Le dernier roman de René Manzor met en scène une écrivaine accusée de meurtre et qui doit fuir pour trouver le coupable. Mais comment fuir un Paris placé sous haute surveillance, à l’approche des Jeux olympiques ?

Paru le 3 janvier 2024, L’Ombre des innocents est le septième roman de René Manzor. Un thriller haletant qui n’a eu besoin que de quelques jours pour révéler toute sa magie. Si vous recherchez un bon livre en ce début d’année, vous apprécierez sûrement cette œuvre. Elle est rédigée dans un style propre aux meilleurs romans policiers. Dès qu’on s’y met, impossible d’en sortir tant que la fin n’est pas perceptible. Et pour cela, nul besoin de motivation externe : entre chasse à l’homme tendue et rebondissements, on prend rapidement intérêt à suivre l’histoire de Marion Scriba.
Dans cet article :
Le mal se cache dans l’ombre de l’innocent
Depuis deux jours, la France tout entière est occupée par une histoire sordide : un enfant kidnappé est exécuté dans des conditions effroyables. À l’approche des Jeux olympiques, tout le pays est consterné. Il fallait donc trouver le coupable au plus vite. Pour cela, nul besoin de chercher loin. L’arme du crime ayant été retrouvée, un test d’ADN devrait suffire.
France, Paris, bureau d’un célèbre éditeur. Là, Marion Scriba, romancière à succès, présente son prochain polar très attendu. Mais elle doit tout arrêter brusquement, ordre des policiers qui viennent de surgir. La romancière est accusée de meurtre, puisque l’ADN retrouvé sur l’arme du crime est la sienne. Stupéfaction !
En détention provisoire, Marion crie son innocence : elle ne passe toute sa journée qu’à écrire des histoires. Raison insuffisante pour infirmer le résultat du test d’ADN. N’est-ce pas la reine des preuves ? Personne ne voulant prêter attention à ses cris, la romancière se résout à prendre des mesures extrêmes : s’évader pour retrouver elle-même le véritable coupable. Une évasion d’office vouée à l’échec, puisque le nombre de caméras à Paris a été multiplié, à l’approche des Jeux olympiques. Elle ne se résigne quand même pas. Ainsi commence une course-poursuite sans merci.
Pour la poursuivre, Wim Haag, un agent d’Europol, est sorti de sa retraite. Il va faire équipe avec la commandante Nayla Kassar, officière de police.
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Une chasse à l’homme haletante
Qu’importe la qualité d’une œuvre, elle est n’est pas seulement le fruit de l’imagination, mais aussi celui des mois, voire des années de recherches. Forcément, ces dernières forgent le caractère et la mentalité de l’auteur. Des aspects techniques qui ont permis à Marion Scriba de réussir son évasion et de se lancer dans la recherche du vrai coupable. Même Wim Haag est étonné par l’instinct de la romancière dans sa fuite. Ainsi, tout est mis en place pour une histoire riche, réaliste et bien ficelée.
L’Ombre des innocents, c’est un merveilleux livre qui attire son lecteur et le maintient. Le rythme effréné ne rompt pas jusqu’à la conclusion. Et quelle conclusion !
Du début à la conclusion des 400 pages, le romancier et réalisateur prend son temps à rassembler les différentes pièces de son puzzle. Il promène le lecteur à travers différentes situations et se faufile aisément dans son labyrinthe qu’il est le seul à maîtriser. Le rythme est tendu, l’intérêt est vivant jusqu’à la fin.
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