À travers les âges, des métiers insolites ont émergé pour répondre à des besoins parfois urgents, parfois étranges.
Ces métiers, bien que déconcertants aujourd’hui, témoignent de l’ingéniosité humaine face aux défis de chaque époque. Sans attendre, voici notre classement des 5 métiers les plus bizarres.
5 – Cueilleur de sangsues
Au XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles, les saignées étaient une pratique médicale courante pour traiter de nombreux maux. Cela nécessitait une grande quantité de sangsues, ce qui donna naissance au métier dangereux de cueilleur de sangsues.
Ces travailleurs se rendaient dans les marais et rivières pour collecter des sangsues. La méthode la plus efficace consistait à utiliser leurs propres jambes comme appât, les laissant se faire mordre avant de retirer les sangsues à la main pour les vendre aux médecins ou aux pharmacies.
Les cueilleurs risquaient non seulement de graves infections, mais perdaient également beaucoup de sang à chaque cueillette.
4 – Inspecteur d’haleine
Dans le secteur de la parfumerie ou de l’industrie alimentaire, certaines entreprises employaient des inspecteurs pour vérifier l’efficacité des produits.
Ces inspecteurs devaient alors sentir l’haleine des testeurs après avoir mâché un chewing-gum ou utilisé un rince-bouche. Leur rôle consistait à s’assurer que le produit masquait efficacement les odeurs désagréables.
Ce métier, bien que décalé, existe encore aujourd’hui dans certaines industries.
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3 – Rattrapeur de rats
Avec l’urbanisation rapide des villes européennes au Moyen Âge et à la Renaissance, les rats se sont multipliés, devenant vecteurs de maladies comme la peste bubonique. Le métier de rattrapeur de rats, bien que peu enviable, était ainsi devenu crucial pour la santé publique.
Les chasseurs de rats utilisaient des pièges, du poison ou leurs propres mains pour capturer les rongeurs. Leur travail contribuait à réduire les risques d’épidémies, bien que le métier fût extrêmement risqué en raison des morsures infectées.
Certains rattrapeurs, comme Jack Black à l’époque victorienne, gagnaient même un revenu supplémentaire en vendant des rats vivants comme animaux de compagnie.
2 – Pleureur professionnel
Dans l’Antiquité romaine, en Égypte ancienne ou dans certaines cultures asiatiques, les funérailles étaient un moment de démonstration publique. Plus les pleurs étaient intenses, plus l’importance du défunt était reconnue, d’où la création du métier de pleureur professionnel.
Ces acteurs du deuil étaient payés pour pleurer bruyamment, se lamenter et même déchirer leurs vêtements. Leur rôle consistait à amplifier l’émotion collective lors des funérailles.
En Égypte ancienne, les pleureuses se couvraient de cendres et récitaient des incantations, transformant le deuil en véritable performance rituelle.
1 – Réveille-matin humain : le « Knocker-Up »
Avant l’invention des réveils fiables, les ouvriers avaient besoin d’être à l’heure pour commencer leurs journées de travail. C’est pourquoi en Angleterre, au XIXᵉ siècle, ce besoin a donné naissance au métier de « réveille-matin humain », ou knocker-up.
Ces travailleurs passaient de maison en maison pour réveiller leurs clients. Armés de bâtons pour frapper aux fenêtres ou de sarbacanes pour lancer des pois secs, ils assuraient que personne ne manque son lever.
Certains clients demandaient même à être réveillés uniquement lorsqu’ils apparaissaient eux-mêmes à la fenêtre, forçant le knocker-up à attendre.
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