que dit la loi ?
Tout d’abord, il faut savoir que la GPA est strictement interdite en France. En effet, la loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain interdit explicitement la gestation pour autrui. Vous devrez donc vous tourner vers l’étranger pour vous lancer dans ce projet. Les règles varient alors d’un pays à l’autre, notamment en ce qui concerne les critères d’accès à la GPA en fonction du profil de la famille d’intention.
Tous les parents d’intention partagent le désir d’avoir un enfant, mais ils n’ont pas forcément toujours le même profil. Alors que la plupart des familles sont composées d’un homme et une femme, d’autres sont constituées de couples homosexuels, ou encore d’une seule personne. Si les États-Unis et le Canada n’imposent pas de restrictions aux familles formées de deux personnes du même sexe ou encore d’individus seuls, d’autres pays autorisent la gestation pour autrui qu’aux couples hétérosexuels.
Par exemple, la Russie et la Grèce interdisent aux couples homosexuels de se tourner vers la GPA, alors que l’Ukraine et la Géorgie, encore plus restrictives à cet égard, ne donnent cette possibilité qu’aux familles composées d’un homme et une femme. Il s’agit par conséquent du premier critère qui devrait être employé par une famille d’intention qui veut avoir un enfant.
La procédure médicale requise pour faire un enfant via une mère porteuse
Comme les parents d’intention ne sont pas forcément aux prises des mêmes problèmes de fécondité, la procédure médicale requise représente un élément central dans la décision de s’envoler vers un pays plutôt qu’un autre. Comme le propose un porte-parole de la clinique ilaya, avoir recours à la GPA en Ukraine permet d’avoir accès à de nouveaux protocoles de stimulation qui augmentent considérablement la sollicitation ovarienne sans pour autant causer de l’hyperstimulation.
Dans une procédure comme celle-ci, la femme doit d’abord faire un don de ses ovocytes, lesquels sont ensuite fécondés par les spermatozoïdes du père biologique. L’embryon, une fois formé, est ensuite transféré dans l’utérus de la mère porteuse, laquelle doit par la suite se soumettre à des tests sanguins pour confirmer la grossesse.
Ce qu’il faut savoir, c’est que certains standards sont parfois imposés aux parents d’intention en matière de bagage génétique. À cet égard, soulignons que l’Ukraine, la Russie et la Géorgie exigent que le père fournisse son sperme pour avoir le droit de se tourner vers les services d’une mère porteuse, alors que les États-Unis autorisent que les ovules et les spermatozoïdes soient fournis par des donneurs. Bien évidemment, ces facteurs sont à considérer avant de prendre une décision éclairée.
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Les coûts de la GPA en fonction des pays
Entre un pays et un autre, les coûts découlant d’une procédure de GPA peuvent grandement varier. Les États-Unis se classent en tête de file avec des frais pouvant varier entre 100 000 et 150 000 euros. À titre comparatif, il en coûtera en moyenne entre 60 000 et 80 000 euros à une famille d’intention voulant miser sur le Canada pour avoir recours à la gestation pour autrui.
L’Ukraine, la Russie, la Grèce et la Géorgie représentent des options alternatives beaucoup plus abordables : une famille d’intention peut s’attendre à payer de 35 000 à 55 000 euros pour avoir accès à des soins de gestation pour autrui. Il ne faut pas oublier non plus que la distance entre le pays de la famille d’intention et celle de la destination choisie pour avoir recours à la GPA peut aussi avoir un impact majeur sur les coûts à avancer. Un couple européen qui désire se rendre aux États-Unis devra notamment débourser fréquemment pour des billets d’avion et prendre plus de congés de travail que s’ils optent pour la Géorgie.
Conclusion
Bien que le profil de la famille d’intention, la procédure médicale requise, ainsi que les coûts à défrayer constituent des facteurs majeurs à évaluer avant de choisir un pays pour avoir recours à la GPA, n’oublions pas que d’autres critères s’ajouteront à l’équation. Il faut notamment mentionner que certains régimes législatifs, comme celui du Canada, ne permettent la GPA que sur une base altruiste. Étant donné que l’Ukraine permet de rémunérer une mère porteuse pour ses services, de nombreux couples européens décident de se tourner vers cette destination pour fonder une famille, d’autant plus que seul l’ADN peut être invoqué pour déterminer les liens de parenté.
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