Chaque année, les hackers trouvent des moyens de faire le plus de victimes. Pour cela, ils ne cessent de varier leur modus operandi. Voici les plus décisifs.
Les hackers améliorent sans cesse leurs méthodes de piratages pour toucher beaucoup plus de personnes. Malgré les sensibilisations et les bonnes pratiques publiées, de plus en plus de Français tombent dans leurs pièges. Comme à son habitude, le site cybermalveillance.gouv.fr a dévoilé son rapport sur l’état de la cybermenace. Et sans surprise, les particuliers sont autant touchés que les entreprises. Voici les types de piratages qui font plus de victimes.
Dans cet article :
L’hameçonnage ou phishing
L’hameçonnage est le piratage qui touche le plus de particuliers en France. Il s’agit d’une méthode de fraude en ligne qui exploite la crédulité des internautes pour voler des informations sensibles. Les cybercriminels perfectionnent constamment leurs techniques pour créer des messages d’apparence légitime, souvent déguisés en communications officielles de banques ou d’institutions gouvernementales. Ces dernières contiennent des liens qui renvoient sur de faux sites imitant le design des sites officiels de ces organisations afin de soutirer toutes les informations désirées.
En 2023, ce système de fraude constitue 38 % des piratages qui ont touché les particuliers. Il arrive en deuxième position pour ce qui concerne les entreprises et associations, avec 21, 2 %.
Le piratage des comptes
Le piratage des comptes est la fraude qui touche le plus les entreprises et institutions, avec 23, 5% des fraudes signalées. Les hackers exploitent les mots de passe vulnérables ou les systèmes obsolètes pour entrer dans les dossiers des entreprises et institutions afin de récupérer les données sur les clients. C’est notamment le cas de Free qui a vu près d’un million de coordonnées bancaires de ses utilisateurs mis en vente sur le Dark web.
Le rançongiciel ou ransomware
Le rançongiciel, souvent désigné par son terme anglais ransomware, est la troisième menace cybernétique qui frappe les entreprises et associations. À l’origine conçu pour extorquer de l’argent en cryptant des fichiers essentiels sur les systèmes d’un utilisateur ou d’une entreprise, le ransomware a évolué vers des modèles plus complexes. Certaines variantes modernes ne se contentent pas de bloquer l’accès aux données ; elles volent également des informations sensibles et font pression sur les victimes pour qu’elles paient non seulement pour récupérer leur accès, mais aussi pour éviter leur mise en vente.
Selon les données de cybermalveillance.gouv.fr, le rançongiciel repart à la hausse après une certaine baisse en 2022. Aujourd’hui, il constitue 16, 6% des fraudes qui touchent les entreprises et associations.
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L’escroquerie aux faux conseillers bancaires
L’escroquerie aux faux conseillers a augmenté de 78% en France. Il s’agit d’une technique où des individus malintentionnés se font passer pour des agents de banques. Bien souvent, l’objectif est de confirmer les informations dont ils disposent déjà ou en soutirer plus. Ces fraudeurs exploitent la confiance que les clients placent dans leurs conseillers financiers et peuvent contacter par téléphone, e-mail ou même via des messages sur les réseaux sociaux.
Gardez à l’esprit que votre conseiller financier ne vous demandera jamais vos coordonnées bancaires ni votre mot de passe. Si vous recevez un appel suspect, l’idéal est de vous rapprocher directement de votre banque.
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