Sauter le repas de midi est une mauvaise approche que l’on adopte souvent par manque de temps ou dans l’optique de perdre du poids. Les répercussions ne sont pas nulles.

Parmi les trois repas habituels de la journée, celui du midi est le plus souvent moins considéré. Cela arrive généralement lorsque, pris par un travail, l’on manque de temps. Également, d’autres sautent volontairement ce repas dans l’optique de perdre du poids. Pourtant, de l’avis des spécialistes, cette action va à l’encontre du bénéfice que l’on pense en tirer. Voici les trois conséquences qui en découlent.
Dans cet article :
Prise de poids avérée
Lorsque vous sautez le repas de midi, vous creusez mieux votre faim ; c’est un peu comme reculer pour mieux sauter. Car, d’après les nutritionnistes, l’on aura plus faim dans l’après-midi et risquons de grignoter. Même si cela n’est pas le cas, l’organisme voudra combler le déficit calorique subi à midi. Au dîner, vous voudriez notamment plus de féculents, puisque la sensation de faim ne sera pas aussi facilement assouvie. C’est là qu’intervient la prise de poids certaine.
Sensation de fatigue inhabituelle
Lorsque vous négligez le repas de midi, votre taux de glucose chute, entraînant une diminution de l’énergie disponible pour les cellules. Ce déséquilibre métabolique peut également perturber la concentration, rendant difficile l’accomplissement de tâches simples au travail ou à l’école. En effet, le cerveau requiert au moins 20 % des calories que prend l’organisme. Plus vous manquerez de force, moins vous aurez la facilité à réfléchir.
De plus, le corps réagit à cette privation en libérant des hormones de stress, comme le cortisol, qui peuvent intensifier la sensation d’épuisement. Cette fatigue, souvent confondue avec une simple paresse, est en réalité un signal d’alerte que notre organisme envoie. À long terme, sauter régulièrement le déjeuner peut mener à des troubles plus graves, tels que l’anxiété ou la dépression, alimentant un cercle vicieux difficile à briser.
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Dérèglement de l’horloge interne
Lorsqu’il fait jour, l’organisme le sait ; de même que quand il fait nuit. Ceci, grâce à l’horloge interne logée dans l’hypothalamus. Elle utilise de nombreux signaux pour rester en règle, imposer le rythme normal à l’organisme et réguler le sommeil. Le repas est l’un des synchroniseurs sociaux qui aident à maintenir l’horloge interne. S’il n’y a aucune constance dans les repas, cette dernière est déréglée et l’organisme est perturbé. Sans vous en rendre compte, votre organisme aura plus de mal à organiser ce que vous mangez et la prise de poids s’installe.
Vous le savez dorénavant : sauter les repas peut générer l’effet contraire. La solution est de manger de manière équilibrée aux heures fixes.
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