Une femme peut tenir longtemps autant qu’elle la souhaite. Enfin, tant que des facteurs internes ou externes ne lui donnent pas des envies.
Pendant combien de temps une femme peut-elle tenir sans faire l’amour ? C’est la question qui intéresse tout le monde. On s’attend à avoir une réponse fixe qui s’applique à tout le monde. Erreur ! En fait, chaque femme est unique en son genre : les désirs sexuels varient d’une telle à une autre. Une abstinence prolongée peut ne faire aucun mal à une femme, alors que d’autres ne tiendront pas une semaine. Dans tous les cas, chacune est capable de tenir pendant longtemps, tant qu’elle le souhaite. Mais outre le désir délibéré, quelques facteurs internes ou externes peuvent forcer la femme à ne pas avoir de l’amour.
Dans cet article :
Le cycle menstruel influence la sexualité
Les cycles hormonaux dirigent la libido des femmes. Pendant certaines périodes du cycle menstruel, le désir peut augmenter, alors qu’à d’autres moments, il peut diminuer. Par exemple, lors de la première moitié du cycle, l’estrogène augmente et atteint son pic avant et durant l’ovulation. Cela peut stimuler le désir sexuel. La deuxième moitié du cycle est caractérisée par une augmentation de la progestérone qui peut avoir un impact plus modéré sur le désir.
La contraception peut influencer le désir
La prise de contraceptifs hormonaux peut également jouer sur la perception du désir sexuel. Les pilules modifient non seulement le niveau de testostérone, mais surtout les niveaux d’estrogène et de progestérone pour empêcher l’ovulation. Cela peut influencer la régularité du cycle hormonal et impacter à son tour la variation du désir. Ainsi, certaines femmes peuvent ressentir une augmentation du désir avec les contraceptifs, pendant que d’autres peuvent éprouver une diminution.
La ménopause fait baisser la libido
La ménopause est un autre facteur biologique qui peut influencer le temps pendant lequel une femme peut rester sans rapports sexuels. Cette période est marquée par la baisse brutale des hormones, entraînant avec elle une baisse de la libido et des changements physiques (bouffées de chaleur, comme la sècheresse vaginale, etc.).
Les facteurs psychologiques
Les aspects psychologiques et émotionnels sont déterminants dans la vie sexuelle des femmes. À titre illustratif, le stress lié au travail peut très vite avoir raison de la libido. La dépression, quant à elle, peut totalement altérer le plaisir. Des problèmes relationnels non résolus peuvent également impacter l’intimité. Les expériences passées traumatisantes comme une agression sexuelle peuvent entraîner une aversion pour l’intimité chez certaines femmes.
Les problèmes de santé physique
Les maladies comme le diabète, les infections, en particulier celles affectant les organes génitaux peuvent contribuer à la baisse de l’activité sexuelle. Les douleurs chroniques, comme celles causées par l’arthrite, peuvent rendre les rapports inconfortables. Une femme sous antidépresseurs peut aussi connaître une diminution ou une perte de libido.
L’abstinence : un choix personnel
L’abstinence sexuelle, bien loin d’indiquer des problèmes, peut être le résultat d’une décision réfléchie et personnelle. Certaines femmes font consciemment le choix de l’abstinence. Elles peuvent être motivées par des convictions religieuses ou des valeurs culturelles. Elles peuvent aussi désirer se consacrer à d’autres aspects de leur vie tels que la carrière, l’éducation, ou le bien-être personnel.
Le désir sexuel varie d’une femme à une autre
Il faut reconnaître que le désir sexuel est une expérience hautement individuelle. Les besoins et les préférences diffèrent d’une femme à une autre, ce qui rend complexe l’établissement de normes rigides en matière de fréquence des rapports sexuels.
Faut-il consulter après un long moment sans rapports sexuels ?
Si l’absence de rapports sexuels est volontaire et n’entraîne pas de préoccupations physiques, émotionnelles ou relationnelles, il n’est pas nécessaire de consulter un spécialiste. Cependant, en présence de symptômes comme la sècheresse vaginale, les douleurs ou des changements hormonaux, une évaluation médicale doit être faite. Si la femme est sujette à l’anxiété, au stress, à la dépression, il urge de consulter un psychologue. Si l’absence des rapports sexuels entraîne des tensions relationnelles, une thérapie de couple peut être bénéfique pour améliorer la communication et trouver des solutions mutuellement satisfaisantes.
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5 commentaires
je pense qu’il serait utile d’explorer davantage comment les différentes cultures perçoivent l’abstinence et la sexualité. Ça peut énormément varier d’un pays à l’autre.
Bonne approche sur un sujet délicat. J’aimerais voir plus d’informations sur l’impact de la santé physique sur la libido. Par exemple, comment l’exercice ou le régime alimentaire peut influencer le désir sexuel.
J’apprécie que l’article respecte le choix personnel de l’abstinence. C’est rafraîchissant de voir un article qui ne stigmatise pas ce choix.
bon article mais ça aurait été bien de parler plus des aspects émotionnels et de la qualité des relations. Parfois, c’est pas juste une question de libido mais aussi de se sentir connecté à son partenaire.
je me demande si il y a des études sur les effets à long terme de l’abstinence sur la santé physique et mentale. Des recherches dans ce domaine seraient super intéressantes!