Des chercheurs de l’Université d’État de Caroline du Nord ont récemment mené une étude sur l’agrile du frêne, une espèce d’insectes particulièrement nuisible pour l’environnement. Ils semblent avoir trouvé un moyen de les éradiquer.
Cet insecte s’attaque aux arbres de frêne et les détruit de l’intérieur. Grâce aux résultats de leurs observations, les scientifiques ont identifié et compris le mode opératoire employé par ces bestioles pour détruire les arbres. En effet, les scientifiques ont remarqué que les agriles du frêne apprécient les climats chauds. C’est pendant cette période que ceux-ci se reproduisent le plus. Pour limiter leurs proliférations, d’autres insectes ont été libérés dans les régions touchées. Malheureusement, ceux-ci ne supportent pas les mêmes climats que l’agrile du frêne.
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Les guêpes n’ont pas résolu le problème
Pour venir à bout de ces ravageurs, les chercheurs ont opté pour de minuscules guêpes. L’idée était de laisser celles-ci s’attaquer aux agriles du frêne dans leur aire de répartition naturelle. Cependant, cette approche n’a pas connu un réel succès puisque les prédateurs n’ont pu s’adapter au climat supporté par les proies. Cette situation a conduit les scientifiques à s’intéresser de plus près au cycle de vie des insectes ravageurs.
Kelly Oten, professeur adjoint et spécialiste de la vulgarisation en foresterie et en ressources environnementales à NC State, a été le principal auteur de l’étude. Les résultats ont été publiés dans la revue Environmental Entomology.
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Leur cycle de vie est la clé pour les éliminer
Pour obtenir des informations fiables, les chercheurs ont recueilli des spécimens juvéniles et adultes d’agrile du frêne. Les insectes ont été observés pour analyser minutieusement leur cycle de vie. Les observations ont révélé que la période comprise entre l’été et le début de l’automne, soit de la fin juin à octobre, constitue une fenêtre d’intervention optimale pour les guêpes parasitoïdes.
En ce qui concerne les arbres, les scientifiques se concentrent sur les survivants. On, n’a plus qu’à espérer que l’un d’entre eux développe une résistance naturelle. Il est devient primordial de limiter la propagation de ces insectes et donner aux guêpes plus de temps pour s’établir. Les chercheurs pensent alors couper les arbres infestés pour ensuite les laisser repousser.
« Le cycle de vie détaillé de ce ravageur que nous avons dressé permet de faire avancer la lutte biologique. »
Kelly Oten, professeur adjoint et spécialiste de la vulgarisation en foresterie et en ressources environnementales à NC State
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