Le parcours relativement difficile et long pour devenir médecin engendre un manque d’effectif. Face à ce problème, l’intelligence artificielle (IA) semble être une solution.
ChatGPT, par exemple, a passé avec succès les trois parties de l’examen de l’United States Medical Licensing Examination (USMLE). Néanmoins, cette information est à prendre avec des pincettes puisqu’aucun médecin n’a encore examiné les résultats de cette expérience. Il n’empêche que l’intelligence artificielle a un grand potentiel dans le domaine de la santé. Elle pourrait surtout améliorer la précision et l’efficacité des diagnostics médicaux.
Des contributions spectaculaires de l’intelligence artificielle en médecine
Les technologies autour de l’intelligence artificielle progressent de manière fulgurante. Plus précisément, les IA augmentent en rapidité et en précision dans le traitement d’énormes volumes de données. Pour l’heure, les intelligences artificielles ne remplaceront pas les docteurs et encore moins les médecins spécialistes. Toutefois, elles ont un réel intérêt dans l’amélioration des traitements des patients grâce à leur capacité à analyser les informations.
Par ailleurs, la médecine est un domaine dont une grande partie est algorithmique. Autrement dit, les professionnels prennent en compte divers facteurs comme les symptômes, les facteurs de risque et l’antécédent du patient. C’est sur la base de ces informations qu’ils peuvent décider de manière éclairée du traitement à prescrire, par exemple.
Par conséquent, l’IA possède le potentiel d’aider les médecins dans leur processus de décisions. En fait, elle peut leur apporter des données importantes à exploiter dans le cadre d’un diagnostic et d’un plan de traitement. En outre, cette technologie peut répondre aux questions médicales d’une manière plus optimale par rapport aux humains. De plus, elle ouvre de nombreuses possibilités dans le domaine médical.
Par exemple, l’intelligence artificielle peut être entraînée à détecter les anomalies les plus infimes sur un résultat de scanner. De même, les IA peuvent aussi réaliser les tâches administratives répétitives, fastidieuses et chronophages dans le domaine de la santé. Le but est de permettre aux médecins de se focaliser sur leurs patients. Un accès plus généralisé à ce type d’assistance aiderait à pallier le manque de personnel qui ne cesse de grandir.
Deux exemples d’IA prometteuses en médecine
Lorsque ChatGPT a passé l’USMLE, le chatbot n’a reçu aucune formation médicale complémentaire. Pourtant, il s’agit de l’examen que doivent réussir les aspirants médecins pour recevoir une licence médicale aux États-Unis.
Les épreuves abordent des sujets tels que le traitement et le diagnostic des patients, les connaissances cliniques et les sciences fondamentales. Le seuil de réussite à cet examen est d’environ 60 %. Le chatbot, quant à lui, a dépassé 60 % de précision dans la plupart des épreuves. Sur le reste, il a obtenu un score de plus de 50 %.
Outre ChatGPT, Med-PaLM a démontré également un certain intérêt pour le domaine de la santé. Pour rappel, c’est un modèle de langage développé pour offrir des réponses précises et utiles sur des sujets médicaux. Pour ce faire, il se base sur de vastes ensembles de données.
Vers la fin de 2022, DeepMind et Google Research ont partagé un article concernant leurs travaux autour de Med-PaLM. Ils ont noté que leur IA a obtenu une précision de 67,6 % sur MedQA, des questions de l’examen USMLE. Malgré cela, ses résultats « restent inférieurs à ceux des cliniciens ».
