L’oiseau est un roi dans les airs. Quand il prend d’assaut les altitudes, les plus grands monuments deviennent minuscules.

Dans le ciel infini, deux créatures majestueuses s’élèvent gracieusement, chacune défiant les lois de la gravité à sa manière. D’un côté, l’avion, symbole de la prouesse technologique et des exploits humains dans le domaine de l’aviation. De l’autre, l’oiseau avec son charme, représentant de la liberté, de la grâce naturelle et possédant une agilité aérienne incomparable. Mais entre ces deux êtres volants, qui parvient réellement à toucher les sommets du firmament ?
Dans cet article :
L’oiseau s’impose dans les airs, lieu d’expression et de liberté
Après avoir surmonté les barrières qu’imposait l’eau, l’homme a voulu voyager comme l’oiseau dans les airs. Une prouesse technologique qui n’a pas tardé à arriver grâce aux frères Wright. Depuis, ce sont différentes formes d’avions qui ont été conçues, les uns meilleurs, rapides, plus sophistiqués et volant plus haut que les autres.
Pour les avions commerciaux qui existent aujourd’hui, l’altitude standard est de 10 668 m. Bien que des modèles soient capables de dépasser cette limite ou encore de voler plus bas, cette altitude est la limite convenable. Une limite d’ailleurs facilement atteignable pour le Boeing 737, l’avion de ligne à réaction la plus vendue au monde. Il monte jusqu’à plus de 2000 m au-dessus du mont Everest. Impressionnant, n’est-ce pas ? Mais ce n’est en rien comparable aux vautours.
Bien qu’il ne soit pas considéré comme le roi des oiseaux, le vautour est celui qui monte plus haut que tous les oiseaux du ciel, et bien plus qu’un avion commercial. Plus précisément, il s’agit du vautour de Rüppell, aujourd’hui en danger d’extinction. Il monte jusqu’à plus de 600 m au-dessus d’un Boeing 737.
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Un oiseau très impressionnant dans le ciel, mais pas un roi
Le vautour de Rüppell a tout pour être un roi, mais son seul péché est qu’il descend au sol pour se nourrir de charognes. Sinon, quelques battements d’ailes lui suffisent pour prendre d’assaut les airs. Il peut voler pendant près de 7 h d’affilée par jour et à une vitesse de 35 km/h.
Durant les longues migrations, ce charognard n’hésite pas à monter jusqu’à 11 280 m dans les cieux pour repérer sa nourriture. Le deuxième oiseau qui peut voler aussi haut est la grue cendrée. Elle peut atteindre 10 058 m, voire plus. En troisième position, on a l’oie à tête barrée. Cette dernière monte jusqu’à 8 534 m. C’est déjà plus haut que le Burj Khalifa et un peu moins que l’Everest.
Les oiseaux peuvent-ils entraîner des accidents d’avion ?
Bien que de nombreuses précautions soient prises par l’industrie de l’aviation, les oiseaux restent un danger potentiel pour les avions en vol. C’est ce que l’on qualifie par le risque aviaire. Il est plus fréquent quand les avions volent en dessous de 10 000 m. Au-dessus, cela devient rare.
Les collisions avec des oiseaux peuvent causer des dégâts importants aux moteurs et à la structure de l’avion, mais les cas de crash à la suite d’une telle collision sont presque inexistants. Par contre, pour l’oiseau, la mort s’ensuit très souvent.
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2 commentaires
Je savais pas que les vautours pouvaient monter si haut, encore plus haut qu’un avion! Par contre, dommage qu’il n’y ait pas plus d’infos sur les mesures de sécurité pour éviter les collisions avec les oiseaux.
La comparaison entre les avions et les oiseaux est fascinante. J’aimerais plus de détails sur comment les oiseaux s’adaptent à ces altitudes extrêmes.