Messagers de Dieu, pour certains, gardiens protecteurs selon d’autres, les anges sont bien ancrés dans l’imaginaire populaire. Mais à quoi ressemblent-ils en réalité ?
Les anges peuplent l’imaginaire collectif depuis des millénaires. Si l’on s’accorde à dire qu’ils sont des envoyés de Dieu, les missions qu’on leur attribue ne sont pas les mêmes. Pour certains, ce sont des intercesseurs, pour d’autres, ce sont des gardiens prêts à protéger contre toute sorte de dangers. Mais au-delà de ces variétés de missions, l’apparence des anges n’est pas non plus uniforme dans la conscience populaire. Si ces derniers siècles l’art leur donne l’apparence humaine, ils n’ont pas toujours été ainsi. De la Bible au Coran en passant par l’art chrétien, voici ce à quoi ressemblent en réalité les anges.
Dans cet article :
L’apparence des anges dans la Bible : d’une forme effrayante à plus humaine
Dans la Bible, les anges sont globalement des êtres spirituels au service de Dieu. Ils constituent son esprit et portent ses messages de paix et d’amour. Ce ne sont donc pas des entités que l’on peut normalement voir avec nos simples regards, si ce n’est que les cerner avec notre esprit. Mais selon l’exaucement de la prière de certains personnages et le rapprochement entre eux et Dieu dans la foi, la grâce leur a été donnée de voir les anges.
Ceux-ci leur donnent une apparence surnaturelle, les décrivant comme des créatures ailées ayant des yeux tout le corps.
Les chérubins
Le prophète Ezéchiel nous décrit principalement l’apparence des Chérubins dans le chapitre 10 de son livre. Il les décrit :
- « Chacun avait quatre faces, chacun avait quatre ailes, et une forme de main d’homme était sous leurs ailes. »
- « Le bruit des ailes des chérubins se fit entendre jusqu’au parvis extérieur, pareil à la voix du Dieu tout puissant lorsqu’il parle. »
- « Tout le corps des chérubins, leur dos, leurs mains, et leurs ailes, étaient remplis d’yeux »
- « C’étaient les animaux que j’avais vus près du fleuve du Kebar. »
La forme que décrit le prophète ici n’est peut-être pas aussi effrayante que si l’on eût vu soi-même. Voici donc une représentation faite par un Youtubeur à ce propos.
Avec cette apparence impressionnante, il devient plus facile de comprendre la crainte qui s’empare de certains personnages quand ils font la rencontre de ces entités célestes. « Zacharie fut troublé en le voyant, et la frayeur s’empara de lui », Luc 1 : 12.
Les séraphins
Tout comme c’est le cas pour les chérubins dans la vision d’Ézéchiel, les séraphins apparaissent comme des êtres majestueux et empreints d’une aura divine. Grâce à sa vision, le prophète Ésaïe nous en donne une description emblématique :
- « Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes ; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. »
On peut dire de leur description qu’il s’agit d’une représentation de leur grandeur, mais aussi d’un symbole de leur rôle multifacette au ciel et auprès des hommes.
Le Nouveau Testament humanise les anges
Dans le Nouveau Testament où l’on décrit Dieu comme amour, les anges semblent avoir troqué leur apparence impressionnante contre une figure plus humaine. Néanmoins, l’aura particulière qui les accompagne ne les pas a délaissé. Durant l’annonciation, bien que Marie ne semble pas avoir été effrayée par la vision de l’ange, ses propos arrivent quand même à la troubler.
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L’apparence des anges en Islam et dans l’art chrétien
Depuis les temps du Nouveau Testament, les anges paraissent avoir adopté une apparence plus familière, mais s’accompagnant d’une aura divine et d’une lumière marquante.
Les angles en Islam
En islam, les anges, appelés Malā’ika, ne sont pas représentés visuellement. Mais on peut comprendre qu’ils ne sont pas aussi effrayants que les prophètes Ézéchiel et Ésaïe en ont fait la description, puisque le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui et sa famille) ne semble pas effrayé lorsque l’ange Jibril lui apparaît pour lui révéler la Sourate 96.
Tout comme dans la Bible, les Malā’ika n’ont pas de libre arbitre ; ce sont des messagers de Dieu et des créatures de lumière qui ne vont que là où il leur a été commandé.
Dans l’art contemporain
C’est cette dernière apparence, plus douce et plus humaine, que l’art a finalement conservée. Ils sont décrits comme des êtres parfaits, avec des ailes blanches et des vêtements blancs ou dorés, symboles de la pureté. Leur présence est entourée de bienveillance, puisqu’on dit d’eux qu’ils apportent calme et quiétude. C’est donc la raison pour laquelle on leur compare souvent tout ce qui est beau, parfait et calme.
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