Il n’existe pas une règle générale qui dit à partir de quand un amateur d’alcool devient alcoolique. Les cas ne se ressemblant pas, des détails peuvent faire la différence.
“Lui, c’est vraiment un alcoolique” ! Une phrase typique que vous avez déjà sûrement entendue alors que quelqu’un s’est levé pour se servir à nouveau, après avoir vidé un verre. Mais est-ce que boire quelques verres de temps à autre fait de quelqu’un un alcoolique ? Difficile d’y répondre, puisqu’on ne cherche pas toujours à savoir ce que veut réellement dire le mot et à quel moment peut-on réellement caractériser quelqu’un d’alcoolique. Eh bien, on tente ici de mettre les choses au clair.
Dans cet article :
La route vers l’alcoolodépendance
L’alcoolodépendance est le terme qu’utilise officiellement l’OMS pour parler de l’alcoolisme. Lorsque ce terme est utilisé, c’est plus que la simple habitude de boire.
D’emblée, on ne peut considérer comme alcoolique une personne sur laquelle le fait de boire n’a aucune conséquence directe. Tant qu’elle boit et que cela n’affecte ni sa santé, ni ses comportements, ni ses relations, ni son travail, elle n’est pas une personne alcoolique. Toutefois, il s’agit d’une consommation d’alcool à risque. Le changement peut survenir du jour au lendemain.
De plus, il y a la consommation d’alcool jugée nocive. Cette étape est franchie lorsque la santé, les relations et le travail du consommateur commencent à être impactés par son habitude de boire. En d’autres termes, ce stade arrive lorsque le changement absent au premier niveau commence à se montrer.
Enfin, on arrive à l’alcoolodépendance. Le mal est déjà là, profond, mais le consommateur n’arrive plus à se sortir de ce cercle vicieux, bien que tout se détruise. À cette étape, on peut considérer quelqu’un d’alcoolo : il n’est plus maître de ses émotions face à l’alcool. Le besoin est toujours présent et la boisson devient comme un élément vital duquel il ne peut plus s’éloigner.
L’alcoolodépendance, c’est plus qu’une simple habitude de consommation excessive de la bière. C’est une maladie complexe qui affecte non seulement la personne dépendante, mais aussi son entourage. Cette addiction peut avoir des répercussions graves sur la santé physique et mentale, ainsi que sur les relations personnelles et professionnelles.
La dépendance à l’alcool est souvent associée à des troubles émotionnels sous-jacents tels que l’anxiété, la dépression ou le stress post-traumatique. Il est important de reconnaître que l’alcoolodépendance n’est pas un signe de faiblesse morale, mais plutôt le résultat d’une combinaison complexe de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux.
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Les différents types d’alcooliques
À moins d’être proche d’un alcoolique, il n’est pas toujours facile de déterminer qu’il s’agit réellement d’un alcoolique. Rappelez-vous : les cas ne sont pas toujours les mêmes. Il en existe différents types que l’on peut regrouper en trois catégories :
- L’alcoolisme mondain : c’est le type d’alcooliques le plus répandu dans le monde. Les personnes de ce type boivent tous les jours, mais tombent rarement en état d’ivresse. Ceci étant, ils sont difficiles à repérer. Mais c’est une forme d’alcoolisme pernicieuse.
- L’alcoolisme fonctionnel : c’est aussi un type d’alcoolique que l’on reconnait très peu. Il se différencie du premier en ce sens qu’il augmente petit à petit la quantité de consommation. Plus il boit, davantage il en ressent le besoin et l’assouvit.
- L’alcoolisme chronique : ici, l’alcoolodépendance est à son paroxysme.
Combien de verres par jour pour arriver au stade d’alcoolisme ?
D’une manière générale, il est difficile de fixer un chiffre précis pour déterminer le nombre de verres par jour pouvant conduire à l’alcoolisme. La notion d’alcoolisme dépend de plusieurs facteurs tels que la fréquence de consommation, la quantité ingérée et la tolérance individuelle.
Il est crucial de souligner que chaque individu réagit différemment à l’alcool en fonction de son métabolisme, sa santé et son passé familial. Certaines personnes peuvent développer une addiction avec seulement quelques verres par jour tandis que d’autres peuvent en boire plus sans présenter les signes d’un comportement addictif.
Cependant, les scientifiques sont parvenus à déterminer la mesure de l’alcoolisme. Avant tout, il faut boire de manière régulière, quasi tous les jours. Ensuite, plus de deux verres par jour pour une femme ou trois verres par jour pour un homme suffisent pour devenir alcoolique.
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5 commentaires
J’apprécie cette approche nuancée de l’alcoolisme. Cela aide à comprendre que ce n’est pas juste une question de quantité, mais d’impact sur la vie quotidienne. Peut-être que vous pourriez ajouter plus d’informations sur les aides disponibles pour les personnes concernées?
Je trouve cet article un peu superficiel. Il aborde bien les différents types d’alcoolisme, mais manque de profondeur sur le sujet. Comment peut-on vraiment aider quelqu’un qui est alcoolique?
lol, on dirait que cet article cible mon oncle. Sérieux, c’est un bon début pour sensibiliser les gens, mais je pense qu’il faut parler plus des conséquences sociales de l’alcoolisme.
Pourquoi ne pas mentionner l’impact de la culture et des médias sur notre perception de l’alcool? Je pense que ça joue un rôle énorme dans la façon dont on considère l’alcoolisme. 😉
j’aimerais en savoir plus sur les aspects scientifiques et médicaux. Comment l’alcool affecte-t-il le cerveau pour créer une dépendance? :/ Plus de détails seraient appréciés.