Une femme a témoigné et a expliqué qu’elle a quitté son job avec salaire à six chiffres pour sa santé, elle se confie.
Il existe de nombreux métiers qui sont très bien payés. Et Alyssa Lauren Stone faisait justement partie des travailleurs qui gagnaient un très bon salaire, avec au minimum 250 000 dollars par an. Mais, pour sa santé mentale, elle a finalement décidé de lever le pied et de quitter son job. Voici son témoignage, qui pose réellement la problématique suivant : faut-il réellement rester dans un emploi, quitte à se ruiner le mental ?
Dans cet article :
Elle gagnait au moins 250 000 dollars par an, elle a décidé de tout quitter
Évoluer dans un métier qui ne nous plaît pas, qui est trop prenant, avec potentiellement un patron ou des collègues que vous n’aimez pas, c’est la porte ouverte au burn-out. Et justement, c’est pour éviter de craquer qu’Alyssa a décidé de quitter son job, quitte à perdre son très bon salaire.
Alyssa Lauren Stone (oui, c’est elle sur les deux photos dans cet article) a livré son témoignage sur la toile afin de donner son expérience aux autres travailleurs qui se poseraient la même question : devraient-ils rester dans leur travail alors qu’ils ne se sentent pas bien ?
La question paraît compliquée puisque quitter son emploi est forcément synonyme de précarité. Mais pour Alyssa, son bien-être mental et émotionnel était bien plus important que l’argent. Auprès de l’Huffington Post, elle a décidé de raconter comment elle a changé de vie.
En premier lieu, la jeune femme explique qu’elle avait réellement une sorte d’amour pour l’argent, pour les dépenses, pour les jolies choses. Pour elle, l’argent était donc très important avant et en gagner beaucoup était devenu une priorité.
« Mon amour de l’argent m’a maintenu dans cette roue de hamster bien trop longtemps », a-t-elle confié.
Selon elle, dans son ancien emploi, elle gagnait entre 250 000 et 350 000 dollars par an. Elle faisait de la vente auprès d’entreprises et elle encaissait de gros chèques de commission. Mais, un jour, elle a pris conscience que le mode de vie « métro, boulot, dodo » n’était plus pour elle, qu’elle était malheureuse dans cette vie malgré l’argent.
“La vie d’entreprise a une date d’expiration”
“La vie d’entreprise a une date d’expiration”, a-t-elle assuré. Pour elle, devenir son propre patron, créer son business et ne plus dépendre d’un patron était devenu une évidence car elle aurait alors moins de pression, notamment la pression du chiffre, du licenciement.
En réalité, il y a des avantages et des inconvénients dans les deux bords, salariat et entrepreneuriat. Quand on est entrepreneur, par exemple, on perd aussi la sécurité d’un contrat, les congés payés également. Et quand on est salarié, il est vrai qu’on a moins de liberté, qu’on peut être viré, etc.
Pour Alyssa, sa décision était prise. Malgré un confort matériel, elle avait perdu le sens de la vie, le goût de vivre et sa santé se détériorait en parallèle, et ce, à cause du déclin de sa santé mentale.
“Pendant quinze ans, j’ai lutté contre l’anxiété, les crises de panique et les épisodes d’insomnie. Mes hormones se sont tellement déréglées que, plus d’une fois, j’ai reçu un avertissement sans équivoque de mon corps : un drain de douche obstrué par des boules de cheveux de la taille d’une balle de golf. J’ai commencé à porter beaucoup de bandeaux et d’épingles à cheveux pour balayer une bande de cheveux sur une calvitie naissante”, a-t-elle expliqué.
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Un retour à la simplicité pour Alyssa
Acheteuse compulsive, elle était tombée dans une boucle infinie de surconsommation, de problèmes, et dans sa tête, c’était le brouillard. Elle a donc décidé de revenir à la simplicité.
“J’ai cessé d’acheter impulsivement des vêtements et des chaussures de marque sur des applications de ventes flash qui me convainquaient trop souvent, par le biais d’images de la taille d’une vignette sur mon téléphone, que payer 500 dollars pour une paire de baskets était une bonne idée. Au lieu de me faire couper les cheveux à 150 dollars, je suis allée dans un salon modeste”, a-t-elle avoué.
Finalement, elle a quitté son job. Toutefois, elle travaille encore, elle est devenue son propre patron et est maintenant professeure de yoga. En réalité, elle a eu un coup de cœur pour ce sport, d’où son choix de reconversion.
“Un professeur de yoga s’est présenté à mon bureau et je suis devenue accro. Quinze ans plus tard, le yoga m’a non seulement aidée à guérir mes maux physiques et à rester saine d’esprit pendant des périodes difficiles comme la pandémie de grippe aviaire, mais il a aussi complètement changé ma vie« , a-t-elle expliqué.
Désormais, elle gagne beaucoup moins, mais a repris le goût de vivre et surtout, elle passe plus de temps avec ceux qu’elle aime. Et vous, que pensez-vous de cette histoire ? Êtes-vous heureux dans votre travail actuel ?
Source : I Left My 6-Figure Career To Find Happiness. Here’s How I Did It.
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4 commentaires
Je comprends tellement sa décision ! L’argent c’est bien beau, mais si on est malheureux, ça sert à rien. Alyssa a eu du courage de tout plaquer. Moi aussi j’ai fait un burn-out, et c’est vrai qu’on réalise que la santé mentale est essentielle. Maintenant, je bosse dans un truc qui paie moins mais je me sens mieux. Bravo à elle !
Wow, quel témoignage inspirant ! Parfois, on est trop concentré sur l’argent et les biens matériels qu’on oublie notre propre bonheur. C’est fou de voir comment le yoga a pu transformer sa vie. Personnellement, j’hésite depuis longtemps à changer de boulot, peut-être que c’est le signe qu’il me fallait.
Franchement, je la comprends. J’ai aussi quitté un job bien payé parce que j’étais à bout. Maintenant, je gagne moins mais je suis plus heureux. Chapeau Alyssa pour son courage, c’est pas évident de tout quitter. Les entreprises doivent comprendre qu’on n’est pas des machines !
Je suis impressionnée par son courage ! Mais attention, tout le monde n’a pas les moyens de prendre une telle décision. J’espère qu’elle avait des économies de côté. Cela dit, je suis d’accord sur le fond, la santé mentale devrait toujours passer avant tout. J’aimerais bien savoir comment elle a géré cette transition financièrement. 🙂