Ce qu’on aime dans les jeux-vidéos, c’est qu’ils nous permettent de vivre ce qu’on ne peut pas faire dans la vraie vie. On peut facilement entrer dans la peau du héros, mais certains jeux nous proposent également d’être dans celle du méchant.

Ces jeux d’un nouveau genre mettent littéralement à l’épreuve le libre-arbitre du gamer. Ils permettent en effet de sauver le monde avec bienveillance ou l’écraser avec cruauté. Sans conséquences réelles, jouer le rôle du méchant amène le joueur à explorer ses côtés sombres, tester des choix interdits et ressentir une forme de puissance. C’est aussi un moyen de découvrir une autre version de soi et de vivre une histoire souvent plus intéressante.
10 – Disney Epic Mickey
Sous ses airs enfantins, Disney Epic Mickey propose un système de karma où la star emblématique de Disney peut incarner un héros compatissant ou un trouble-fête destructeur. Le gameplay repose sur un pinceau magique capable de restaurer les environnements ou, au contraire, de les dissoudre avec du dissolvant. Plus Mickey aide les habitants du Wasteland, plus il devient un symbole d’harmonie. Mais s’il choisit d’effacer des personnages pour avancer plus vite, l’aventure devient plus froide, voire plus cynique.
9 – DC Universe Online
Dans DC Universe Online, vous pouvez suivre les pas de Batman et Wonder Woman ou rejoindre les ténèbres auprès du Joker ou Lex Luthor. Le gameplay typé MMO permet de développer des pouvoirs, des gadgets et un style de combat qui évoluent selon son alignement. Les missions reflètent rapidement cette dualité : sabotage, infiltration, sauvetage, complots… De plus, le jeu laisse une grande liberté dans la manière de coopérer ou de semer le chaos. Par ailleurs, la progression en groupe renforce l’impression d’appartenir à un camp.
8 – Vampyr
Vampyr repose sur un gros dilemme. En effet, le héros est un médecin devenu vampire malgré lui. Il gagne des pouvoirs spectaculaires en se nourrissant des citoyens de Londres. Plus la victime est importante dans la communauté, plus l’expérience obtenue est jouissante. Le jeu pousse alors le joueur à tisser des relations pour mieux décider ensuite s’il les renforce ou s’il finit par les trahir. Rejeter la tentation du sang permet d’accéder à la “bonne” fin, mais rend les combats plus difficiles. Au contraire, céder à sa nature donne un sentiment de puissance grisante.
7 – Star Wars: Knights of the Old Republic
KOTOR met à l’épreuve le libre arbitre à chaque étape du jeu. Ce système influence les pouvoirs accessibles, les réactions du groupe, ainsi que la progression de l’histoire. Le gameplay gagne en densité à mesure que le joueur explore la galaxie. Le fait est que chaque monde représente une opportunité de réaffirmer son identité.
6 – Fallout: New Vegas
Avec son système de Karma et ses factions très différentes, Fallout: New Vegas transforme le Mojave en véritable théâtre moral. Le gameplay encourage l’exploration et permet d’aider, trahir, manipuler ou décimer des communautés entières. Chaque choix se répercute dans les dialogues, les alliances et les combats. Les quêtes se déroulent souvent de plusieurs façons, ce qui offre des solutions diplomatiques, violentes ou sournoises.
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5 – inFAMOUS
Dans inFAMOUS, Cole MacGrath obtient des pouvoirs et doit décider s’il les utilise pour protéger Empire City ou pour l’asservir. Les “bons” pouvoirs sont protecteurs, tandis que les les “mauvais” sont plus destructeurs. Même l’apparence de Cole évolue pour refléter son état moral. Ainsi, aider les civils permet de débloquer des options plus héroïques, tandis que les brutaliser rend la ville hostile mais amplifie les combats spectaculaires.
4 – Undertale
Undertale bouleverse les codes du RPG en rendant chaque affrontement discutable. Le joueur peut choisir de parler, d’apaiser ou d’épargner ses ennemis ou au contraire de massacrer. Le gameplay se transforme selon cette attitude : les musiques, le scénario et même certaines mécaniques réagissent à la cruauté ou à la compassion du joueur. La “Genocide Run” est l’une des expériences les plus perturbantes du jeu vidéo. Elle modifie non seulement l’atmosphère mais aussi l’identité même du joueur. À l’inverse, il y a la “Pacifist Run” qui révèle une histoire plus émouvante et plutôt humaine.
3 – Baldur’s Gate 3
Grâce à son gameplay ouvert et son système de dialogues inspiré de Donjons & Dragons, Baldur’s Gate 3 accorde une liberté morale presque totale. Dans chaque quête, vous avez le choix entre différentes solutions : diplomatie, trahison, manipulation, violence, persuasion magique… Les compagnons réagissent fortement à ces choix. Cette dynamique influence les romances, les combats, voire la composition même du groupe. Le jeu devient une immense boîte à outils où la moralité n’est pas binaire mais nuancée. En effet, le joueur improvise constamment pour résoudre les situations.
2 – Overlord
Dans ce titre, le joueur incarne directement un seigneur maléfique revenu pour dominer le monde. Le gameplay tourne autour de la gestion de sbires. C’est des sortes de petites créatures chaotiques qu’on envoie piller, brûler, détruire ou écraser des villages entiers. Il est possible d’être un “tyran raisonnable”, mais le jeu récompense surtout la cruauté et l’hégémonie totale. C’est l’un des rares jeux où l’on ne sauve pas le monde, mais on le conquiert !
1 – Fallout 3
Fallout 3 propose l’un des systèmes moraux les plus emblématiques de l’histoire du jeu vidéo. Chaque action, du simple vol à la destruction d’une ville entière, modifie le Karma du joueur. Les compagnons se lient ou se rebellent, les factions coopèrent ou attaquent et même les fins changent radicalement. Là où New Vegas privilégie les factions, Fallout 3 fait du joueur lui-même l’axe moral du monde. Vous pouvez choisir entre réparer, pardonner, sacrifier, sauver ou annihiler.
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