Imparfaite, drôle et touchante : Bridget Jones a brisé les codes avec ses complexes et sa culotte géante. Une héroïne qu’on n’oublie pas !
Avant elle, les héroïnes de comédies romantiques étaient toujours trop belles, trop lisses, trop parfaites., trop tout. Et puis un jour, en 2001, une trentenaire maladroite débarque dans nos vies avec ses culottes gainantes, ses complexes et son obsession pour les calories. Son nom ? Bridget Jones.
Ce personnage devenu culte a bouleversé les codes du genre, porté par une sincérité brute et un humour redoutable. Plus de vingt ans après, elle continue de nous faire rire… et de nous toucher en plein cœur. Mais qu’a-t-elle de si spécial pour qu’on l’aime toujours autant ?
Dans cet article :
1. Bridget Jones, une héroïne à contre-courant
En 2001, quand sort Le Journal de Bridget Jones, le monde découvre une vraie femme, qui n’est ni parfaite, ni toujours à son avantage. Elle boit trop, fume trop, mange trop, et elle enchaîne les bourdes. Bref, elle est humaine. Contrairement aux autres héroïnes de l’époque, type Ally McBeal ou Carrie Bradshaw, Bridget Jones ose montrer une facette moins glamour de la féminité. Elle galère avec son poids, ses histoires de cœur, son patron et elle ne s’en cache pas.
Finalement, c’est juste une fille ordinaire qui cherche à survivre dans ce monde cruel, dénué d’émotions et de sentiments. Ce ton autodérisoire était novateur pour l’époque, porté par une comédienne américaine de talent, Renée Zellweger, qui n’a d’ailleurs pas hésité à prendre du poids pour incarner ce rôle.
2. Elle a redéfini la comédie romantique
Bridget Jones n’est pas seulement drôle et naturelle : elle est inspirante. Son histoire n’est pas celle d’une femme qui attend son prince charmant, mais celle d’une femme qui apprend à s’aimer malgré tout. Les maladresses deviennent des forces. Et surtout, elle évolue dans un triangle amoureux culte avec Marc Darcy vs. Daniel Cleaver. Cela rejoue le classique Orgueil et Préjugés, un clin d’œil assumé.
I like you very much. Just as you are.
En français, « Je vous aime beaucoup. Telle que vous êtes » : cette phrase de Marc Darcy est devenue mythique, car elle montre l’amour contre la logique, la raison, sans condition, même pour une Bridget Jones décoiffée et en culotte géante.
3. Un miroir (toujours) actuel de la pression sociale
Même 20 ans après, Bridget reste terriblement actuelle :
- La pression de la minceur et de l’apparence
- La charge mentale amoureuse et professionnelle
- Le sentiment de ne jamais être “assez”
Aujourd’hui, alors qu’on parle de body shaming, body positivisme, d’acceptation de soi et de féminisme décomplexé, Bridget Jones semble avoir été en avance sur son temps. Elle a été l’une des premières à donner une voix aux femmes ordinaires dans la pop culture, avec humour et tendresse.
Quatre films, quatre étapes de vie… et toujours autant d’amour
2001 – Le Journal de Bridget Jones
On découvre Bridget Jones à l’aube de ses 32 ans, décidée à reprendre sa vie en main. Sa quête ? Un nouveau boulot, un corps parfait, et surtout… le grand amour. Entre le charismatique Daniel Cleaver (Hugh Grant) et le réservé Marc Darcy (Colin Firth), son cœur balance. Ce premier opus est devenu culte pour ses scènes hilarantes (la culotte gainante, la soupe bleue, le combat Darcy vs. Cleaver…) et ses punchlines devenues légendaires.
2004 – Bridget Jones : L’âge de raison
Bridget Jones est enfin en couple avec Marc Darcy… mais rien n’est simple. Doutes, jalousie, malentendus : la suite explore les désillusions post-contes de fées avec toujours autant d’humour. Le film montre que le happy end n’est jamais totalement garanti, et que même en couple, on peut rester paumée.
2016 – Bridget Jones Baby
Plus mature (et enceinte), Bridget Jones affronte la maternité en solo… ou presque. Entre Marc Darcy et un nouveau venu, Jack Qwant (Patrick Dempsey), elle ne sait pas qui est le père. Cette dernière aventure remet au goût du jour le charme de la jeune femme tout en modernisant son univers : une femme plus libre, plus forte, toujours aussi gaffeuse, mais désormais plus sereine dans ses choix.
2025 – Bridget Jones : Folle de lui
Dans ce quatrième opus, Bridget, désormais quinquagénaire, est confrontée à une nouvelle réalité : veuve depuis quatre ans après la mort de Marc Darcy, elle élève seule leurs deux enfants, Billy et Mabel. Soutenue par ses amis fidèles et son ancien amant Daniel Cleaver (Hugh Grant), elle décide de reprendre sa vie en main.
De retour dans le monde du travail et des rencontres, elle se retrouve partagée entre Roxster McDuff (Leo Woodall), un jeune homme de 29 ans rencontré via une application de rencontres, et Scott Wallaker (Chiwetel Ejiofor), le professeur de sciences de son fils. Ce film aborde avec humour et émotion les défis du deuil, de la parentalité et des nouvelles dynamiques amoureuses à l’ère numérique. Chaque film explore une étape de la vie sentimentale d’une femme : la quête de l’amour, les doutes du couple, la maternité, etc. Et à chaque fois, le ton reste tendre, drôle, universel.
On l’a vue tomber, se relever, douter, aimer, se planter, recommencer. Bridget Jones, c’est un peu notre pote de galère, notre version ciné de « ça va bien finir par s’arranger ». Elle nous a appris qu’on peut être imparfaite et aimée, qu’on peut se tromper et être heureuse, et que oui, on mérite d’être aimée « just as we are ». Et ça, c’est tout sauf dépassé.
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