Le cerveau, c’est la force de l’humain. Lorsqu’elle commence à vieillir, l’humain commence à perdre ce qu’il a de spectaculaire. Mais ce cerveau peut vieillir plus tôt que prévu. Pourquoi ?
Le cerveau est l’essence de ce qui fait l’humain. C’est de là que provient toute notre puissance, notamment l’intellect, la créativité, les capacités de raisonnement, etc. Et comme rien n’est éternel, plus l’âge évolue, plus le cerveau perd ses habiletés. C’est là l’état normal des choses. Cependant, il peut arriver qu’une personne dans la fleur de l’âge voie ses potentialités mentales diminuer. C’est le cas lorsque vous avez du mal à retenir les choses les plus faciles, confondre les prénoms de vos proches ou avez du mal à reconnaître le chemin qui mène à un endroit très familier. Il s’agit de ce que l’on appelle le vieillissement prématuré du cerveau. Voici ses facteurs.
Dans cet article :
Le diabète
De plus en plus de recherches mettent en lumière le lien entre le diabète et la dégradation cognitive. Des études révèlent que l’hyperglycémie chronique peut entraîner des altérations structurelles dans le cerveau, similaires à celles observées chez des individus beaucoup plus âgés. Ces changements peuvent affecter les fonctions exécutives, la mémoire et même l’humeur, rendant les diabétiques plus vulnérables aux maladies neurodégénératives.
La pollution de l’air
Selon les études récentes, les particules fines et les substances toxiques présentes dans notre atmosphère n’affectent pas seulement nos poumons : elles pénètrent également notre système nerveux central, provoquant des inflammations et altérant la structure même des neurones.
La consommation d’alcool
Des recherches révèlent que l’alcool peut altérer la structure de notre matière grise, particulièrement dans les zones associées à la mémoire et à la prise de décision. Les neurones, fragilisés par une exposition prolongée à l’alcool, montrent une diminution de leur plasticité. Même des quantités modérées peuvent nuire aux capacités cognitives avec le temps.
Le cholestérol élevé
Le cholestérol élevé est déjà un facteur de risque cardiovasculaire. Des études récentes ont révélé que des niveaux excessifs de cholestérol LDL peuvent entraîner une inflammation chronique et le dépôt de plaques amyloïdes, deux éléments associés à des troubles neurodégénératifs. Ce processus peut non seulement altérer les fonctions cognitives, mais aussi réduire l’élasticité cérébrale, rendant ainsi notre esprit moins agile face aux défis cognitifs.
Le manque de sommeil
Malheureusement, nous n’avons plus aujourd’hui la même notion du sommeil que durant les siècles passés et c’est grave. En effet, la privation régulière de sommeil peut perturber les mécanismes de nettoyage naturel du cerveau, empêchant l’élimination des déchets neurotoxiques tels que les protéines amyloïdes. Ces accumulations sont souvent associées à des troubles neurodégénératifs.
En outre, le sommeil joue un rôle crucial dans la régulation de nos émotions et de notre cognition. Un déficit chronique prive non seulement le cerveau d’une régénération essentielle, mais favorise également l’anxiété et la dépression qui peuvent accélérer le déclin cognitif.
Le manque de vie sociale
L’être humain est un animal social. C’est dans ses rapports avec la société qui l’entoure qu’il s’éveille et se développe. Bien évidemment, avec la fracture sociale créée par les nouvelles technologies, la notion de vie sociale a considérablement évolué et ce n’est pas sans conséquences.
Les interactions humaines stimulent non seulement notre mémoire et nos capacités analytiques, mais elles renforcent aussi notre résilience émotionnelle. Lorsqu’on s’isole, on rate cette précieuse opportunité de nourrir son esprit par des conversations enrichissantes et des échanges d’idées. L’absence de contacts réguliers peut fragiliser ce processus vital, entraînant une diminution progressive des fonctions cognitives.
Le manque d’exercice
Une activité régulière stimule la circulation sanguine, ce qui garantit un apport constant d’oxygène et de nutriments essentiels au bon fonctionnement des neurones. Des études montrent que les individus actifs mentalement et physiquement conservent une meilleure plasticité cérébrale, essentielle pour apprendre de nouvelles compétences et maintenir une mémoire aiguisée.
De plus, l’exercice ne se limite pas seulement à renforcer le corps ; il joue également un rôle crucial dans la régulation des hormones liées au stress, comme le cortisol, qui peut endommager les cellules cérébrales lorsqu’ils sont présents en excès.
Le vieillissement cérébral n’est pas un mal qui survient spontanément. C’est le résultat d’un enchaînement d’actions. Prenez donc les meilleures décisions dès aujourd’hui.
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