Récemment, les insectes comme les hexapodes ont inspiré les chercheurs dans le domaine de la technologie de surveillance. Grâce à leurs caractéristiques, ces petits animaux ont permis aux scientifiques de créer de minuscules robots pour résoudre les mystères des endroits les moins atteignables.
La capacité d’adaptation des hexapodes à n’importe quel environnement a attisé la curiosité des ingénieurs de l’Université de Pittsburgh. Cette aptitude des insectes à se déplacer partout leur a donné l’idée de concevoir de robots en miniature semblables à ces bêtes. À noter que l’invention offre l’occasion de parcourir les zones difficiles d’accès ou inhospitalières.
Dans cet article :
Comment ces minuscules « bug » inspirent-ils la robotique ?
Hormis les records, les hexapodes sont des animaux de petite taille. Par conséquent, ils peuvent s’introduire dans les fissures les plus exiguës et se glisser dans des espaces restreints. De surcroît, ils peuvent survivre dans des écosystèmes difficiles.
Les recherches réalisées à la Swason School of Engineering ont tenu compte de ces spécificités des insectes. Les scientifiques ont fabriqué des petits robots qui incarnent bien les mouvements impulsifs de ces bêtes. Chez les fourmis à mâchoire et les crevettes, le déplacement par saut économise plus d’énergie que la rampe. Ainsi, les mobilités de ces êtres vivants ont été imitées dans un muscle artificiel en polymère.
Précisément, l’étude est dirigée par le doctorant dénommé Junfeng Gao. Ce scientifique a énoncé les applications de ces machines dans l’imagerie ou l’évaluation environnementale. D’autres utilisations concernent le prélèvement d’échantillons d’eau ou les examens structurels dans les zones confinées. Junfeng Ggao a aussi insisté sur la capacité de ces engins, à l’effigie des insectes, à accéder à tous les espaces.
Les sauts des insectes orientent la conception des robots
Selon le professeur de génie industriel, Ravi Shankar, ces machines s’agrippent en accumulant de l’énergie. Puis, elles libèrent cette dernière dans un élan impulsif pour avancer.
En temps normal, l’équipe a l’habitude de travailler avec des forces synthétiques à actionnement assez lent. Pour y remédier, le bond des insectes a orienté les investigations. En ce sens, les ingénieurs ont exploré l’utilisation des muscles artificiels pour générer une accélération par saut. Finalement, la relation entre l’ordre moléculaire et la géométrie a conduit à un mouvement rapide. De son côté, un co-auteur de l’étude, Mohsen Tabrizi, a souligné l’accomplissement de la technologie du robot avec peu d’électricité.
La forme composite incurvée du muscle polymère lui permet d’accumuler de l’énergie lorsqu’il est alimenté. La façon dont les molécules sont alignées dans le muscle s’inspire du monde naturel, où leur actionnement combiné construit de l’énergie dans la structure.
Mohsen Tabrizi
Pour le reste, les robots ont environ une taille identique à celle d’un grillon. Ils peuvent réaliser des mouvements polyvalents et présentent une légère organisation. C’est pour cela qu’ils parviennent à se déplacer sur des surfaces mobiles telles que le sable et sur des parois dures. En outre, ces petites machines sont même capables de sauter sur l’eau.
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