Adobe se moque des consultants en marketing digital dans sa dernière campagne virale pour promouvoir sa suite d’outils d’analyse statistique dédiée aux réseaux sociaux. Il se font électrocuter et gifler quand ils sortent des mots compliqués…
Si vous travaillez dans le marketing digital ou que vous êtes amenés à côtoyer des web-marketeurs, vous avez du vous rendre compte qu’ils utilisent un langage bien particulier avec des acronymes, des abréviations, mots inventés, « anglicismes » (mots anglais francisé) et divers mots barbares incompréhensibles pour des non initiés. Ce mode d’expression peut-être pratique pour gagner du temps quand les consultants digitaux parlent entre eux, mais il peut devenir très énervant pour les autres quand ils sont employés hors de ce cadre. C’est d’ailleurs un moyen souvent utilisé pour se la « péter » dans le but de faire croire qu’on connait plein de choses. C’est aussi monnaie courante de vouloir embrouiller un client avec des mots compliqués pour lui faire croire qu’on maîtrise son sujet, alors qu’en réalité c’est le flou artistique total!
Adobe utilise donc habilement cette tendance pour sensibiliser les grands dirigeants à la simplicité et l’efficacité de ses produits d’analyse statistique des médias sociaux (metrics, analytics), qui offrent des résultats compréhensibles facilement. Une cible qui a du, plus d’une fois, être victime de ces « buzzwords » ou « BullShit words » – comme les appelle Adobe dans ses spots – et saura donc apprécier le message à sa juste valeur.
BS Detector (BullShit Detector)
Dans ce premier spot viral, les consultants en marketing digital sont passés au « BullShit Detector » (comprenez détecteur de connerie). Ils sont équipés d’un casque qui leur envoie une décharge électrique à chaque fois qu’ils utilisent un mot compliqué (buzzword). Malheureusement pour eux, ils ne peuvent pas s’empêcher d’en sortir et se font donc copieusement électrocuter par le BS Detector.
Slap (gifle)
Dans ce 2e spot viral, un dirigeant demande à un consultant digital de lui répéter les choses stupides qu’il lui a dites plus tôt dans la journée. Le consultant lui explique donc qu’il est possible de mesurer le ROI (retour sur investissement) avec les médias sociaux et il se prend une grosse gifle à chaque fois qu’il le répète.