Il n’y a assurément pas meilleure manière de remporter un combat qu’un K.O. C’est le souhait de tout pugiliste. Mais que se passe-t-il réellement lorsqu’un tel coup est asséné ?
La boxe est un sport incroyable. Même si tous les coups n’y sont pas permis, elle repousse les limites des athlètes et, selon la victoire et la manière, les fait entrer dans la postérité. Mais y a-t-il meilleure manière d’assurer sa victoire et d’entrer dans la postérité que par le K.O ? Il s’agit d’un coup très préféré des boxeurs, car ces derniers, fiers et orgueilleux, souhaitent majoritairement connaître une issue non influencée par l’arbitrage. Le noble art ayant souvent été la scène de tricheries, les pugilistes ont toujours le désir d’avoir leur destin en main et de vaincre dignement et de manière grandiose devant tous les spectateurs : spectaculaire et incontestable. Mais si l’on ne parle que souvent des vainqueurs par K.O, qu’en est-il des vaincus ?
Dans cet article :
Qu’est-ce qu’un K.O ?
De Rocky Balboa contre Apollo Creed Il, à Adonis Creed contre « Pretty » Ricky Conlan, en passant par Muhammad Ali contre George Foreman en 1974 ou encore Mike Tyson à 20 ans contre Trevor Berbick, il n’y a pas de coup plus mémorable dans la boxe que le K.O. Pourtant, il est difficile d’en donner une définition exacte. Selon Christian Mpanzu, journaliste et auteur du livre Dans l’ombre des K.O, les boxeurs eux-mêmes n’en ont pas une définition uniforme. Néanmoins, nous autres, spectateurs, pouvons en dire ce que nous savons, sans contrainte technique.
En boxe, on désigne par K.O une situation dans laquelle un boxeur envoie son adversaire au tapis par un coup violent. Ce dernier est incapable de relever au bout de 10 comptes de l’arbitre. Même si le boxeur au tapis est conscient, il n’a clairement plus la force de continuer le combat (les motivations peuvent être autres). Il perd donc le match sur ce dernier coup et le boxeur debout gagne le combat.
Gagner par K.O est une démonstration de la supériorité physique et technique du vainqueur. Mais de l’autre côté, c’est parfois le symbole du déshonneur pour le perdant et certains peuvent en être marqués à jamais. D’ailleurs, Christian Mpanzu révèle à France TV Info que ‘‘certains boxeurs ont refusé de me parler de leur défaite’’. Parce qu’un K.O, c’est violent, peu importe la forme.
À ce propos, il existe plusieurs formes de K.O, selon l’endroit où le dernier coup est asséné, dont :
- K.O. cérébral : il survient lorsqu’un coup à la tête assomme complètement l’adversaire. Le boxeur touché perd souvent connaissance, même si ce n’est que pour quelques secondes, ce qui ne lui laisse aucune chance de continuer le combat.
- K.O. vasculaire : cela peut se produire lorsqu’un coup perturbe le flux sanguin vers le cerveau, provoquant un évanouissement temporaire.
- K.O. musculaire : un coup envoyé à un endroit stratégique (comme le foie) peut paralyser momentanément un muscle crucial, empêchant le boxeur de continuer.
- K.O. neurovégétatif : ici, le coup provoque un dysfonctionnement du système nerveux autonome, entraînant une perte soudaine de contrôle corporel.
Le plus populaire de tous est le K.O cérébral : il ne laisse absolument aucune chance à l’adversaire qui est assommé sur l’heure. Et les conséquences peuvent être énormes.
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Qu’est-ce qui se passe dans l’ombre d’un K.O cérébral ?
Le K.O cérébral survient lorsqu’un coup est envoyé sur une partie de la tête. Il peut s’agir de la tempe ou des mâchoires. Lorsque le coup est reçu, la tête du joueur assommé fait un mouvement rapide pendant lequel il est hors de lui-même. Si nous, en tant que spectateurs, nous ne voyons que la chute du joueur, beaucoup de choses se passent durant ces moments de cris dans l’arène.
À l’intérieur de la tête du joueur mis par K.O, selon la violence du coup reçu, le cerveau, flottant dans le liquide cérébro-spinal, peut faire un déplacement rapide dans la boîte crânienne et en frapper la voûte. Les récepteurs et les faisceaux neuromusculaires reçoivent alors une charge d’activité. C’est à ce moment-là que le boxeur perd le contact direct entre son corps et sa tête : le corps ne suit plus l’élan de l’esprit. Si certains se retrouvent en quelques secondes, d’autres peuvent sombrer dans le coma, en raison d’une commotion cérébrale. Dans ce cas, tout le monde ne s’en sort pas toujours. Certains gardent les séquelles à vie.
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