L’OMS souhaite à tout prix éviter une nouvelle pandémie comme la COVID-19. L’organisation a donc élargi la liste des pathogènes susceptibles d’en déclencher une autre.
Alors que le monde peine encore à se relever des séquelles de la pandémie de COVID-19, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) scrute déjà l’horizon avec une vigilance accrue. Depuis, elle a renforcé ses gardes sur les agents pathogènes qui pourraient déclencher la prochaine crise sanitaire mondiale. Dans cette chasse aux menaces, l’OMS a identifié plusieurs candidats inquiétants qui pourraient faire basculer notre quotidien.
Dans cet article :
L’OMS change sa méthodologie pour éviter une nouvelle pandémie
Après le triste épisode de la COVID-19, l’OMS ne souhaite plus voir le monde être confronté à une nouvelle pandémie qui pourrait coûter encore plus cher sur tous les plans. C’est pourquoi l’Organisation a mobilisé plus de 200 scientifiques qui longtemps travaillé sur 1652 espèces pathogènes pour identifier celles qui sont les plus à risque d’impacter encore le monde.
Au-delà du nombre d’experts mobilisés, l’approche méthodologique utilisée dans la classification a également changé. Une approche systématique et holistique a été adoptée afin d’inclure toutes les familles virales et bactériennes ou encore les virus isolés susceptibles de déclencher une pandémie. L’objectif est de prendre en considération le véritable danger que représentent ces pathogènes et d’allouer des ressources pour tout traiter. Le monde pourrait alors mieux se préparer et anticiper les défis mondiaux en matière de santé.
Des pathogènes redoutables et variés intègrent la liste
Dans sa publication en date du 30 juillet 2024, l’OMS a dévoilé toutes les espèces de pathogènes sur lesquelles elle a désormais un regard accru. Lourd de 6,1 Mo, le document publié intègre de nombreuses espèces, des bactéries et virus moins populaires aux agents infectieux notoires, vous pouvez constater que le monde côtoie le danger au quotidien.
La version actualisée des pathogènes sous surveillance intègre dorénavant la variole. Bien qu’elle ait été éradiquée depuis 1980, elle fait encore l’objet de nombreuses inquiétudes. Le problème est surtout l’absence de vaccination, mais également la tristement célèbre variole du singe qui a entraîné une épidémie mondiale en 2022. Le monde n’étant pas protégé contre elle, l’OMS a jugé bon de la surveiller continuellement.
De plus, les virus de la grippe A, dont le H5, a rejoint la liste des pathogènes suivis par l’OMS. Ce sous-type s’est rendu populaire récemment avec ses dégâts sur le bétail américain. Par ailleurs, le virus Nipah et de cinq nouvelles bactéries figurent dorénavant dans la liste. Autrefois limités à des régions spécifiques, les experts ont jugé bon d’y garder un œil en raison de leur mutation.
Le fait est que la propagation de ces pathogènes devient de plus en plus rapide, notamment en raison de l’urbanisation galopante, du réchauffement climatique, des déplacements massifs, mais aussi de la transmission zoonotique (maladie d’origine animale transmise à l’homme).
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