Avec la crise économie et la pandémie de Covid-19, les étudiants précaires se retrouvent de plus en plus dans les banques alimentaires.
Dans cet article :
Les étudiants précaires, de plus en plus nombreux en France
Depuis le début de la crise du Covid-19, les étudiants n’ont jamais été aussi précaires. Même avant la pandémie, les jeunes de plus de 18 à 28 ans peinent à finir le mois. Selon une étude récente, un étudiant Français doit vivre avec seulement 500 € de budget mensuel, en moyenne.
Parmi ces jeunes en études supérieures, de nombreux étudiants obligés de travailler pour payer leurs factures (environ 46 % d’entre eux). Une situation précaire qui menace leur parcours scolaire. À ce jour, d’autres problèmes s’enveniment avec la pandémie.
De nombreux étudiants déclarent aujourd’hui ne pas avoir assez pour se payer à manger. Certains estiment d’ailleurs éviter de consommer de la nourriture plusieurs fois dans le mois. Entre loyer, factures fixes, frais divers et variés, ces jeunes se pressent maintenant aux portes aux centres de distribution alimentaire pour se nourrir…
On estime aujourd’hui que 30 % des étudiants ont déjà été en découvert bancaire. Un pourcentage équivalent à celui des étudiants sans aides financières de la part de leurs parents. Une situation qui a augmenté ces deux dernières années.
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« Rien a changé pour les étudiants » au niveau financier
C’est pourquoi les étudiants les plus précaires sont obligés de se rendre aux banques alimentaires afin de finir le mois. Obligés de payer d’autres factures nécessaires, ces jeunes doivent faire l’impasse sur une bonne alimentation pour s’en sortir.
Ce 10 janvier dernier, plus de 350 d’entre eux sont venus remplir leurs paniers à Paris. Madeleine Angst et Léa Manzano, 18 ans, sont des habituées du centre : « On a besoin d’un coup de pouce, avoir de la nourriture gratuite nous aide. Avec mes études, je ne peux pas avoir de job à côté. Et même si mes parents m’aident financièrement, je suis contente d’avoir cette charge de dépenses en moins. », explique Léa.
Néanmoins, d’après Julien Meimon, président de Linkee, « rien n’a changé pour les étudiants » malgré plus d’un million de repas servis au centre depuis octobre 2020 ou malgré les aides de la CAF.
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