L’Agence bio lance une nouvelle campagne pour valoriser le bio auprès des Français. La musique de la pub est la chanson de Bourvil intitulée « Passe-moi les crudités ».

Dans cet article :
La publicité « C’est bio la France » 2025
La campagne publicitaire 2025 de l’Agence BIO, intitulée « C’est bio la France ! », marque un tournant dans la communication autour de l’agriculture biologique en France. Lancée à l’occasion du Salon de l’Agriculture, cette initiative vise à reconnecter les Français au bio en mettant l’accent sur le plaisir culinaire, la convivialité et la fierté des producteurs.
Le film publicitaire illustre cette approche en mettant en scène des moments de partage autour de plats bio. Il souligne ainsi que le bio fait partie intégrante du patrimoine culinaire français.
Quelle est la musique de la pub ?
Pour accompagner cette campagne, l’Agence BIO a choisi une version remixée de la chanson « Passe-moi les crudités » de Bourvil. Ce morceau, initialement sorti en 1962, est revisité pour refléter l’esprit chaleureux et populaire de la campagne. L’objectif est de présenter le bio non pas comme une contrainte, mais comme une évidence culturelle, ancrée dans le quotidien des Français .
« Passe-moi les crudités » est une chanson humoristique de Bourvil, l’un des grands noms de la chanson et du cinéma français du XXe siècle. Elle illustre parfaitement son style : tendre, absurde, naïf, mais toujours finement observé.
Dans cette chanson, Bourvil incarne un personnage simple qui tente maladroitement de séduire une femme pendant un repas… en lui demandant simplement « Passe-moi les crudités ». Le tout prend des proportions hilarantes, car il confond gestes quotidiens et élans passionnés. À travers un repas bourgeois, Bourvil se moque gentiment des règles du savoir-vivre et de la séduction codifiée. La scène devient une satire légère de la bienséance, de la galanterie et des bonnes manières.
Qui est l’interprète de la musique de la pub ?
Bourvil, de son vrai nom André Raimbourg, est l’une des figures les plus attachantes et populaires du patrimoine artistique français. Né en 1917 en Normandie et mort en 1970 à Paris, il a marqué le XXe siècle par sa polyvalence : comédien, chanteur, acteur comique et dramatique. Il choisit le pseudonyme de « Bourvil » en hommage à son village d’enfance, Bourville.
Issu d’un milieu modeste, Bourvil construit sa carrière autour d’un personnage récurrent. Un homme simple, parfois maladroit, naïf, mais toujours bon et sincère. Ce personnage touche profondément le public français, qui s’identifie à lui. Il se distingue par un humour tendre et jamais méchant, par une forme d’innocence qui n’est ni feinte ni condescendante.
Bourvil commence sa carrière comme chanteur dans les années 1940 et 50. Il connaît un grand succès dans le registre de la chanson fantaisiste, avec des titres devenus classiques comme « La Tactique du gendarme », « Salade de fruits », « Le Petit Bal perdu », « Les Crayons » ou encore « Passe-moi les crudités ». Ces chansons racontent souvent des histoires du quotidien, avec une langue simple, des jeux de mots, un ton humoristique, mais toujours empreint d’humanité.
Au cinéma, il devient rapidement une star incontestée. Dans les années 1950 et 60, il enchaîne les succès dans des rôles comiques, notamment dans « Le Corniaud » (1965) et « La Grande Vadrouille » (1966), deux films où il forme un duo inoubliable avec Louis de Funès. Il joue aussi dans « Le Cerveau », « Le Tatoué », ou encore « La Traversée de Paris », aux côtés de Jean Gabin. Mais Bourvil ne se limite pas à la comédie. Il impressionne également dans des rôles plus graves, comme dans « Les Misérables » (1958) où il interprète Jean Valjean, ou dans « Le Cercle rouge » (1970) de Jean-Pierre Melville. Un polar intense où il incarne un inspecteur avec sobriété et profondeur.
Ce qui distingue Bourvil, c’est sa capacité à mêler émotion et humour, à rester juste dans tous les registres. Il ne cherche jamais à briller ou à dominer l’écran, mais plutôt à donner vie à des personnages vrais, humains, souvent modestes, mais dignes. Sa mort prématurée à l’âge de 53 ans met fin à une carrière brillante, mais son héritage reste immense.
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