Notre mode de vie actuel nous a carrément entraîné dans une quête perpétuelle de la rapidité et de l’efficacité dans tous les domaines. Même si gagner du temps est devenu primordial pour nous, devrions nous également appliquer ces habitudes à notre vie sexuelle ? Certes non si l’objectif est de pimenter sa vie de couple… Comme pour confirmer que la sexualité doit demeurer un moment de plaisir où prendre son temps est une priorité, la technique du peaking dans la mouvance du « slow sex » nous offre la possibilité de repousser plus loin les limites de l’orgasme.
Le peaking ou comment retarder l’orgasme
« Atteindre le sommet » la traduction littérale du peaking ne laisse aucun doute quant à l’objectif de cette pratique sexo. Importée des Etats-Unis le peaking consiste à parvenir à un niveau d’excitation tel que l’orgasme devient imminent. Par la suite, il faut arrêter ou ralentir la stimulation avant de reprendre l’acte. Ainsi, le fait de faire retomber la pression permet d’éloigner le moment de l’orgasme qui deviendra par la suite beaucoup plus intense.
La technique qui est conseillée par la sexologue anglaise Tracey Cox est largement expliquée sur son site. Elle explique en détail comment le fait de peacker en solo ou avec votre partenaire peut vous permettre de renouer avec le plaisir et avoir une vie sexuelle plus épanouie. Concrètement, vous devriez être en mesure de graduer le moment ou vous atteignez l’orgasme. Zéro correspond au niveau nul où le désir sexuel est pratiquement inexistant et 10 votre orgasme le plus fulgurent.
Se connaitre pour mieux « peaker »
Bien évidemment réussir le peaking comme toute chose demande de l’entrainement. Que vous ayez décidé de tenter l’expérience avec votre partenaire ou que vous soyez adepte de la masturbation, il vous faudra anticiper le moment de l’orgasme afin de pouvoir peacker en toute sérénité.
Dans ce cas, changer de position, ralentir ou cesser la pénétration pour entreprendre de nouveaux préliminaires vous aideront à mieux apprécier ce moment d’intimité. Le peaking permettrait ainsi d’apporter une nouvelle dimension aux rapports sexuels où la communication et l’exploration seront au cœur des préoccupations. Les caresses et les baisers prennent ainsi tout leur sens en privilégiant le charnel et la sensualité et en donnant aux partenaires l’opportunité d’exprimer leur désir.
La pratique du peaking permet de mieux apprivoiser son corps, de découvrir des zones érogènes encore inconnues et de savoir comment les stimuler. Cette découverte vous permet au final de pouvoir refréner le plaisir dans le but final d’amplifier l’orgasme.
Refréner l’orgasme pour le décupler
Une fois que vous aurez appris à anticiper l’arrivée de la vague déferlante du plaisir et à la contourner, vous pourrez profiter des effets du peaking. Chez l’homme il permet de retarder l’éjaculation et d’atteindre un plaisir immense au moment de orgasme et chez la femme d’avoir une jouissance intense. La sexologue britannique recommande pour y parvenir de démarrer en se masturbant au moins quatre fois par semaine. Cette stimulation vous permettra de pouvoir reconnaître le point culminant de votre plaisir perso avant de vous y mettre avec votre partenaire.
Dans tous les cas le peaking n’a de limites que celles que vous imposez à votre imagination. Garant d’une sexualité plus épanouie et d’une meilleure communication sexuelle dans le couple, cette pratique promet de belles découvertes érotiques et des orgasmes désormais plus foudroyants.
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