Retourner le pain, casser un miroir… Vous vous êtes toujours demandé d’où venez ces superstitions, et bien les voici expliquées !
Alors, vous êtes superstitieux ? Nous, oui, un peu. En tout cas, cela paraît presque normal étant donné le nombre de superstitions entendues depuis notre tendre enfance. Mais, vous êtes vous déjà demandé pourquoi on a peur lorsqu’on passe sous une échelle. Ou quand on voit un chat noir. Eh bien, si vous voulez en apprendre un peu plus sur l’origine des superstitions les plus populaires, nous vous invitons à lire cet article. Nous sommes prêts à le parier : vous allez être surpris. Allez, c’est parti.
Casser un miroir, c’est 7 ans de malheur
« Un miroir brisé, c’est recevoir 7 ans de malheur ». Tout le monde a déjà entendu, au moins une fois, cette espèce de malédiction. Mais, que signifie cette superstition du miroir cassé ? Selon Wikipedia, « Sept Ans de malheur est une expression renvoyant au symbolisme d’un miroir brisé. Le miroir brisé est depuis l’Antiquité l’objet de superstitions. Les Grecs comme les Romains pratiquaient la catoptromancie car ils pensaient que le miroir était le reflet de l’âme ».
Ainsi, cette expression a la dent dure et nous vient directement des Grecs et des Romains. Pour eux, le miroir, comme reflet de l’âme en religion, devait donc rester intact afin de préserver l’esprit qui nous habite. S’il était cassé, cela aurait ainsi des répercussions sur l’âme.
Mais alors, pourquoi 7 ans ? Cela vient essentiellement des Romains. Ceux-ci considéraient que la vie d’une personne était coupée en 7 cycles, ou plutôt par paliers de 7 ans. De 0 à 7 ans, de 7 à 14 ans, etc. C’est pourquoi briser un miroir signifiait d’avoir son âme brisée, maudite, pendant tout un cycle de 7 ans. Le cycle suivant représentant un renouveau pour chaque personne.
Superstitions expliquées : passer sous une échelle
Pourquoi dit-on que passer sous une échelle ou un échafaudage est signe de malheur ? Comme beaucoup de superstitions, celle-ci nous vient du christianisme. Les chrétiens, il a plus de 2000 ans, avait hissé Jésus sur la croix pour le crucifier à l’aide d’une échelle. Ainsi, passer en dessous serait un signe qu’on est le prochain à subir ce sort… Bon, nous n’avons jamais dit que les explications étaient très logiques.
En tout cas, cela viendrait également des pendaisons, où des échelles étaient utilisées par les condamnés pour aller à l’échafaud. Durant le Moyen Âge, l’échelle était synonyme de mort, dans tous les domaines.
Voir un chat noir dans la rue, un mauvais présage ?
Nouvelle superstition qui nous vient du Moyen Âge. En Europe, sur cette période, le chat noir était assimilé aux sorcières. Alors, durant l‘époque puritaine, de nombreuses femmes ont été accusés de sorcellerie et tuées. Ainsi, les chats noirs, vus comme les compagnons des sorcières, étaient brulés vifs à la fête de la Saint-Jean.
Il s’agissait limite d’une chasse au félin noir tout à fait appréciée de la population. Néanmoins, tuer les chats en masse a eu des répercussions sur la faune en ville à cette époque. Moins de chats, alors plus de rats pour se balader librement sans être chassés. Résultat ? La peste ! On dirait bien que le karma fait bien les choses.
Entendre une chouette chanter, une annonciation mortelle
Voir une chouette dans la nuit ou l’entendre chanter serait un mauvais présage. Mais pourquoi donc ? C’est si mignon une chouette. En réalité, ces animaux étaient assimilés à la mort et à la maladie durant le Moyen Âge et en Égypte antique. Assimilés à la sorcellerie et à la malice (comme le serpent également et le chat), la chouette et le hibou annonceraient un décès prochain.
Ne pas mettre le pain du mauvais côté sur la table
Le Moyen Âge a laissé de nombreuses superstitions derrière lui. Celle qui dit que le pain mis à l’envers sur une table porte malheur vient de cette époque également. « Au Moyen Âge, le jour des exécutions publiques, le boulanger réservait un pain pour le bourreau. Il posait ce pain à l’envers pour être sûr de ne pas le vendre à un autre. Tout le monde savait que ce pain était celui du bourreau, et personne n’y touchait. », nous explique Jesuiscultive.com.
Cette pratique, un peu plus tard, a été repris dans le contexte religieux catholique. Pour les croyants, retourner le pain inviterait les démons (et surtout Satan) à la table.
Se promener avec un seau vide ? Superstitions expliquées
Il parait que se déplacer, marcher, avec un seau vide dans les mains, ça porte malheur. « Porter un seau vide ou voir quelqu’un porter un seau vide est très mal vu en Russie. Toute malédiction proférée par un ennemi peut porter malheur. Les bases de la magie noire consistent d’ailleurs à jeter des maléfices qui portent malchance », indique Wikipedia à ce sujet. Cette superstition remonte au tsar Alexandre II qui, dit-on, tenait un seau vide lorsqu’il fut assassiné à Saint-Pétersbourg, le 13 mars 1881.
Ouvrir un parapluie à l’intérieur, ça porte malheur ?
Ouvrir un parapluie à l’intérieur porterait aussi malheur. Cette superstition nous provient d’Angleterre. Elle date du 18e siècle. À cette époque, le mécanisme d’ouverture des parapluies à armature métallique était très dangereux et on pouvait se blesser ou même tuer quelqu’un et abîmer un objet en ouvrant un parapluie à l’intérieur.
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Le chiffre 13 est-il bon ou mauvais ?
Parfois il porte bonheur, parfois malheur. Le numéro 13 est souvent redouté. Et la triskaïdékaphobie ne provient pas d’hier.
« Le nombre 13 tient une place particulière dans la symbolique des nombres : dans une grande partie du monde occidentale, il est associé à la malchance. Alors pourquoi la superstition veut-elle que le nombre 13 soit négatif, en France ou en Angleterre, là où en Italie il est considéré comme un porte-chance ? De l’autre côté des Alpes, c’est en effet le nombre 17 qui est de mauvais augure. En cause ? En chiffres romains, 17 s’écrit XVII, l’anagramme du mot latin VIXI, c’est-à-dire « J’ai vécu »… et par extension « Je suis mort ».
[…] La superstition vis-à-vis du nombre 13 trouve ses origines dans la religion chrétienne : il est lié à la Cène, lorsque les douze Apôtres se réunissent autour de Jésus. Judas, le traître, porte le nombre d’apôtres à treize. Dès lors le nombre maudit est associé aux affres de Jésus. Depuis la superstition s’est ancrée dans la croyance populaire : être 13 convives à table signifierait que l’un d’entre eux va mourir dans l’année« .
Radio France.
Et le chiffre 23 dans tout ça ?
Pour ce qui est du nombre 23, nous vous laissons regarder le film éponyme avec Jim Carrey. Il s’agit d’un film particulièrement intéressant sur le sujet. Il explique notamment que ce nombre est sujet à la paranoïa et semble se retrouver dans absolument toute chose. Comme un nombre d’or, en somme.
« Le Titanic a coulé le 15 avril 1912 (15.4.1912): 1+5+4+1+9+1+2=23. La bombe de Hiroshima a été larguée à 8 h 15: 8 + 15 = 23. Le 11 septembre 2001 (11.9.2001): 11 + 9 + 2 + 0 + 0 + 1 = 23. 2 divisé par 3 = 0.666. 666 = le chiffre de la Bête… »
Et du coup, pourquoi 666 ?
Oui, le chiffre de la bête intrigue, il fait peur. Mais, pourquoi le 666 ? « Au Moyen Âge, Mahomet fut identifié à l’Antéchrist par des chrétiens, notamment par le pape Innocent III. Comme son nom peut se dire « Maometis » ou « Moametis » en grec, le calcul fut le suivant : MAOMETIS = 40 + 1 + 70 + 40 + 5 + 300 + 10 + 200 = 666. Cette interprétation eut cours au moins jusqu’au XIX e siècle. », assure Wikipedia.
Toucher du bois : explications
Toucher du bois est une superstition qui vient de -660 av. JC. L’expression tire son origine des Perses. Adeptes du mazdéisme (religion iranienne qui doit son nom à son dieu principal, Ahura Mazda), les Perses croyaient en la puissance protectrice d’Atar, un génie du feu. Celui-ci se manifestait par le bois, matière organique inflammable.
Superstitions expliquées : dire « bonne chance » avant un examen
Pourquoi dit-on « merde » pour souhaiter bonne chance ? Il paraît que déclarer bonne chance porterait malheur quant à la réussite d’un examen, d’une opération, etc. Comme l’écrit Georges Planelles dans son ouvrage « Les 1001 expressions préférées des Français », « la version la plus probable vient d’un simple usage superstitieux« . Dire « bonne chance » pourrait provoquer le malheur et l’échec plutôt que la réussite.
Mais personne ne sait vraiment d’où provient cette superstition. On estime que cela vient du théâtre et lorsqu’on disait « bonne chance » à un acteur sur le point de monter sur scène, cela voulait dire que la pièce allait mal se dérouler. Le but serait de dire l’inverse de la chose désiré : « merde » en français, « casse-toi une jambe » en Angleterre.
La superstition expliquée du trèfle à 4 feuilles
« La première feuille est pour l’espérance, la seconde est pour la foi et la troisième est pour la charité ; la quatrième feuille serait donc pour la chance. Selon une autre légende, la première apporterait la renommée, la deuxième la richesse, la troisième l’amour et la quatrième la santé. »
Rare, le trèfle à 4 feuilles porte bonheur et cette superstition tire son origine de la chrétienté. « Selon une légende, cette bonne fortune proviendrait directement d’Ève. Lorsque Adam et Ève vivaient au paradis, Ève aurait cueilli un trèfle à quatre feuilles comme souvenir, et cette connotation religieuse lui aurait prêté sa particularité de porte-bonheur. », explique selection.ca
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