La pêche en float tube est une activité en vogue et très pratiquée par les pêcheurs. Elle se pratique aussi bien en rivière qu’en mer ou dans un étang. Si la réglementation autour de la pêche en float tube est encore floue, les interdictions et les recommandations ne manquent pas. Tour d’horizon sur les règles en la matière.
La pêche en float tube, qu’est-ce que c’est ?
Le float tube est un siège flottant que l’on peut gonfler et qui se déplace grâce à des palmes, des rames ou un moteur. La particularité de cette embarcation est qu’elle n’est destinée qu’à une personne. Mais elle est assez spacieuse pour permettre à l’utilisateur de bouger facilement sans tomber à l’eau. Le float tube est facile à manier, ce qui le rend propice à la pratique de la pêche. La pêche en float tube est d’ailleurs une pratique très appréciée.
Le float tube est surtout utilisé pour les spots assez difficiles à atteindre. Il permet d’éviter d’utiliser des embarcations importantes, voire encombrantes. Pour expert ou débutant, il existe une large gamme et plusieurs marques de float tube sur le marché, tout dépendra de vos préférences. Quoi qu’il en soit, avec un float tube et sa discrétion, vous pourrez aisément partir à la pêche aux carnassiers dans les rivières.
Tout savoir sur la pratique de la pêche en float tube
L’utilisation du float tube n’est pas toujours autorisée et la pêche en float tube est réglementée. Dans certains cas, une autorisation est nécessaire et la pratique comporte quelques interdictions. Avant toute pêche, pensez à vous renseigner.
Que dit la loi sur le float tube ?
Pour l’heure, le float tube n’est soumis à aucune règlementation particulière. Son utilisation n’est pas interdite, néanmoins, elle requiert la considération de certaines règles. Il y a notamment le respect des règles de circulation sur les voies navigables ou encore les règles de sécurité. Pour éviter toute transgression, pensez constamment à demander renseignement auprès des autorités responsables.
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Les interdictions
La pratique du float tube n’est pas sans condition. Certaines règles sont à suivre tandis que quelques pratiques sont totalement interdites. Théoriquement, la pêche en float tube devrait pouvoir se faire dans tout lieu ne comportant aucune interdiction de baignade. Veillez à vous renseigner auprès des mairies pour plus de certitude. Il est interdit de pratiquer le float tube en dehors des secteurs autorisés.
De plus, ce genre de pêche est totalement prohibé dans les cours d’eau où les bateaux sont interdits. Et pour des raisons sécuritaires, il est formellement interdit de circuler la nuit. D’ailleurs, mieux vaut ne prendre aucun risque pour éviter toute mauvaise surprise. En cas de naufrage, les secouristes pourraient avoir des difficultés à vous retrouver pendant la nuit.
Les obligations
La première obligation qui incombe au pêcheur est de faire en sorte que l’on puisse clairement identifier son embarcation. Dans ce cas, toute embarcation doit être immatriculée au nom de son propriétaire. Si cela n’est pas le cas, ledit propriétaire doit inscrire son nom ou autre information le concernant sur l’embarcation. Il peut faire cela grâce à une plaque d’identification qui ne devrait jamais quitter le bateau. Cette mesure a été instaurée afin de faciliter les recherches en cas de problème. Néanmoins, la pêche en float tube ne requiert pas de permis du fait qu’il ne dépasse pas les 2,5 m de long.
Comme toute embarcation, le pêcheur à bord d’un float tube devra alors respecter les priorités de passage aux autres bateaux. Il devra aussi se conformer aux règles de la police de la navigation et répondre aux demandes des agents en charge de la surveillance.
Pêche en float tube : quelles sont les recommandations ?
Comme pour les vols aériens et la conduite terrestre la navigation fluviale est également règlementée afin de coordonner la circulation. Vous ne serez certainement jamais totalement seul durant votre session de pêche. Il est alors conseillé de toujours être en alerte face à d’éventuels petits soucis.
La première recommandation sera d’abord de vérifier si votre float tube est en bon état. Il doit être parfaitement navigable, sans fissure ni trou, et surtout sans aucune surcharge. Ensuite, comme la pratique se fait sur l’eau, il est impératif que le pêcheur sache nager, et ce même s’il a un gilet de sauvetage. Par ailleurs, la pêche en float tube se fait souvent dans des spots assez difficiles d’accès. Le pêcheur pourrait être seul face à un éventuel danger. Il doit ainsi être en bonne forme physique pour faire face à une situation qui pourrait mettre sa vie en péril.
Comme pour toute pratique de la pêche, il est recommandé de toujours respecter les distances de navigation. Veillez à ce que votre embarcation ne nuise pas aux autres pêcheurs. Respectez les couloirs pour éviter les collisions et évitez de naviguer lorsque le débit d’eau est trop élevé. Prenez garde à ne pas aller pêcher lorsqu’il fait mauvais temps, même si vous êtes un expert.
Mais quel matériel faut-il au juste pour la pêche en float tube ? Que l’on soit un pêcheur aguerri ou un novice, la pratique de la pêche n’est pas sans danger. Pour une pratique tranquille et en toute conformité, il est indispensable de disposer avant tout d’un matériel de sécurité. Toute embarcation doit notamment avoir un matériel permettant de faire remonter une personne tombée à l’eau. Cela peut être une bouée, mais compte tenu de la taille du float tube, un gilet de sauvetage suffira. Celui-ci sera d’autant plus indispensable lorsque vous pagaierez en eau vive. Vous devrez aussi vous munir de chaussures de pêche, un accessoire de sécurité indispensable. Celles-ci doivent avoir des semelles en caoutchouc pour être plus résistantes à l’eau et au sel.
Pour une pêche efficace, il vous faudra des accessoires tels que les leurres, le sondeur, la canne ou encore une épuisette. Pour donner de la vitesse et de la puissance à votre float tube, vous aurez également besoin de palmes de pêche. Cette liste est n’est pas exhaustive, tout dépendra de vos habitudes de pêche et de votre niveau. Et surtout, n’oubliez pas votre kit de réparation de float tube.
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3 commentaires
étant pratiquant de l’aviron et responsable d’un club sur un réservoir VNF, nous avons alerté sur le fait que les pêcheurs en float tube, du fait de leur tenue camouflage, étaient souvent très peu visibles et, par conséquent , très sujet à des collisions. Il faut préciser que les rameurs sur des bateaux d’aviron rament dos à l’avancement du bateau tout comme les pêcheurs en float tube. Un bateau d’aviron avance à une vitesse de 12 km/h et présente un avant assez pointu et des portants d’aviron en aluminium qui dépassent de chaque coté ainsi que des avirons munis de palette assez fine.
Bref, le danger de pratiquer le float tube sur un plan d’eau utilisé déja par l’aviron ou la voile est bien réel pour les deux usagers.
La préfecture de l’yonne a donc prit un arrêté obligeant les pêcheurs en float tube de porter un gilet de couleur vive type « gilet jaune ou orange » sur le réservoir du Bourdon à Saint Fargeau.
Malheureusement les pêcheurs doivent trouver ringard de suivre cette mesure pleine de bon sens et les instances fédérales locales ne veulent pas sensibiliser les pratiquants.
Que pensez vous de ce problème et du risque que font encourir les responsables aux pratiquants en ne réalisan aucune mesure d’information efficace ainsi qu’aux rameurs qui risquent un chavirage de ce fait.
Bonjour,
comme vous l’indiquez, les rameurs se dirigeant en marche arrière, il ne sert donc à rien d’obliger les pêcheurs en float tubes d’avoir des tenues fluo…
Quand tout le monde respecte les autres usagers du plan d’eau , il n’y a pas de problème.
Combien de colisions avez vous relevé?
Il est important d’indiquer que la pratique de l’aviron est un sport qui se pratique sur des bateaux très longs qui ne peuvent pas tourner sur place comme le ferait un cayak.
Sans parler du fait que l’issue de ces collisions peuvent avoir une issue tragique pour le pêcheur mais aussi pour les rameurs si l’accident survient en hiver dans de l’eau à moins de 5 °.
J’imagine que ce problème est valable pour la plupart des lieux où cohabitent cette nouvelle activité de pêche au milieu des autres pratiques plus ancienes.