Suite au succès des premiers essais en 2021, la Royal Navy a décidé d’effectuer un second test sur ses drones. À cet effet, la marine s’est associée avec des entreprises privées afin d’utiliser cette technologie dans des opérations de première ligne.
Cette deuxième série de tests s’est faite dans le cadre du Heavy Lift Challenge et s’est avérée plus intensive que la précédente. Les essais ont été menés par la 700X Naval Air Squadron, chargée du développement d’avions, sans équipage, de pointe pour la marine. À noter que ces opérations ont pu compter sur la collaboration d’entreprises privées. L’objectif serait de pouvoir utiliser ces drones pour les secours en cas de catastrophe ou pour les opérations de la Royal Navy.
Des collaborations fructueuses
Le Heavy Lift Challenge représente la collaboration entre 700X, l’Office of the Chief Technology Officer de la marine et le Future Capability Group de Defence Equipment and Support (DE & S). Il vise à déterminer les équipements des partenaires potentiellement utilisables par la Royal Navy. Le but étant de prochainement pouvoir les exploiter dans des opérations de première ligne comme dans le transport de fournitures (produits humanitaires, premiers secours, munitions, etc.).
« Le Heavy Lift Challenge dépasse toutes nos attentes. Il s’agit d’une véritable collaboration entre la Royal Navy, DE & S et l’industrie, qui change la donne et qui, jusqu’à présent, a produit des résultats spectaculaires, le tout dans le même cadre commercial, ce qui nous permet d’itérer en tant qu’équipe. »
Dan Cheesman, directeur de la technologie de la Royal Navy.
Cette seconde série d’essais a été réalisée par les aéronefs robotisés de Malloy et Windcracers. Il s’agit plus précisément du quadcoptère T-600 de Malloy Aeronautics et du drone Ultra de Windracers Autonomous Systems. Donc, ils ont tous deux obtenu un contrat de 300 000 £ pour poursuivre le développement de leurs drones.
Des drones incroyablement performants
Lors des essais, les deux drones se sont avérés extrêmement efficaces et performants. En effet, le Malloy T-600 a supporté une charge utile de 250 kg en plein vol. Le Windcraces Ultra, lui, a réussi à larguer une charge utile de 100 kg sur 1000 km de distance. L’action s’est effectué avec une précision extrême.
« Il s’agit d’une étape importante pour le Heavy Lift Challenge. Nous avons testé le caractère évolutif et utilisable de la technologie autonome, avec des résultats prometteurs. »
James Gavin, chef du Groupe sur les capacités futures
Ces tests vont permettre à la Marine et le DE & S d’utiliser les données obtenues pour peaufiner les drones. En conséquence, ils pourront explorer, comprendre, développer et acquérir des systèmes autonomes capables d’exercer dans une série d’environnements.
« Nous n’en sommes pas encore là, mais dans deux mois à peine, nous aurons les dernières preuves dont nous avons besoin pour commencer à mettre le système à la disposition du combattant à un rythme sans précédent. »
James Gavin, chef du Groupe sur les capacités futures