Ghost Robotics, expert dans la fabrication de robots à quatre pattes, a créé un chien robot mortel. Cet engin disposant d’un fusil d’assaut sur son dos a été destiné aux militaires.
Ghost Robotics est connu pour ses robots appelés Q–UGV qui ressemblent à des chiens pour l’armée. Du 11 au 13 octobre, une conférence annuelle de l’association des armées des États-Unis s’est tenue à Washington. Pendant cet évènement, l’entreprise a alors présenté le premier chien robot doté d’un fusil sur le dos.
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Un robot quadrupède conçu pour tuer
Ghost Robotics s’est associé avec SWORD International pour fabriquer le chien robot tueur. Ils ont baptisé cet automate, Special Purpose Unmanned Rifle ou SPUR. Il se distingue surtout par son fusil de type tireur d’élite MK-17 Mod 1 et son calibre 6, 5 mm. En effet, les autres Q-UVG ne sont pas armés et leur utilisation est limitée par le 325e escadron des forces de sécurité de l’USArmy.
Par ailleurs, le canon de 6, 5 mm peut s’utiliser à une longue portée et se commander distance. Grâce à cette configuration, le robot peut atteindre une cible qui se trouve à 1200 m de lui, soit près de 3 940 pieds. En outre, sa conception quadrupède lui offre une grande stabilité. Quant à son système, il est conçu pour être capable de fonctionner même si les capteurs qui l’aident à se déplacer tombent en panne.
« Notre robot, lorsque vous le voyez monter des escaliers, marcher ou courir, nous éteignons tous les capteurs. Il ne fait que ressentir. Il est complètement aveugle. La raison pour laquelle nous faisons cela est que si un combattant ou une compagnie minière, si quelqu’un utilise notre robot, ce robot a intérêt à fonctionner 99,99% du temps. »
Le PDG et fondateur de Ghost Robotics.
Des configurations spécifiques extrêmes, mais limitées
Le chien robot dispose de configurations spécifiques pour les tireurs d’élite. L’arme est en fait placée à l’arrière du robot et est couverte par une coque de protection pour plus de discrétion. De plus, son canon est muni d’un silencieux à l’avant, de sorte que l’ennemi ne pourra identifier la provenance des tirs.
Pour couronner le tout, la fréquence des ordinateurs qui contrôlent les quatre jambes du robot permet une grande stabilité du tir. La machine pourra donc tirer avec une bonne précision, même en déplacement.
Toutefois, la plus grande problématique posée sur le chien robot est son autonomie sur le champ de bataille. Ghost Robotics n’a pas fourni des détails à ce propos. Pourtant, c’est l’une des grandes inquiétudes de l’armée.
Tout ce que l’on sait pour le moment, c’est que le robot sait exploiter une IA pour détecter, viser et verrouiller une cible. Néanmoins, il nécessite encore le contrôle d’un opérateur humain pour autoriser les tirs. Heureusement, la société de technologie qui l’a créé a pensé à contrôler le robot à distance.
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