Février est le mois de l’amour, pas seulement entre les personnes, mais aussi entre tous les êtres vivants et les choses. Amoureux de livres, voici 3 romans à dévorer ce mois.
Après l’euphorie du mois de janvier, on replonge dans l’univers de l’amour. Et qui parle d’amour parle de tous les autres maux qui peuvent exister. Un amour qui n’a pas traversé des périodes troubles ne saurait en effet être véritablement solide. Pour passer ce mois de l’amour sans pour autant perdre votre latin, nous avons choisi trois romans où tous les mots et les maux s’enchevêtrent : pardon, meurtre, famille… À chaque jour suffit sa peine !
Dans cet article :
Comment il faut aimer, de Lisa Moore
Il s’agit d’un roman de 488 pages qu’on ne classerait pas dans la romance, mais dans le drame. L’histoire est celle de Xavier, un jeune homme de vingt ans dont la vie se trouve menacée un soir d’hiver : alors que ses parents sont absents, le garçon est poignardé et laissé pour mort par ses agresseurs dans un banc de neige. La nouvelle est troublante pour ses parents. Ces derniers décident d’écourter leurs vacances au Mexique et de rentrer à son chevet, espérant que le pire ne soit pas encore fait. Heureusement !
Là, au chevet du jeune homme, sa mère, Jules, nous replonge dans l’histoire familiale, racontant comment elle s’est composée et présentant chaque membre. Un tremplin pour elle de voir ce qui a pu mener à un tel attentat.
La nébuleuse de la Tarentule, de Mélissa Verreault
Autrefois connue en tant que traductrice, Mélissa Verreault est aujourd’hui romancière avec La nébuleuse de la Tarentule. Il ne s’agit pas d’un livre d’astrophysique, mais bien un roman qui parle d’amour, mélange le présent et l’avenir, fait croiser le rêve et la réalité.
En scène, Mélisa, mère de triplées et écrivaine à ses heures. La maternité ne l’empêche pas de travailler sur œuvres littéraires et d’avoir du temps pour elle. En est-ce trop pour Mélisa ? Difficile de le dire, mais la romancière commence à noter certains événements bizarres dans sa vie : de l’eau de la piscine qui se vide en une nuit à la découverte d’un insecte rare dans ses boîtes, la prémonition ne pouvait être plus claire. Du jour au lendemain, Francis, un homme qu’elle avait tant voulu par le passé, réapparait dans sa vie. La petite flamme qui ne s’était peut-être jamais éteinte s’embrase et menace de faire voler l’existence de la mère de triplées.
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American Mother, de Colum McCann et Diane Foley
Le pardon nous fait-il grandir ? L’absence de justice pour les personnes assassinées empêche-t-elle leur âme de reposer en paix ? Ce sont des questions dont la réponse reste incertaine pour tout le monde, sauf pour la divinité. Dans l’un ou l’autre des cas, Diane Foley aura joué sa part.
Diane Foley est en fait la mère de James Foley, un journaliste américain décapité par l’État islamique en août 2014 après l’avoir longuement torturé. En 2021, soit sept ans plus tard, la mère et journaliste accepte une proposition de rencontrer l’assassin de son fils et de passer trois jours avec lui. Trois jours pour contempler le meurtrier de son fils ; trois jours pour entendre, analyser et comprendre ; trois jours peut-être pardonner l’impardonnable ; trois jours peut-être aussi pour se morfondre et s’excuser auprès des vivants, puisque le mort est mort.
American mother est un court récit de 184 pages, habilement rapporté et mettant en œuvre le pardon et offrant un nouvel angle de vue sur le journalisme de guerre.
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