En taule la vie de bureau ! En ce début de XXIe siècle, le monde du travail a beaucoup changé – et pas pour le meilleur. La sécurité de l’emploi est de plus en plus compromise. La tertiarisation massive de l’économie a créé des tas de boulots dans le management, les ressources humaines, le marketing qui peuvent sembler pour le moins vides de sens. Mais une lueur de lumière luit dans ce contexte noir et obscur et apocalyptique et hyperbolique : la vie de freelance ! Bosser en pyjama depuis son canapé, c’est possible, et c’est même chouette. Encore faut-il vous y préparer convenablement, parce que bon, les factures se fichent de comment vous êtes sapés : elles vous poursuivront tout pareil, que vous bossiez en costard ou en caleçon.
Dans cet article :
Le freelancing, en plein boom
Le boulot de freelancer n’a pas attendu l’internet pour se développer. On en trouve déjà trace au XVIIIe siècle, et même avant. Mais le web a tout rendu plus facile. Démarcher ses clients, travailler à distance, se marketer, tout est possible sans avoir à bouger de chez soi !
Et les carrières à mener sont nombreuses pour les créatifs. Écriture pour le web, traduction, design, édition de vidéos… Les freelancers sont recherchés dans de nombreux domaines, sur de nombreuses plates-formes, par des tas d’entreprises qui ont compris tous les avantages qu’elles peuvent tirer de faire appel à des indépendants.
Sachez dans quoi vous vous lancez
La première étape pour devenir freelancer, c’est de… réfléchir. Oui, on peut bosser de n’importe où, à n’importe quelle heure, sans un patron en colère sur le dos. Mais derrière ce tableau idyllique se cache une réalité implacable : il va vous falloir bosser, bosser et, bah, bosser.
Il faut donc vous y préparer. On ne devient pas freelancer du jour au lendemain. Il faut étudier le marché, évaluer ses compétences pour y trouver sa place, il faut démarcher, se mettre en valeur, bref, se préparer à construire quelque chose.
Marketing, mon amour
Ah non, on me souffle à l’oreille qu’en fait le marketing, c’est moche. Toujours est-il qu’on ne peut pas y couper. En tant que freelancer, vous vendez votre talent, votre marque, il vous faut donc la mettre en valeur !
Les réseaux sociaux vous en fournissent l’opportunité. Un compte LinkedIn, une page Facebook, un blog ou une page web perso sont des outils pour vous faire connaître. Créer un réseau de relations professionnelles est aussi essentiel.
Pensez aussi à élaborer un portfolio qui mette en valeur votre travail et vous montre sous votre meilleur jour de vrai professionnel de quoi-que-ce-soit-que-vous-fassiez.
Organisation scientifique du travail
Travailler à la maison ou au troquet du coin, c’est bien, être productif à la maison ou au troquet du coin, c’est mieux…
Préparez votre propre espace de travail, ça peut faire des miracles pour doper votre productivité. Pensez aussi à vous procurer les outils, physiques ou dématérialisés, qui vous aideront à mener vos tâches à bien. Les CAT Tools par exemple, sont des outils précieux pour les traducteurs, qui leur permettent de traduire plus pour gagner plus.
Connaissez vos obligations légales
Le fisc a ceci de particulier qu’il ne vous aime que lorsque vous payez vos impôts. Et qu’il peut vous pourrir la vie si vous omettez de le faire. Faites donc plaisir à l’administration fiscale et connaissez vos droits et vos devoirs.
Il va par exemple vous falloir facturer toutes vos prestations à vos clients, pour garder trace de toute transaction. De nombreux outils vous permettent de vous acquitter de cette tâche joyeusement fastidieuse et tristement essentielle, ou l’inverse, comme invoicehome.com par exemple.
Ah, et puisque nous en sommes aux factures, autant aussi parler de contrats. Les contrats, c’est le bien, l’outil essentiel dont dispose le freelancer pour s’assurer que le client lui verse bien des sous une fois son travail achevé. Faites des contrats. Faites les signer. Travailler c’est chouette, travailler gratuitement, pas autant
De nombreuses plates-formes pour trouver des clients
Si votre réseau professionnel est léger et ne vous permet pas de trouver des clients par paquets de douze, sachez que de nombreux sites se proposent (moyennant une part de vos revenus, eux aussi payent des factures) de mettre en relation clients et freelancers. Upwork, freelance.com, codeur.com… Il peut être approprié de vous créer un compte sur de multiples plates-formes, pour multiplier vos chances de trouver du boulot.
Pour garder vos clients, une seule solution : du bon travail
Un client, c’est bien, un client satisfait, c’est encore mieux. Il sera plus enclin à vous engager de nouveau. Il pourra aussi vous écrire une lettre de recommandation. Un client content, dans le freelancing, équivaut souvent à un freelancer content aussi.
Vous vous êtes donc lancé, vous avez vos premiers clients : assurez-vous qu’ils soient satisfaits, et les autres suivront. En toute circonstance, ne cherchez qu’à fournir non simplement du bon boulot, mais bien le meilleur travail possible.
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